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Un visiteur
1,0
Publiée le 9 mai 2015
Un film qui visiblement n'a pas fait l'effort de comprendre le sens mystique du moyen-âge pour rendre cette recherche de la vérité moins manichéenne et plus réelle. Comme des personnes sortant tout droit du XXe siècle et se trouvant projeter en 1327 les héros ont les idées et les réactions de personnes n'ayant ni reçus une éducation religieuse ni la crainte des hiérarchies. Hélas les lourdeurs cinématographiques (des paysans sals et laids mais une femme toute épilée avec de magnifiques seins, un grand labyrinthe dans une tour mystérieusement codée, des méchants très laids, une happy end...) donnent raison à ces gens qui nous disent que les religions n'ont jamais inhibées notre esprit, ou mieux encore, qu'il n'est effectivement pas nécessaire d'accéder au savoir.
Jean-Jacques Annaud se lance dans le thriller médiéval, un genre assez peu courant et un peu casse gueule il faut bien l'avouer. Le bilan est d'ailleurs mitigé, les acteurs sont bons, les décors sont splendides comme la photographie, l'histoire est intéressante, malgré quelques incohérences, mais manque cruellement de rythme (pour un thriller) et l'ambiance est plutôt réussie malgré quelques faiblesses dans la réalisation. Côté historique le film se tient même si on relève quelques lacunes tandis que certains personnages paraissent moins fouillés que d'autres mais l'on sent tout de même qu'Annaud a travaillé son sujet. Un bon polar, parfois maladroit, avec une toile de fond intéressante mais qui ne plaira pas à tout le monde.
Plus cette enquête monastique avance, plus son intrigue se démêle et s’égare dans cette abbaye de gueux, où Sean Connery ne peut absolument pas être crédible. Avec sa réalisation aussi assommante qu’une messe, Le Nom de La Rose ne captive pas.
Le film a un peu vieilli, mais c'est toujours une bonne mise à l'écran du merveilleux livre d'Umberto Eco !! J'adore l'enquête et la peur que certains ont du rire dans l'histoire ( idée très intéressante et passablement effrayante ;o) ) !
Le nom de la rose, un grand classique du septième arts m'a assez déçut. Malgré un bon jeux d'acteur et un début qui nous met en appétit, la suite est assez longue et l'action n'y est pas. L'angoisse ne s'y trouve pas, et le suspense n'est pas assez défini. Pour ma part, ce film m'a déçut.
Un casting réussie excepté Slater qui est un peu fade. Après le personnage de Guillaume se révèle un peu trop parfait le rendant un peu énervant et superficiel. Il y a de bons thèmes musicaux pour un film connaissant des longueurs et utilisant quelques simplicités. Le scénario quant à lui est intrigant dès le début et s'avère une fois la conclusion faite, intelligent et vicieux. Pour une oeuvre qui au final offre une critique mais surtout une nuance non manichéenne de la religion.
Grand succès public et critique, " le nom de la rose" (1986), fait l'objet d'une ressortie opportune en salle.
Cette adaptation d'un roman du sémiologue italien Umberto Eco, repose sur une enquête qui se déroule au sein d'une abbaye de bénédictins en 1327 dans l'Italie du moyen âge. Des morts s'y succèdent, un franciscain tente de percer à jour le mystère.
Réflexion sur un fondement de la religion utilisé pour asseoir son pouvoir sur les hommes : la peur. Son antidote le rire sera donc ici combattu.
Le titre du film est volontairement obscur, sans doute pour illustrer les aspects cachés de la thématique abordée.
Avec le temps, cette réalisation de JJ Annaud a tout de même pris un coup de vieux ( selon moi) mais reste néanmoins un classique à connaître.
Annaud est un metteur en scène éclectique mais peu prolixe. Quand il s’empare d’un sujet, il le traite à fond, s’investit dans des recherches titanesques et cherche à reconstituer le décor le plus crédible pour tourner le sujet qu’il a identifié. Ce fut une nouvelle fois le cas ici, et il raconte que ce n’est qu’à la dix-septième version du scénario qu’il a considéré être prêt à tourner! Une préparation maniaque et fouillée, comparable à celles de Stanley Kubrick. Le roman éponyme d’Umberto Eco, qui est déjà en lui-même un cocktail original et unique dans son genre, ne pouvait certainement trouver meilleur réalisateur pour être porté à l’écran.
La qualité intrinsèque d’un livre ne garantit pas non plus la réussite à l’écran. Ici Eco n’a pas à rougir de la transposition qu’il a autorisée. Annaud a absorbé avec délice la mixture ésotérique concoctée par Eco : une enquête policière au milieu d’une querelle religieuse entre dominicains, adeptes de la pauvreté, et bénédictins, repus et issus de grandes familles, le tout situé dans une abbaye inquiétante, mélange de puissance, de jouissance réprimée, dans l’environnement obscurantiste du moyen-âge.
Déjà rien qu’avec un tel titre, joli mais abscons, on ne sait pas sur quel pied danser.
Le diable montre sa queue et envahit l’esprit des protagonistes au fur et à mesure que les morts violentes se succèdent dans ce monde clos. Avant que l’espoir n’arrive fugacement sous la forme de l’envoyé de la Sainte Inquisition, dont les méthodes d’interrogation n’ont rien à envier à celles des armées les plus cruelles.
Jésus était-il pauvre, quelle question incongrue ! Faut-il interdire le rire, car il offense Dieu ? Le thème reste d’une modernité hallucinante, quand on songe aux interdictions diverses pratiquées aujourd’hui par les musulmans intégristes… La connaissance est enfermée à clef dans le labyrinthe-bibliothèque, le désir sexuel réduit à des copulations mercantiles.
Sean Connery – choix inattendu- est à son habitude remarquable. Autour de lui s’agitent en catimini une brochette de «gueules» que Fellini n’aurait pas renié. Le froid glace les corps sous la bure, les paysans sont relégués avec les cochons, le silence règne dans le réfectoire, l’ordre papal est sauf. La Renaissance et encore plus le siècle des Lumières sont encore bien loin. On frissonne avec délice, tout en suivant des débats théologiques de cette époque troublée.
PS : D’habitude inconditionnel des VO, je reconnais que la version originale en anglais peut déranger au début puis l’atmosphère envoutante du monastère reprend rapidement le dessus. La version française fonctionne aussi bien avec la distribution internationale d’acteurs.
Mars 2016 -TV vo octobre 2023 - GE restauré
Même vu partiellement, même en TV ca reste magiquement envoutant...oups attention l'inquisition veille! Mai 2010
Ambiance médievale mais ambiance thriller pas poussiéreuse pour un sou! Sean Connery formidable et pas dénu d'humour, voila un film divertissant certes mais aussi qui propose une certaine reflexion sur la connaissance et les livres...
Le nom de la rose est un très bon film de Jean-Jacques Annaud. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est travaillé, les sujets traités sont intéressants, le film est captivant du début à la fin et les acteurs comme Sean Connery, Christian Slater ou encore Valentina Vargas sont très convaincants dans leurs rôles. Bref, c’est à voir…