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AMCHI
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4,0
Publiée le 28 janvier 2013
Je crois que l'Oliver Twist de Lean est considéré comme la meilleure adaptation de ce célèbre roman et en effet ce film est superbe. Les histoires ou un petit enfant orphelin est victime d'adultes ont toujours bien fonctionné auprès du public, ça nous touche ça nous émeut et dans le genre Lean a parfaitement réussi son film. Oliver Twist est une belle histoire malgré des instants dramatiques, l'ambiance, les décors du film sont réussis, le scénario est riche en rebondissements il n'y aucun temps mort toujours quelque chose à nous mettre sous la dent. L'interprétation est excellente notamment un méconnaissable Alec Guinness dans la peau de l'ignoble Fagin, le jeune John Howard Davies est un petit Oliver Twist adorable dont le triste sort nous touche spoiler: heureusment que cela fini bien . Du très beau cinéma.
Un grand moment de Cinéma que cet " Oliver Twist" Magnifiquement mis en scène par le grand scénariste et réalisateur qu'était David Lean. Tourné il y a plus de 70 ans, ce film pourrait être retourné aujourd'hui sans rien y changer tant la BO est bien placée et la direction d'acteurs magistrale. Outre le scénario fantastique adapté de l'œuvre de Charles Dickens, ce film nous offre des scènes très intenses et une belle performance du jeune John Howard Davies dans le rôle principal d'Olivier. Une excellente Comédie Dramatique aux personnages attachants et hautement charismatiques avec un Robert Newton hallucinant et un superbe Alec Guinness dans le rôle de Fagin le chef des voleurs.
La meilleure version du fameux roman de dickens . Lean réussissait un joli coup avec ce film qui n'était au départ qu'un film pour enfant. Il est désormais devenu un classique pour tout le monde.
Après avoir déjà adapté (brillamment) Charles Dickens deux auparavant avec "Les grandes espérances", il récidive en mettant en scène l'histoire de Oliver Twist. Le scénario respecte presque à la lettre le livre, il nous raconte donc cette histoire d'un orphelin qui va passer par toutes sortes de (més)aventures, que ce soit dans un orphelinat, avec ses maitres ou des voleurs de rues. David Lean nous livre un récit classique mais efficace, les actions et rebondissements sont bien retranscrit à l'écran et c'est bien rythmé. Lean alterne subtilement noirceur, cruauté, lyrisme et émotions. Le Londres de l'époque victorienne est superbement reconstitué et filmé, offrant de superbes scènes que ce soit sous les pluies diluviennes ou le final sur le toit. On ressent aussi des influences du cinéma expressionniste Allemand à travers de superbes jeux d'ombres. Côté interprétation, c'est excellent que ce soit les enfants (dont Oliver Twist) ou l'acteur fétiche de Lean, Alec Guinness, fabuleux et méconnaissable en Fagins. Si on peut préféré le David Lynch période "Lawrence D'Arabie", force est de constater qu'il nous offre du très bon cinéma avec cette adaptation de Oliver Twist.
Le film est une belle peinture de la misère. Ajoutez évidemment la figure de l'enfant abandonné pour rajouter aux émotions. C'est vraiment très bien fait fait et les images sont superbes avec ses ambiances sombres et ses noirs très présents au sein d'un récit triste et amer.
Adaptation magistrale de Dickens par David Lean, un conte social cruel et émouvant, servi par une mise en scène visuellement éblouissante (avec une reconstitution dense et soignée qui nous plonge dans les bas-fonds du Londres de l’époque Victorienne), et porté par une interprétation remarquable, notamment le génial Alec Guinness en affreux Fagin et l’attachant John Howard Davies en Oliver Twist. 4,25
Adapté du célèbre roman de Charles Dickens, la version de "Oliver Twist" du cinéaste David Lean possède de belles images pour son époque de l'après guerre en 1948 mais je dois avouer que je me suis un peu ennuyé devant ses multiples rebondissements autour du jeune homme un peu lassante !! Ca commençait bien au départ ou une dame enceinte courait dans la nature en pleine pluies orageuses finissant par accoucher dans un orphelinat et mourant peu après, déjà cette séquence était grandiose et annonçait la couleur. La suite avec les aventures du petit garçon fuyant les lieux pour des voyages atterrissant chez des jeunes voleurs de rue dirigé par un vieillard au visage particulier joué par le grand acteur Alec Guinness bien maquillé jusqu'aux révélations familiaux et autres, j'avoue que certaines scènes de David Lean sont belles visuellement mais avec un scénario trop confus pour ma part pour ètre passé a coté. C'est peut ètre un classique du cinéma mais on peux avoir des réserves sur les longs métrages de cette stature des fois.
Très déçu, au moment ou j'écris ma critique c'est le troisième film de David Lean que je voie après Le pont de la rivière Kwai et l'extraordinaire Lawrence d'Arabie, deux grands chefs-d'œuvre, forcément j'espérai beaucoup de ce Oliver Twist. D'accord l'histoire est bonne, les acteurs aussi, John Howard Davies a une très bonne bouille et est très bien dans son rôle, Alec Guinness l'acteur fétiche de Lean aussi dans l'un de ses premiers rôles, il y a aussi la bonne reconstitution de Londres. Mais voilà le film a terriblement mal vieilli, alors je ne peux pas dire si l'adaptation du roman de Charles Dickens est bonne, mais ce n'est pas ce qui m'importe, je sous-note sans doute ce film, mais comme je l'ai dit il n'a pas résisté aux poids des années.
La triste et célèbre histoire d'Oliver Twist. Le gamin joue bien, les décors, costumes et la mise en scène sonnent justes. Alec Guinness est méconnaissable et il y a un bon rythme, pour l'époque. Peu de longueur et des visages bien choisis.
Le début du film est formidable, puis plus on avance, plus le personnage principal devient inexistant (quelle idée de supprimer l'une des épreuves les plus importantes qu'il va avoir à traverser...) et moins les raccourcis employés deviennent convaincants.
Enième adaptation du chef d'oeuvre de la littérature anglaise, Oliver Twist de Charles Dickens est paru pour la première fois en 1837 et a connu depuis, plusieurs adaptations, tant au niveau du cinéma que de la télévision, sous la forme de téléfilms ou de série télévisée. Mais cette version de 1948, signée David Lean est sans nul doute la plus célèbre et la plus réussie de toute. David Lean, que l'on ne présente plus (Le Pont de la rivière Kwai - 1957, Lawrence d'Arabie - 1963 & Le Docteur Jivago - 1966) nous offre une très belle adaptation en noir & blanc, magnifiée par de somptueux décors, tant en extérieurs qu'en intérieurs (avec bon nombre de reconstitutions). Une oeuvre très sombre où le cinéaste a volontairement accentué la noirceur de l'intrigue et ses personnages, offrant une fois de plus à Alec Guinness (un habitué du cinéaste), un rôle digne de ce nom, il en est de même avec l'excellent Robert Newton et l'adorable John Howard Davies qui correspond à l'image que l'on se fait d'Oliver Twist. Une très belle adaptation, qui dès la première scène retient notre attention et se clôt en beauté avec la scène finale sur les toits de Londres.
Excellente adaptation du roman que l’on peut lire à 8 ans mais sans doute pas supporter le film dont il est tiré tant son réalisme est excessif. Le jeune acteur qui interprète Oliver est vraiment bien, il n’en fait pas trop et fait naître spontanément beaucoup d'émotions. C’est du cinéma anglais soigné et qui surprend par son nombre énorme de figurants dans la scène finale. Cette séquence avec la montée des marches intérieures étant particulièrement réussie. Bizarrement d’ailleurs, les extérieurs de Londres se confondent avec les intérieurs mais peut être qu’à cette époque les maisons s’entrelaçaient comme elles sont montrées. Les dialogues sont raisonnables, le cinéma prend ainsi le pas sur la littérature ce qui rend le film encore plus angoissant. Robert Newton est terrifiant, beaucoup plus que Alec Guiness qui est desservi par sa barbe monstrueuse et son nez démesuré. Les metteurs en scène rendent peut être célèbres les acteurs en les déguisant mais ils atténuent leurs expressions naturelles Cette pratique est revenue à la mode de nos jours. Dans leOliver Twist de Lean, Il n’est pas assez rendu hommage au personnage clé féminin qu’est Nancy, c’est pourtant un rôle superbe. Kay Walsh devient brusquement désintéressée, elle fait passer l'enfant avant elle, c'est la seule qui fasse renaître l’espoir dans la nature humaine.
Après "les grandes espérances" (1946) autre adaptation d'un roman de Dickens, Lean offre avec ce " Oliver Twist" (1948) une autre réussite de cet ouvrage célèbre de l'écrivain anglais.
Au début du XIX ème siècle, en Angleterre, un bébé naît dans un refuge pour personnes démunies. Sa mère décède pendant l'accouchement et l'enfant se retrouve seul au monde.
Les décors, l'ambiance et l'interprétation de la distribution sont formidables, même si la dernière demi-heure perd tout de même en inventivité lorsque le personnage d'Oliver devient secondaire dans l'intrigue.
La distribution du film connut quelques réserves aux usa en raison du personnage de Fagin. La caricature physique de Alec Guinness choqua et (selon moi) on peut le comprendre.
Pour la petite histoire, Dickens semblait à priori posséder une âme sociale si l'on en croit les sujets de ses romans. La documentation fait pourtant état de prise de position beaucoup moins généreuse avec les plus démunis dans sa vie réelle.
Encore au début de sa carrière, David Lean réalise et co-scénarise en 1947 la deuxième adaptation du roman éponyme de Charles Dickens, un classique de la littérature anglaise. Le résultat est que l'on a sans doute affaire à la meilleure version de "Oliver Twist" tant Lean a apporté du soin à la mise en scène (avec par exemple la magnifique scène d'introduction qui bénéficie dans le même temps d'une photographie exceptionnelle), au développement des personnages (la palme revient à Bill Sikes qui joue une enflure de première et Fagin, vieux voleur faisant de gamins des rues des voleurs accomplis), aux décors et à la trame du long-métrage. Si quelques choix artistiques peuvent faire hausser des sourcils, on est agréablement surpris par la fraîcheur du film et le ton résolument optimiste de la fin (au vu de la noirceur du film j'aurais espéré plus sombre mais ça c'est un avis personnel). A voir.
Un peu déçu quand même. L'histoire convoque de grand enjeux autour d'un enfant orphelin source de convoitise, mais le principale faiblesse du film reste...Oliver Twist lui-même. La psychologie ne sonne pas juste. D'abord présenté comme indomptable avant de se laisser amadouer la scène suivante, il est aussi étrangement absent des scènes finales. Reste la force de l'histoire, le magnifique noir et blanc sur les rues de Londres et la prestation d'Alec Guinness