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    Le Nom de la Rose
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    524 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 février 2012
    Marier une intrigue policière pleine de suspense avec des thèmes relevant de la philosophie, de la religion et de la vie quotidienne au Moyen Âge, telle est l'idée de ce film, une idée unique dans l'histoire du cinéma mais qui avait un modèle littéraire. Le roman d'Umberto Eco, « Le Nom de la rose », avait déjà enthousiasmé des millions de lecteurs malgré des thèmes apparemment difficiles tels que la chasse aux sorcières, l'Inquisition et la « réception » d'Aristote à l'époque médiévale. Cela étant, le réalisateur Jean-Jacques Annaud n'avait pas d'autre choix que d'accorder une importance primordiale à l'éloquence du roman. L'intrigue se noue autour du deuxième livre de « La Poétique » d'Aristote, dont on dit qu'il a disparu et qui traite de la comédie: s'y trouvent un enseignement « blasphématoire » du rire et le motif de meurtre le plus inouï de tous les temps. Le charme du film tient aussi à une distribution que l'on écoute et regarde avec plaisir! Grâce à son humour, sa prestance et un amour étrange des gros livres, l'ex-Bond Sean Connery est très convaincant avec son air intellectuel dans le rôle de Guillaume de Baskerville; à ses côtés, un jeune novice (Christian Slater) dont le nom, Adso, fait clairement allusion à Watson, l'ami de Sherlock Holmes. Quant à F. Murray Abtaham dans le rôle du grand inquisiteur Bernardo Gui, il personnifie un entêtement démoniaque à vous donner la chair de poule. Mais l'astuce véritable de ce projet très européen consiste dans le casting des innombrables seconds rôles. Des acteurs venant d'un peu partout doivent faire « retraite » derrière des murailles médiévales mais surtout, qu'il s'agisse de bénédictins, de franciscains, ou bien d'hérétiques, les physionomies des moines aux visages crevassés semblent gravés dans cette abbaye qui devient ainsi le véritable « acteur principal ». Cela correspond parfaitement aux silhouettes effrayantes des gargouilles et des cadavres hideux. Annaud a reconstruit de manière ambitieuse le théâtre des évènements, bannissant par exemple toute lumière artificielle et exigeant même la tonsure pour tous les interprètes – à qui on a également ôté plombages et couronnes pour arriver à la plus grande authenticité possible. On gardera un très bon souvenir de Helmut Qualtinger, marqué par la variole, dans son dernier rôle et aussi du bossu horriblement défiguré Salvatore (Ron Perlman).
    La richesse de cette oeuvre va du film d'horreur au thriller et même à la leçon d'histoire. « Le Nom de la rose » a vraiment beaucoup à offrir: le labyrinthe de la bibliothèque est l'équivalent visuel des chemins tortueux de la philosophie d'Eco et de son talent verbal, et les meurtres perpétrés en s'inspirant manifestement des prophéties de l'Apocalypse fournissent le suspense nécessaire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 février 2012
    Le nom de la rose, un grand classique du septième arts m'a assez déçut. Malgré un bon jeux d'acteur et un début qui nous met en appétit, la suite est assez longue et l'action n'y est pas. L'angoisse ne s'y trouve pas, et le suspense n'est pas assez défini. Pour ma part, ce film m'a déçut.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    59 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2012
    C’est sûr que pour un film qui se passe au passé antérieur, ça manque de poésie, mais ça fait plaisir de revoir Sean Connery, je croyais que James Bond l’avis tué. C’est outrancièrement anachronique, car tout le monde voit que William de Baskerville c’est Sherlock Holmes transporté par magie au moyen-âge, caché sous une soutane de moine.Dans un monastère plus superstitieux tu meurs, le film respecte les codes du genre, un peu trop peut-être, les moines sont vraiment trop bêtes et caricaturaux. Heureusement, F.Murray Abraham arrive avec l’inquisition pour mettre un peu de sel dans le potage, ça finissait par ressembler à un vieux tableau. Que dire d’autre que le discours finit en impasse « bons et méchants », et le ressort dramatique ne se tend pas assez pour faire réellement peur, dommage. Les vieilles ficelles sont utilisées jusqu’à plus soif. L’objet qui est la cause de tous ces meurtres est un …objet révolutionnaire pour l’époque, mais il est juste anecdotique dans le film, et les méchants sont punis. En fait c’est juste un thriller.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    33 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    Un film techniquement parfait et doté d'un excellent scénario... Mais je n'ai pas réussi à me passionner pour cette intrigue. Peut-être que le film comporte trop de bizarreries et de personnages peu réalistes pour que je puisse m'y intéresser réellement. Ca reste cependant une référence du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 janvier 2012
    Jean-Jacques Annaud, livre ici l'un de ses meilleurs films.
    Totalement innovant et doté d'un univers unique en son genre, cette histoire policière dans une abbaye au moyen-age permet un point de vue visuel et médiéval impressionnant.
    Tout est tellement particulier et minutieux qu'il en devient un excellent film qu'il ne faut pas rater.
    Que se soit le point de vue psychologique qui colle parfaitement à l'époque, la représentation fidèle des décors, ainsi que les costumes des protagonistes, tout est fait pour s'imprégner de l'époque et être captivé par ce suspense monasteriel.
    L'interprétation des acteurs est grandiose, mention spécial à Sean Connery et Ron Perlman qui sortent vraiment du lot et accomplissent une performance de haut niveau.
    Policier sombre et macabre doté d'un scénario ingénieux, pleins de fausses pistes.
    Le rendu visuel est magnifique, d'un réel impressionnant.
    Annaud réalise ici une mise en scène propre et maitrisée.
    matt240490
    matt240490

    85 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2014
    Réalisé par Jean-Jacques Annaud, Le Nom de la Rose, avec Sean Connery et Christian Slater, est une enquête religieuse prenant place dans une abbaye cistercienne en l'an de grâce 1327. Fort réaliste, le film doit son succès à l'approche philosophique qu'il s'éprend également à analyser, où théologie et dogmes monastiques rythment une sombre affaire de meurtres en série inexpliqués. La musique de James Horner, ainsi que la mise en scène de celui qui dirigera plus tard Sept Ans au Tibet confèrent au film un statut de marque, que beaucoup considèrent dorénavant comme un classique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Cette volonté de rester fidèle à l’atmosphère, aux costumes, aux décors, confère au film une véritable identité.
    MoviesGeek
    MoviesGeek

    10 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2011
    Une enquête policière très bien menée, avec de bons acteurs. L'ambiance est très noire, presque malsaine. Cependant, la résolution de l'histoire m'a décu : je m'attendais à quelque chose de plus "bouleversant". Reste tout de même un très bon polar.
    Merytamon
    Merytamon

    22 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2011
    Enquête criminelle sur fond de Moyen âge et d'abbaye avec une ambiance assez lugubre tout le long du film. De trés bons acteurs notamment Sean Connery, Ron Perlman et un Christian Slater trés jeune !
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2015
    Ayant eu la chance de m'enrichir de la lecture du chef-d'oeuvre de romancier de génie Umberto Eco, il était purement impensable de ne pas revoir son adaptation cinématographique, que j'avais à l'époque qualifiée de chef-d'oeuvre. De prime abord, je tiens à préciser que si ma note de quatre sur cinq n'a pas tremblé d'un cil, mon regard sur le film s'est quand même teinté de quelques regrets. Pas question toutefois de revoir ma notation, car qui se plonge dans un policier dont il connait déjà le dénouement et chaque recoin de l'intrigue ne peut blâmer le long-métrage qui s'échine à l'adapter, et devrait même le féliciter pour sa volonté scrupuleuse de fidélité si celle-ci est manifeste. Ainsi Jean-Jacques Annaud réussit en partie le pari insensé d'adapter Il Name della Rosa, mais je me pencherai sur les questions de remaniements scénaristiques et de choix portant sur la viscéralité du film plus tard. Avant cela, je tiens malgré tout à rappeler que pris en lui-même, le film mérite sans doute à nouveau des louanges, se présentant sous la forme d'un polar médiéval (historiquement fidèle, dans les grandes lignes) à l'ambiance travaillée et à l'intrigue à la fois intelligente et jusqu'au bout incertaine. Certes, ces qualités sont empruntées au bouquin, mais encore fallait-il ne pas les égarer en chemin, et si on le regarde pour ce qu'il est et non pour ce qu'on aurait voulu qu'il soit, Der Name der Rose (co-production allemande oblige) est exemplaire de bout en bout. Le problème, c'est que l'idée que je viens d'évoquer, celle d'une vision dénuée de réminiscences du livre adapté et donc des attentes qui en découlent, n'est que pur fantasme. Et force est de constater que si les scénaristes condensent intelligemment la partie purement investigatrice du roman (en limant certaines scènes et transférant leur contenu dans quelques lignes de texte de manière idoine, en sacrifiant le rôle - voire l'existence - de quelques personnages avec à propos), il n'en va pas de même de l'autre moitié du tout, celle qui rétablit l'oeuvre littéraire dans son unité et lui redonne sa puissance mystique. Car comme le dit Jean-Noël Schiffano, traducteur de son état, les lignes d'Il Name della Rosa sont tracées par "une plume que se disputent à jet savamment cadencés Conan Doyle et Saint-Thomas d'Aquin". Eco faisait de son récit une chronique non seulement des travers de l'Inquisition (j'y viendrai plus tard) mais surtout des vicissitudes de l'Homme voué par nature à la luxure, celle de l'esprit remplaçant celle du corps quand celle-ci est retenue prisonnière. Luxure des inquisiteurs et des émissaires papaux jaloux de leur pouvoir, des obscurantistes jaloux de leur savoir et de leurs certitudes, des plus faibles corrompus par le péché de chair : tout n'y était que dualité permanente entre sainteté et corruption, entre Dieu et le Diable. Et ce climat incertain était renforcé par les doutes de Guillaume, ici trop sûr de lui - pour des raisons d'écritures douteuses (faire peser sur lui des menaces émanant de L'Inquisition devant créer un sentiment de peur pour son sort), et le malaise autour de ce tueur. En fait, le mélange des envolées théologiques et des sombres réalités terrestres, amplifiées par la résonance offerte par une abbaye confinée et les doutes inhérents à une période sombre du bas Moyen-âge, s'éclairaient mutuellement pour trouver un souffle supérieur, mystique, palpable même pour moi jeune athée. Bon d'accord, peut-être était-il impossible de saisir la finesse de la prose d'un érudit tel qu'Umberto Eco par des images, mais n'empêche qu'Annaud est bien terre à terre, que son enquête est bien moins glaçante sans un écho transcendant, et ses enjeux moins terrifiants. Appuyer sur le drame et la portée spirituelle de l'affaire n'aurait pas été un mal, quitte à flirter par moment avec une mise en scène théâtrale. Voilà qui me fait regretter le format du film, qui, étendu à trois heures, aurait permis de fouiller plus efficacement chaque recoin de l'abbaye et des coeurs qui y palpitent (en plus de pouvoir rendre l'intrigue encore plus fidèle). Mais le vrai problème reste le focus sur la relation amoureuse de Christian Slater, car il amène de plus une nécessaire amplification des enjeux de l'enquête de Barnard Gui et donc du temps qui lui est consacré. Ce qui n'étaient non pas deux épiphénomènes mais deux parties d'un tout bien plus grand prennent ici très légèrement le pas sur le reste, et déséquilibrent de manière insensible l'oeuvre originelle. Et puis le choix d'inverser les destins de la jeune fille et de Bernard Gui me semble ici incompréhensible quand on veut dénoncer les pouvoirs illimités de l'Inquisition. Ah l'amour, ce délicieux corrupteur des cœurs. Car s'il tente férocement ce cher Adso, il aura fait succomber Jean-Jacques Annaud, qui en décidant de le questionner par l'histoire d'un moinillon et ses amours impossibles, met en péril une oeuvre à la portée de base bien plus vaste. Les choix des acteurs et leurs visages aux traits amplifiés, comme révélateurs par effet de miroir des démons qui semblent les mettre à l'épreuve en déformant leur esprit, la photo grisâtre et presque diaphane, Sean Connery dans son meilleur rôle, juste irremplaçable ; une fois les choix décidés, on peut au moins dire qu'ils sont assumés avec la manière, et quelle manière ! Un magnifique chef-d'oeuvre, mais pas celui auquel je m'attendais. Et je ne peux m'empêcher de croire que celui que j'avais en pensée imaginé, aurait eu une portée bien plus grande encore.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 décembre 2012
    L'atmosphère de ce film est prenant.
    Les acteur sont remarquable et Sean Connery tient sont meilleur role pour sa part.
    Steven O.
    Steven O.

    29 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2011
    film rare car original. Le thriller dans une abbaye est une excellente idée. JJA est au sommet de son art en réussissant à imposer une ambiance oppressante qui colle parfaitement à l'histoire. Sean Connery est extraordinaires sans lui le film perderait de sa superbe. À voir et à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 décembre 2011
    Un film assurément magistral de la première à la dernière seconde.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2011
    Quel film magnifique. Les énigmes sont époustouflantes.
    Rien a dire Sean Connerie est toujours au top. Une réalisation sans faille. Nous avons un tout pour un film inoubliable. Une histoire, Des comédiens, Un réalisateur, des techniciens, C'est bon d'avoir des producteurs qui font confiance. Cela nous permet de nous régaler pendant 2h30 merci Monsieur Jean-Jacques Annaud.
    On ne pouvait pas retranscrire l'œuvre d'Umberto Eco. Mais on peut faire une suite!!!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 octobre 2019
    Très bon film. Le jeu de Sean Connery est excellent et la réalisation de Jean Jacques Annaud correspond à l'oeuvre d'Umberto Eco. Seul défaut, le film n'est pas fidèle au livre à 100%, mais c'était sans doute trop demander. En revanche l'atmosphère du film este exceptionnelle. C'est un chef d'oeuvre à bien des niveaux.
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