Enfin ! Du rythme, du son, du jeu, un quartier, des gens, une histoire du quotidien, de la mélancolie, de la violence verbale, de l'amour précaire, des pauvres, des blancs, des noirs, des jaunes, des rouges... Tous les ingrédients réunis pour faire un grand et beau film de cinéma.
Un bon film. Parfois maladroit dans le jeu des acteurs mais ce qui amène une sensibilité étonnante : comme une impression d'être avec des vraies personnes, et non des personnages, conscientes d'être filmées mais restant elles mêmes. Un film qui est surtout porté par Reda d'une justesse époustouflante. Des petites longueurs, on a parfois du mal à voir où le réalisateur veut en venir. Mais globalement bien avec une belle bande son mais des dialogues parfois difficiles à comprendre... Les acteurs mâchent souvent leurs mots.
Le film de Hamé et Ekoué séduit par son désir de mettre en avant les « derniers parisiens » issus de cette culture populaire mais manque trop d’une structure narrative et d’une écriture solide pour relever le défi (...). Peut-être l’angle du documentaire aurait-il été plus pertinent.
Sentiment mitigé. D'un côté, le theme central (réinsertion) et le lieu (Pigalle) sont intéressants mais de l'autre, le film est long à vraiment démarrer et certains éléments nécessaires à la compréhension arrivent trop tard. Reda Ketab est impeccable mais on finit quand même par s'ennuyer un peu.
Reda Kateb incarne un homme sorti récemment de prison et travaillant dans le bar de son grand frère à Paris, dans le quartier de Pigalle. Il souhaite utiliser cet établissement afin d'y organiser des soirées et se faire ainsi une place dans l'événementiel. J'ai trouvé ce que ce film disposait d'un scénario plutôt intéressant, avec une certaine attention accordée aux personnages et aux relations qu'ils entretiennent. L’interprétation est d'ailleurs bonne, les acteurs étant crédibles. Toutefois, certains passages m'ont parus un petit peu flous et l'intrigue me semblait parfois construite de manière approximative. De ce fait, cela m'a empêché de m'investir complètement dans l'histoire.
film très dans l intrigue ou l environnement est plus intéressant que l histoire .bonne prestation des acteurs. les dernières 30 mon sont intéressantes sur la métamorphoser du quartier et les liens avec les acteurs
"...Alors ça va ou quoi... et toi, tranquille... Tu trinques un petit coup frérot... Vas'y on rigole cousin..."
Dans une bande annonce ça va, mais sur 1H42, j'te jure mon frère, même si ça fait vrai, c'est relou !
Porté par un jeu de qualité, j'ai poussé le film jusqu'au bout. Je cherche encore ce que Mélanie Laurent vient faire au milieu de tout ça, une erreur de casting digne d'un mauvais telefilm mais agréable à regarder.
PIGALLE LA NUIT. La rumeur court. Wesh wesh, regain de tension dans un Pigalle assagi. La place blanche à mauvaise mine. Les trottoirs sont vides, les vrais truands ont disparu et les maisons sont closes. De la haine dans un petit film qui sent la banlieue, ponctué par des dialogues hip hop. La routine en somme.
Quand La Rumeur passe de la musique au cinéma, on ressent autant d'authenticité que dans leur musique. Sans artifice ni scénario tape à l'œil, Hamé et Ekoué embarquent leurs potes, Reda Kateb, Slimane Dazi et Mélanie Laurent dans Les derniers parisiens, un film brut à l'image léchée. Au final, ce film parle de cette génération qui a grandit dans les banlieues et qui a été laissée de côté et mal vue, alors que se sont tous des gens comme les autres, avec des problèmes personnels pas forcément facile à gérer. Ceux qu'on suit ici n'ont pas toujours été très "clean" dans leur vie, mais ce film permet de mieux les comprendre et donne une vision enfin positive d'une partie de notre population toujours trop stigmatisée par les faits divers, et cela fait du bien.
Petite production Parisienne à ne pas manquer si vous aimés ce genre de film. L'ambiance est originale et le final tient toutes ses promesses. Bravo au groupe de rap controversé la rumeur d'avoir pris la caméra. Une réussite. 4 étoiles mérités. ----Février 2018----
Je crois êtres objectif vu l'enthousiasme de la salle après la diffusion. On a rarement filmé la capital avec autant de justesse, d'humanité. Le réalisme est saisissant, la lumière est belle et chose rare pour un 1er film tous les acteurs sont excellents. Un mention spéciale pour Slimane Dazi, acteur puissant et injustement sous-estimé. J'ai vu les derniers parisiens, ce jeudi et je ne regrette absolument pas. Les petites histoires font les plus grands films, celles qui s'évertuent à mettre en lumière un peuple que l'on ne filme plus, un argot que l'on entend plus. Je note que la tension est permanente et donne à cette fiction un rythme qui lui est propre. Bravo !
Un film qui est surtout porté par Reda d'une justesse époustouflante. Des petites longueurs, on a parfois du mal à voir où le réalisateur veut en venir. Mais globalement bien avec une belle bande son mais des dialogues parfois difficiles à comprendre... Les acteurs mâchent souvent leurs mots.
Un film que j’ai trouvé original. Nostalgique des films de gangsters à l’ancienne le film montre une espèce en voie de disparition, les petits voyous de quartier, comme la nature de ces quartiers justement ou les bars et vieux commerces sont remplacés par des restaurants à sushis ou pièges à touristes. Il n’a pas le côté lyrique ou enlevé qu’ont les films auxquels il fait visiblement référence, il fait en revanche plus témoignage, avec un côté documentaire qui est plaisant. Le film est en plus porté par le toujours impeccable Reda Kateb qui est un des acteurs les plus intéressant à l’heure actuelle.
Bof-bof ! J'ai assez vite regardé ce film d'un œil distant tant l'histoire n'offre pas réellement d'accroche. Les affres de la reconquête difficile d'un peu de territoire nocturne d'un ex-jeune caïd issu du "milieu" parisien maghrébin ne m'ont pas semblé convaincantes et je n'ai toujours pas compris en quoi le titre de ce film pouvait être en lien avec une quelconque réalité dépeinte. Certes, ce projet convenait à Reda et Slimane, encore que je n'ai pas trouvé qu'ils y étaient étincelants. Quant à Mélanie Laurent, on se demande pourquoi elle a pu se retrouver au casting !