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Un visiteur
0,5
Publiée le 27 février 2017
Ce film est tellement une épreuve à regarder que si je n'avais pas été en milieu de rangée, je serais partie. Les scènes se succèdent mais ne coulent pas ensemble. On ne s'attache à aucun des personnages.Les dialogues sont inintéressants. Je ne comprends absolument pas le prix et les nominations de ce film. A éviter d'urgence.
un bon film qui traite de problèmes réels avec intelligence et une palette de sentiments qui va d'un réalisme cru à un humour chaleureux. D'excellents acteurs qui nous font entrer dans le quotidien de leurs personnages à Pigalle comme ceux d'un Abel Ferrara à New York..Ca nous change des films d'action au rythme effréné mais parfois (souvent) superficiel. Là le rythme est celui d'un filme qui campe ses personnages complexes et qui si l'on veut bien accepter de regarder les choses en face ( le stigmate social et ses conséquences, la survie.;) permet de ressortir un peu grandi, à l'image de ses deux protagonistes frères ou du moins un peu moins ignorant...
Hamé et Ekoué, du collectif La Rumeur, proposent avec leur 1er film Les Derniers Parisiens, un voyage rythmé et ultra-réaliste au cœur du quartier de Pigalle à Paris.
Les invisibles
On entre au cœur des Derniers Parisiens in medias res. En plein cœur de l’action parce que pour bien connaître les gens, comme le dit si bien Reda Kateb, « il faut passer du temps avec eux ». C’est tout le programme du film dont l’ambition est de nous offrir un petit bout de France, une histoire de générations. Ce petit bout de France, c’est Pigalle, peu à peu délaissé à regret par ceux qui l’ont peuplé autrefois. Le peuple a les poches trouées. On le prie de bien vouloir quitter Paris (d’où le titre du film). Deux générations font ce film : celle du personnage interprété par Slimane Dazi, décimée, et celle représentée par Nas (Reda Kateb) qui a vu les grands frères et les pères tomber. Génération sans repère dont sont issus les réalisateurs Hamé et Ekoué (Nas a 35 ans dans le film, les réalisateurs environ 40 ans). « La Rumeur » est leur collectif, un rap qu’ils traînent dans de nombreuses villes de France depuis les années 90. Cette énergie du texte se ressent dans les dialogues des Derniers parisiens. De punchlines en joutes oratoires, on se parle ici sans sentiment (ça ne veut pas dire qu’on ne les ressent pas). La galère est le ciment de l’action. Nas est de ceux qui refusent de baisser la tête face aux compromis d’intégration de la génération précédente
Sentiment mitigé. D'un côté, le theme central (réinsertion) et le lieu (Pigalle) sont intéressants mais de l'autre, le film est long à vraiment démarrer et certains éléments nécessaires à la compréhension arrivent trop tard. Reda Ketab est impeccable mais on finit quand même par s'ennuyer un peu.
Membres de La Rumeur, Hamé et Ekoué se lancent dans le cinéma avec l'envie de raconter leur Paris et leur Paris passe par Pigalle, celui des bars, des combines et de ses habitants errants à la poursuite d'un rêve, usés par la vie alors que le quartier qu'ils connaissent se transforment en piège à hipsters. Ils filment alors l'histoire de deux frères, l'un tenant un bar, l'autre sortant de prison, se rêvant en organisateur de soirées. Une histoire somme tout classique filmée caméra à l'épaule façon Cassavetes ou Scorsese période "Mean Streets". Évidemment, c'est un premier long-métrage et il s'en dégage des maladresses et des longueurs. Mais il est clair que les réalisateurs parviennent à imposer leur univers, filmant leur quartier et leurs personnages avec réalisme et tendresse. Ils témoignent même d'une grande sensibilité en laissant pointer la mélancolie entre ces deux frères notamment Nas, interprété par le toujours impeccable Reda Kateb, un loser magnifique de cinéma comme on les aime avec ses rêves qui se confrontent à la réalité. Une réalité avec laquelle chacun doit composer au sein d'un environnement filmé avec amour et où chaque scène parvient à raconter quelque chose. En dépit de ses maladresses, c'est donc la sensibilité de ces "Derniers parisiens" (titre lourd de sens) que l'on retiendra et on saluera le geste de Hamé et Ekoué dont on n'attendait pas tant.
Pour l'avoir vu en avant première, film sans intérêt. On s'endort devant, on accroche pas avec les personnages. Honnêtement on se demande quand l'intrigue va commencer, malheureusement ça n'arrive jamais
Entendons nous bien, ce film n'a pas la prétention d'être un chef d'œuvre. Les metteurs en scène n'en ont jamais eu l'ambition. le résultat est, j'en suis sûr, à la hauteur de leurs attentes. C'est un film d'atmosphère qui a voulu se positionner sur la stratégie du réalisme. Point. Une critique plus haut déclare que les dialogues sont incompréhensibles. Dans la réalité, les protagonistes parlent ainsi, en employant cette même sémantique, ce même vocabulaire. Cest sûr que le bobo parisien de Bastille qui ne met jamais les pieds ni à Pigalle, Clichy où les cités du 93 ne peut pas comprendre. Les acteurs, si tant est qu'il s'agisse d'acteurs professionnels - je parle des personnages secondaires - sont éblouissants de par les rôles qu'ils interprètent. Une réussite pour moi, avec une mention spéciale à Reda Kateb que j'adore.
Nas (Reda Kateb) vient de sortir de prison. Son frère aîné, Arezki (Slimane Dazi), gère un bar à Pigalle. Nas aimerait lui donner une autre dimension et en faire un haut lieu de la nuit.
« Les Derniers Parisiens » est un film original à plus d’un titre.
Commençons par son titre. Et son affiche intemporelle comme on n’en fait plus depuis les années 50.
Évoquons ses deux réalisateurs, les rappeurs d’origine togolaise et algérienne du groupe La Rumeur, passés derrière la caméra.
Signalons – quoi qu’elles n’aient rien d’originales – l’excellente prestation de Reda Kateb, comme d’habitude parfait de justesse, et celle de Slimane Dazi, qu’on a déjà vu cent fois mais dont on sera désormais impardonnable d’oublier le nom – Mélanie Laurent, en revanche, est nettement moins à sa place.
Venons-en enfin au scénario, aux frontières du documentaire et de la fiction. Le héros du film, c’est Pigalle, ou plutôt ce qu’il en reste. Pas de plans complaisants sur les sex shops ou sur les files de touristes qui prennent d’assaut le Moulin-rouge. Pas non plus d’armes à feu ou de poursuites en voiture. Mais la nostalgie du temps où les macs et les voyous portaient beau. Hamé et Ekoué filment, caméra à l’épaule, le déclin de ce monde à travers l’histoire de deux frères que tout oppose : Arezki rêve de se ranger, Nas de se venger.
« Les Derniers parisiens » c’est un peu comme si les frères Dardenne filmaient la chute de « Bob le flambeur ».
Premier long métrage de Hamé Bourokba et Ekoué Labitey – membres du groupe de rap La Rumeur -, Les Derniers parisiens esquisse le portrait d’un quartier en pleine mutation, où la vie nocturne, imprévisible et colorée, s’aseptise peu à peu, où les petits commerces se font bouffer par la grosse distribution, où les artistes sans le sou ont disparu au profit de businessmen peu fréquentables et où le fol enthousiasme a cédé la place à une certaine mélancolie. « Quand on a vu qu’un Starbucks remplaçait un célèbre sex-shop, on s’est dit qu’il y avait un basculement irréversible, décrit Ekoué. La vie est devenue tellement chère que, si quelques boutiques pour les touristes subsistent, beaucoup de gens qui faisaient de Pigalle un lieu pluriel, métissé et commerçant ont dû partir. Les Derniers parisiens est [notre façon de] dire quelque chose sur Paris, sur notre époque, le petit peuple et les gens de peu. » Une intention louable, une idée originale, quelques trouvailles bien senties (des plans rapprochés, filmés « à hauteur d’hommes » pour mieux immerger le spectateur au coeur des déambulations du personnage principal) et au casting, l’impeccable Reda Kateb… le film avait de quoi réjouir. Malheureusement, le manque de maîtrise technique, le scénario confus qui mêle plusieurs histoires à la fois sans jamais en traiter une seule, les caractères trop superficiels des personnages – qui auraient pourtant mérité d’être creusés-, l’atmosphère couleur pastel là où les teintes franches voire criardes auraient été de meilleur effet, le langage souvent incompréhensible des personnages font que l’on survole le film sans jamais y entrer vraiment.
Avec La Rumeur aux commandes, l’œuvre gagne pourtant une authenticité racée qui élève ces Derniers Parisiens un cran au-dessus du reste. Avec une belle liberté, Hamé et Ékoué reprennent le fil de leur œuvre musicale au travers de ce premier film réussi. Leur observation d’une énergie nocturne où les caractères s’entrechoquent brille de leur connaissance approfondie du milieu dépeint. On baigne avec jubilation au fil des déambulations d’un toujours excellent Reda Kateb.
Quand La Rumeur passe de la musique au cinéma, on ressent autant d'authenticité que dans leur musique. Sans artifice ni scénario tape à l'œil, Hamé et Ekoué embarquent leurs potes, Reda Kateb, Slimane Dazi et Mélanie Laurent dans Les derniers parisiens, un film brut à l'image léchée. Au final, ce film parle de cette génération qui a grandit dans les banlieues et qui a été laissée de côté et mal vue, alors que se sont tous des gens comme les autres, avec des problèmes personnels pas forcément facile à gérer. Ceux qu'on suit ici n'ont pas toujours été très "clean" dans leur vie, mais ce film permet de mieux les comprendre et donne une vision enfin positive d'une partie de notre population toujours trop stigmatisée par les faits divers, et cela fait du bien.
Un fil rouge assez flou, tant on se perd en séquences de violence verbale, et parfois physique, qui n'apportent rien au faible scénario. Un documentaire qui ne mérite pas son titre et sur lequel on ne comprend pas la présence de Mélanie Laurent
Vu au festival du premier film d'Annonay. Les premières scènes sont laborieuses :dialogues peu audibles, porté épaule de la caméra, quelques longueurs ...mais elles ont le mérite de créer une atmosphère qui ne nous quittera plus. Le film est dans l'ensemble très agréable. On découvre un Paris qui nous rappelle les quartiers de villes provinciales (allez faire un tour au Cret de roc ...on s'y croirait ! ).Et oui,ce film aurait pu être tourné chez vous ! Les acteurs sont formidables.Ils nous intriguent, nous amusent, nous énervent parfois.Leur jeu est toujours juste. Un bon premier film.On attend les prochains !
Pour l'avoir vu en avant première, film sans intérêt. On s'endort devant, on accroche pas avec les personnages. Honnêtement on se demande quand l'intrigue va commencer, malheureusement ça n'arrive jamais.