Je viens de le voir et ce fut grandiose. le jeu d'acteurs de Sean connery est parfait et l'ambiance gothique et inquiétante est incroyablement immersive, servie par une bande original superbe et un scénario écrit d'une main de maitre avec une réflexion sur l'église et les inégalités qu'elle creuse sur fond d'enquête. J'ai encore du mal a croire que deux heures puissent passer si rapidement. Un vrais chef d’œuvre.
Un film bénéficiant d'une ambiance particulièrement réussie et prenante, renforcée par une reconstitution extrêmement soignée. Même si le rythme est assez lent, l'histoire n'en souffre pas, et l'évolution de l'intrigue se suit avec attention au gré des divers éléments supplémentaires qui nous sont dévoilés. Les personnages principaux sont de surcroît suffisamment étoffés et attachants, et l'interprétation de Sean Connery et Christian Slater est irréprochable. L'arrivée de nouveaux protagonistes essentiels dans la seconde partie du film sert efficacement à relancer l'intérêt au moment ou il commençait à s'essoufler, et les quelques ellipses secondaires (la rencontre de la fille, par exemple) renforcent la sensation d'un film entièrement maîtrisé, qui se permet même d'être un peu choquant par moments, et qui n'en est que meilleur. En somme, un mélange homogène de huis-clos, de reconstitution historique et d'enquête qui a tout ce qu'il faut pour retenir l'attention.
Le nom de la rose est san doute un des plus grands chefs d'oeuvres du cinéma. La reconstitution de l'époque est éblouissante, tellement réaliste que l'on s'y croirait, Sean Connery est magistral au côté d'un F Murray Abraham assez effrayant et d'un Christian Slater très bon. C'est un film à voir absolument et un des meilleurs que j'ai pu voir pour le moment.
Encore un soi-disant chef-d’œuvre qui me laisse plus que circonspect. Certes Annaud parvient dans la durée à instaurer une certaine atmosphère de mystère, mais le réalisateur français, peu inspiré, signe surtout un scénario à la limite de l'indigence, pas franchement rehaussé par une mise en scène désespérément plate. Sean Connery est bien le seul à garder tant bien que mal la tête hors de l'eau, le reste du casting hésitant entre la mono-expression (Slater) et le surjeu... Très très surestimé !
Qui aurait pu penser qu'un sujet de départ aussi poussiéreux allait s'avérer aussi captivant ? "Le Nom de la Rose" est à la fois une enquête policière haletante en même temps qu'un vibrant plaidoyer pour la liberté et la sagesse. Du contenu dense et ardu du roman d'Umberto Eco, Jean-Jacques Annaud a su en tirer une adaptation fluide et passionnante, en tout cas largement plus accessible. Sean Connery est formidable. Avec ce polar médiéval, le cinéaste signe incontestablement sa meilleure réalisation.
un polar au moyen âge efficace et qui nous change de "Les experts" ou on a pas toutes ces déductions, ce matériel pour résoudre l'enquête et que ce n'est pas si facile, si précis ou encore trop tiré par les cheuveux. Ce film est bien maîtrisé. Jean Jacques Annaud a fait beaucoup de bons films et bien celui-ci est une de ses oeuvres majeures. Il a réussi a transmettre de l'originalité et un message dans "le nom de la rose". les personnages sont vraiment tous captivants. Et que dire de la fin qui nous envoie une grand claque dans la figure.
Ah un film de Jean-Jacques Annaud. Je n’ai toujours pas vu son premier « grand » film mais celui-là confirme déjà une parfaite maîtrise de son métier. Le nom de la rose, je ne comprends pas pourquoi ce titre mais c’est comme si j’avais l’impression qu’il ne pouvait pas s’appelait autrement. Il faut dire que j’ai vu ce film il y a bien longtemps. L’intrigue peut paraître banale mais bon des moines qui disparaissent ça peut être sympa. De plus que l’intrigue est bien menée, bien construite, on n’oublie pas de résoudre une seule énigme, parfois anecdotiques. Un script donc bien écrit, et surtout bien interprété. Engager Sean Connery dans un thriller moyenâgeux n’a pas dû être facile mais je l’aime beaucoup dans ces contextes (comme dans Robin des Bois prince des voleurs). Après sa carrière d’espion dans les James Bond c’est plutôt sympa de le voir dans un tout autre décor. Quant au jeune Christian Slater, à l’époque, il tient aussi le rôle parfait et se montre doué pour cette déjà prometteuse carrière. Il a su jouer parfaitement dans toutes les situations (scène d’amour plutôt très érotique ou encore la scène de l’incendie ou ça n’a pas du être évident à gérer). Bref, vous regroupez tout ceci dans un long-métrage d’un peu plus de deux heures, réalisateur contrôlant parfaitement le sujet ainsi que des acteurs brillant (comme pourrait-on également oublier ce cher Ron Perlman). Voilà je ne peux que vous souhaiter un bon visionnage si vous ne l’avez pas encore découvert, même si il vieillit quelque peu et si on aurait aimé un peu plus de rebondissements.
IL faut vraiment dire bravo à Jean-Jacques Annaud qui a mis tout ce qu'il a pu dans ce film pour un résultat assez saississant et qui constitue sans doute son meilleur film à ce jour. L'histoire est basée sur une relation de maître à élève sur le modèle de la Grèce antique, où Sean Connery se chargerait du rôle de Platon. Notre duo est chargé d'élucider une enquête moyen-ageuse autour d'un livre qui sème la mort autour de lui. L'équipe du filkm a fait un énorme travail au niveau des décors pour recréer un univers très poisseux, soimbre et froid autour d'un château dont la hauteur et l'architecture le rendent d'une grande neutralité, presque inaccessible ; ce qui permet de rendre compte de la grande austérité de l'époque. Les personnages sont tous proches d ela folie, en marge, du fait de leur ennui probablement et de leur conception très personnelle vis à vis de la croyance religieuse. Cette Eglise est minée par les non-dits et figée par une certaine idée d'un ordre moral dépassé, et cherchant à cacher des secrets compromettant. L'Eglise vivait alors sous le poids de la puissante Inquisition, créant un sentiment de suspicion face aux idées qui la mettraient en cause, c'est un sujet bien abordé par le film et surement davantage par le roman d'Umberto Eco. IL s'agit donc d'une oeuvre très maitrisée dans sa réalisation aidée par d'excellents reconstitutions de l'époque et par des performances d'acteurs absolument étonnantes, notamment en ce qui s'agit des seconds rôles.
Adapté du roman d'Ecco, lui même inspiré de l'œuvre poétique médiévale, voilà un film d'envergure, avec une symbolique profonde. Sorte de policier médiéval, le nom de la rose ne se limite absolument pas à une simple intrigues de meurtre, mais au constat d'une réalité sociale, érudite et aussi humaine, le pivot central demeurant cette immense bibliothèque babélique. Des acteurs transcendés, des décors époustouflants, un chef d'oeuvre.