Une ambiance médiévale parfaitement reconstituée avec un monastère lugubre et mystérieux. A noter que ce film a révélé Cristian Slater. Le scénario est captivant.
Une histoire dans un lieu qui préte à sujet tabou dont il difficile de faire débat.Adapté d'un roman,Le nom de la rose souffre de beaucoup de défauts.L'histoire est vraiment bien foutue,originale.Mais la réalisation de Jean Jacques Annaud est à reserver aux insomniaques ou aux intellectuels qui aiment se masturber sur les silences d'une heure pour créer une atmosphére.De plus,l'histoire donne lieu à quelques rebondissements qui sont vraiment pas adaptables au ciné tout comme l'histoire entiére.C'est super prenant à lire mais à l'écran ca fait tache.Ce film est loin d'étre un chef d'oeuvre comme la majorité peut le prétendre c'est un juste un film de plus qui souffre du choix de livre inadaptable.
Un film dure d’une incroyable austérité une histoire fascinante du début à la fin ... surtout le personnage de Salvator incarné par l’excellent Ron Perlman.
belle réalisation, dommage lorsqu'un film traite une page d'histoire sans réalisme, (d'où ma note) d'autant qu'à ma connaissance il n'y toujours pas de film intéressant sur le sujet d'un point de vue historique. Le réalisateur à confondu Bernardo Gui (Bernard Gui) avec Torquemada… or ce n'est ni le même siècle, ni le même pays et surtout pas le même genre. Mais c'est ainsi, le grand spectacle ne s'encombre pas ici de ce genre de détail. L'Histoire c'est vraiment pas assez simple(iste) pour le grand écran...
Plongé en plein Moyen-Âge, en 1327 pour être précis, le spectateur du XXIe siècle découvre avec effroi le poids de la religion et de l'inquisition. Les moines gardent un lourd secret qui, s'il était révélé, feraient s'effondrer l'édifice mis en place pour tenir les masses en place et les maintenir dans une vie de misère. Même les contradicteurs risquent leur vie : "Celui qui conteste le verdict d'un inquisiteur est coupable d'hérésie." Quant à la condition de la femme, on la devine au travers de cette réplique : "Plus amère que la mort est la femme, dit l'ecclésiaste." Guillaume de Baskerville (interprété par l'excellent Sean Connery) mène une enquête éclairée, faisant fi des obscurantismes de son temps. Une enquête pour élucider des morts subites doublée d'une quête pour découvrir un livre caché depuis des siècles : le second tome de la poétique d'Aristote, qui traite notamment de comédie. Perdu ou plutôt caché pour mieux maintenir les peuples dans l'ignorance tandis que les représentants de l'église s'écharpent (le ventre plein) sur une question : "Le Christ possédait-il la robe qui le vêtait ?" Le Pape Jean, en Avignon, attend la réponse à cette douloureuse question, et confirmera les mises à mort décidées par l'inquisiteur Bernardo Gui (F. Murray Abraham) aussi impitoyable que craint. Le film se termine sur cette étrange incrustation dont la traduction en français m'échappe : "stat rosa pristina nomine, nomina nuda tenemus." Revu en 2024, soit trente-huit ans après sa sortie, Le Nom De La Rose n'a pas pris une ride. Jean-Jacques Annaud a signé là une merveille à voir absolument.
"Le nom de la rose" offre l'une des meilleures prestations de Ron Perlman, vraiment bluffant en moine un peu fou. Sean Connery et Christian Slater y sont également remarquables en moines enquêteurs, surtout S. Connery. L'intrigue est prenante, la reconstitution parfaite. Les personnages sont vraiment intrigants.
Je ne suis pas très familier du cinéma de Jean-Jacques Annaud, je dois dire. Hormis L'Ours quand j'étais gamin, il me semble même que je n'en avais vu aucun. Et puis j'avais Le Nom de la Rose sur mon étagère alors je me suis dit pourquoi pas. Et d'emblée, j'ai été séduit, happé même par cette atmosphère hors du commun. J'ai eu l'impression d'être plongé en plein Moyen-Age. En compagnie du franciscain Guillaume de Baskerville et de son jeune apprenti et narrateur de l'histoire Adso de Melk. On navigue en plein cœur de cette abbaye en 1327 où sont commis des crimes horribles d'où la présence de Guillaume de Baskerville chargé de faire la lumière sur ses meurtres. Meurtres qui rappellent l'ambiance glauque de Seven de David Fincher. Surtout que les moines peuplant cette abbaye isolée de tout sont tous plus bizarroïdes les uns que les autres. Donc, je rends hommage à toute la direction artistique du film. La photographie signée Tonino Delli Colli (directeur photo de Pasolini) et les décors de Dante Ferretti (décorateur de Fellini). Et puis Jean-Jacques Annaud nous montrait déjà avant L'Amant et Stalingrad qu'il était un des réalisateurs sachant le mieux filmer des scènes érotiques avec énormément de sensualité. Cette super-production fut un grand succès en 1986 et son ambiance gothique, malsaine n'a pas vieilli encore aujourd'hui.
« Le Nom de la Rose » de Jean-Jacques Annaud (1986). Le pitch en est bien connu avec ce donjon aux escaliers labyrinthiques dignes de M C Escher, renfermant des livres interdits parfumés à l’arsenic. Dans cette abbaye bénédictine régie par Michael Lonsdale, très austère et où le rire est interdit, sont survenues plusieurs morts mystérieuses sur lesquelles Guillaume de Baskerville (Sean Connery) - érudit doté d'une logique extraordinaire - est venu enquêter accompagné d’un jeune novice, Adso de Melk (Christian Slater). Parallèlement, Guillaume de Baskerville reverra Bernardo Gui, grand inquisiteur, avec lequel il a eu de graves démêlés ayant eu l’audace de contredire un de ses jugements pour hérésie. Un légat du pape est également présent pour essayer de régler le conflit entre les Franciscains dont Guillaume de Baskerville est un des piliers, et les Bénédictins à propos de la richesse de l’église. Ce film magnifiquement dirigé et interprété, est basé sur le roman de fiction éponyme de Umberto Eco paru en 1980, qui témoigne de la puissance mystérieuse de l’église en ce début du XIVème siècle. Un grand succès avec près de 4 millions d’entrées en France ayant justifié le César du Meilleur film étranger et de nombreux autres prix. Un des chefs d’œuvre de Jean-Jacques Annaud.
Une œuvre qui se révèle être très loin des films de reconstitution purement hollywoodiens. Ici, point d’histoire cataloguée et sans surprise pour ne voir qu’un défilé de grands acteurs. Point de musiques symphoniques et bruyantes, typiques des divertissements n’ayant que pour but d’atteindre le firmament du box-office. Avec Le Nom de la Rose, le réalisateur français Jean-Jacques Annaud nous livre un thriller médiéval stylisé et captivant de bout en bout (malgré quelques longueurs), qui mise sur son ambiance (pesante et même glauque, grâce à la musique de James Horner, des décors somptueux, des jeux de lumières travaillés et une mise en scène de qualité) et son scénario (qui parvient autant à intriguer par le biais de son enquête qu’à attirer notre intention sur les personnages principaux et quelques « critiques » sur la société d’époque et le « règne » de l’Église sur cette dernière, à propos de l’Inquisition et de la croyance en la sorcellerie à travers les femmes). Bref, Le Nom de la Rose est une très grande réussite en son genre, nous proposant de voir (une fois de plus) un Sean Connery bien entouré et toujours aussi talentueux. Il n’est donc pas anormal de voir que cette œuvre possède le titre de film culte !
Un film techniquement parfait et doté d'un excellent scénario... Mais je n'ai pas réussi à me passionner pour cette intrigue. Peut-être que le film comporte trop de bizarreries et de personnages peu réalistes pour que je puisse m'y intéresser réellement. Ca reste cependant une référence du genre.
Excellent polar historique. Dès les premières minutes, l'histoire nous entraîne avec elle, de sorte que nous ne voyons absolument pas le temps passer. Bien évidemment, il y a un roman du même nom, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de le lire et donc je ne peux pas dire si le film est fidèle ou non. En ce qui concerne le film, il a mal vieilli, malheureusement, mais cela n'enlève en rien à la qualité du film en lui-même. Le casting est d'ailleurs bien choisi, et Sean Connery brille dans son rôle de Guillaume de Baskerville. Par ailleurs, les péripéties ne manquent pas. Je ne connaissais pas ce film, mais vraiment, c'est une pépite à mes yeux. C'est un film que je recommande vivement aux passionnés de polar historique ou aux fans de Sean Connery.
Ce huis clos ressemble presque a une pièce de théâtre Les personnes sont plus ou moins hideux il y a une intrigue certe mais ça ne vole pas très haut quand même Sean Connery sauve Les meubles j'ai bien eu du mal a aller jusqu'au bout du film 2 heures 10 c'est long pour les fans d abbaye peut être
« Le Nom de la Rose » est un excellent film historique, disposant d’une histoire dramatique articulée autour d’une série de meurtres et d’un enquêteur, un limier du moyen-âge, qui ne s’arrête pas aux superstitions et autres croyances discutables. L’intrigue est très bonne et le rythme est bien dosé de manière à développer, à la fois, l’intrigue, et les personnages. La distribution offre d’excellentes prestations. La photographie est splendide, tout comme les décors, les costumes et les accessoires permettant pleinement de s’immerger dans l’atmosphère glauque, malsaine et sale de cette époque. Un film qui permettra à Sean Connery de relancer sa carrière.