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Un visiteur
0,5
Publiée le 21 février 2017
Un fil rouge assez flou, tant on se perd en séquences de violence verbale, et parfois physique, qui n'apportent rien au faible scénario. Un documentaire qui ne mérite pas son titre et sur lequel on ne comprend pas la présence de Mélanie Laurent
Pour l'avoir vu en avant première, film sans intérêt. On s'endort devant, on accroche pas avec les personnages. Honnêtement on se demande quand l'intrigue va commencer, malheureusement ça n'arrive jamais.
J'avais tellement envie d'aimer que je suis forcément un peu déçue...il n'empêche: les acteurs sont tous excellents (Reda Kateb comme d'habitude et Sliman Dazi impeccable). Je regrette que le personnage de Nas ne développe pas plus sur la gentrification du quartier. Il l'évoque seulement, mais Pigalle n'est pas suffisamment filmé pour s'en rendre compte. L'intrigue assez classique ne parvient pas à sauver la mise en scène hésitante.
Quotidien. Pas mal fimé mais ça manque de relief. Chaque sujet (espoir, galère, gens de la rue, jetset, ...) est un peu traité manque de profondeur : sorte de compil de plusieurs sujets. Evalué "Bof" ça ne se fait pas mais l'indicateur d'ennuie à la fin est sur ce niveau. Bons acteurs heureusement
Lourd. Un scenario qui tourne en rond, sur une idée fixe... la banlieue dans sa plus simple expression (je suis poli et parle au 1er degré). On n en sort pas, des "z'y va" et autres wouech wouech ... Reda kateb, t es relou...
film trop nul brouillon les acteurs ne se sont pas investie slimane dazi serieux il a toujours des role de soulard... ces pas un film nii un documentaire
J'invite toutes ceux et celles qui aiment le cinéma de se voir ce sublime film. Jamais depuis Melville, le quartier mythique a été sublimé de la sorte. Reda Kateb, Slimane Dazi sont juste incroyable de justesse. La caméra capte tout et ne laisse rien. Ce film attrape la vie et recrache la réalité avec une tel authenticité au point que l'image nous absorbe littéralement. Les rôles secondaires sont juste excellents et élèvent le niveau le jeu à l'altitude les aigles. Les derniers parisiens forcent les clichés des les premières minutes pour mieux leurs faire la peau ensuite. Il y a une facture de future grand cinéaste indéniable que j'ai eu du mal à croire qu'il s'agissait d'un 1er film tant le mode de narration, la mise en scène et le jeu des comédiens est parfaitement maitrisé. Je n'ai pas regarder ma montre un instant et nous étions nombreux dans ce cas. Un très grand film qui met à l'honneur ces petits gens plongés dans la banalité du quotidien, dans leurs rêves avortés, dans ce Pigalle qui se dérobe sous leurs pieds. Déjà culte !
Chef d'oeuvre absolue... je vais à Pigalle depuis 26 ans, un quartier que je ne reconnais décidément plus. Touriste, explosion foncière, sushis-bar, fausse brasserie attrape tout etc. Plus rien que du clinquant et presque plus de souffre. Nous serons tous tôt ou tard foutu dehors et ce quelque soit nos origines et positions sociales car nous en n'aurons plus les moyens. Ce film en parle et le filme de la plus brillante des manière.
Une immersion dans un Pigalle, quartier mythique parisien, rarement filmé avec autant de justesse et d'humanité. Le casting est bluffant et la réalisation innovante. Je n'ai pas cru qu'il s'agissait d'un premier film. Superbe découverte.
Pigalle capté à vif, au ras du bitume. Les acteurs, la musique, la mise en scène, la phot, tout nous amène en immersion au coeur de ce quartier mythique dont il ne restera bientôt plus que des enseignes globalisés pour touristes. Du ciné Indé français, à son meilleur. A voir absolument !
Ce film deviendra culte. Reda kateb est un acteur de génie et Dazi un gabin des temps moderne. Le genre de film qui se bonnifie comme le verbe gouailleur de ces personnages qui suintent la vérité à chaque plan, à chaque scène. La caméra épaule nous procure un effet immersif tel qu'on se sent acteur d'un récit juste, simple et beau. Il y a des moments de cinéma qui nous rappelle que le cinéma d'art et d'essai reste une expérience unique quand celui ci sort de ces effets de manches et autres figures imposés par l'élite. Rendez le cinéma au peuple, sans couleur, sans race, sans caste et que sais-je encore.
Alors certes le film n'est pas un chef d'oeuvre, mais je ne pense pas que La Rumeur avait cette prétention pour un premier long métrage, mais rares sont les films qui nous immergent autant dans une ambiance du vrai Paris. Il comporte certes quelques défauts et longueurs, mais largement compensés par la justesse des dialogues et des jeux d'acteur des premiers et seconds rôles. Un scénario simple mais réaliste, une vraie histoire de crapule réaliste et non fantasmée. Bref c'était un bon moment de cinéma, j'attends le prochain film de La Rumeur avec impatience.
Un film que ne sera sans doute pas le porte étendard des 1er film femissarisé mais restera gravé dans le coeur des parias de ce monde. Pigalle est à l'honneur, porté par des talents devants et derrière la caméra. Focus sur un Paris cauchemardé par les agences de tourisme comme le meilleur contre argument des visions carte postale. Prix Fprecsci à l'appui, on attend la suite avec impatience.
Une narration fade, des images prises depuis une caméra portée à l'épaule qui donnent le mal de mer même sur des plans fixes, des dialogues pauvres, des acteurs décevants. Un sujet intéressant qui aurait pu être mieux traité, dommage.