J'ai bien aimé le film même s'il manque un peu d'émotion. L'histoire entre le personnage principal et son hamster est sympathique. On rentre dans ses pensées. L'histoire reste plutôt bien.
L'affiche annonce la filiation avec Xavier Dolan et David Cronenberg. Filiation lourde à porter et surtout à assumer. Stephen Dunn ne s'en sort qu'à moitié malgré les nombreuses belles et originales idées d'un scénario riche en pistes de réflexion (le désir amoureux à l'adolescence, l'assomption de son homosexualité face à son entourage, le passage à l'âge adulte face à des parents demissionnaires). Mais l'ensemble est alourdie par une mise en scène qui lorgne effectivement beaucoup trop vers Dolan dont une musique qui, si elle se révèle excellente dans ses choix, surjoue un peu la scène qu'elle illustre. Le parallèle ne s'en tient pas là puisque, parmi les acteurs principaux, figure Aliocha Schneider, copie conforme de son frère aîné qui figurait au générique de "Les amours imaginaires". Heureusement, Connor Jessup qui tient le rôle principal dégage une variété de sentiments très touchante.
En essayant d'imiter Xavier Dolan, Stephen Dunn réalise un film manquant de personnalité, alors qu'il donne l'impression de vouloir raconter un traumatisme personnel. C'est un peu toc, voire énervant par moment, mais les personnages sont plutôt bien croqués. On regardera avec attention son prochain opus, en espérant un style plus personnel.
Une fois qu'on aura souligné que Closet Monster traite de la quête identitaire et sexuelle d'un adolescent qui a subi un double traumatisme dans son enfance, que peut-on ajouter ? Qu'il y a comme un climat évanescent qui plane sur ce premier film d'un canadien de 29 ans, placé sous l'aile tutélaire de Xavier Dolan ? Et qu'il cherche la subtilité en prenant à rebours les clichés sur le sujet mais s'enferre quelque peu dans un symbolisme métaphorique aux allures de romantisme dépressif ? En dehors d'une séquence qui rappellera le caractère organique d'un certain Cronenberg, Closet Monster avance à tâtons, trop timoré dans ses objectifs et construit sur un ensemble de scènes, souvent coupés trop vite, dont aucune ne donne tout son jus. L'ensemble manque de fluidité, enserré entre réalisme et surnaturel et pâtit d'une interprétation globale tout juste correcte. Quant au hamster qui parle avec la voix d'Isabella Rossellini, il a toutes les apparences du "truc" mille fois vu de la conscience du jeune héros incarné en animal (ce qui nous change de l'ami imaginaire). En somme, cette chronique qui se veut originale reprend tous les oripeaux d'une trame éculée. S'il n'y avait cet esprit de sérieux qui exclut presque tout humour, on aurait pu lui accorder un demi-pouce levé pour l'effort d'essayer de renouveler le genre. Mais en l'occurrence, ce serait trop généreux.
Ce film est une merveille !! L'histoire est tellement juste, tellement bien joué. La mise en scène est subtile (cf les ongles) et permets de rentrer totalement dans le film pour comprendre l'évolution d'Oscar le personnage principale. Mention spéciale à la musique que j'ai adoré !
Une très bonne surprise que ce premier film canadien. Entre drame intimiste et séquences fantastiques, le film permet de parler de sujets importants comme l'homophobie. Les acteurs sont très mignons et la mise en scène vraiment réussie. A noter une bande originale excellente
Ce film est tout simplement un chef d'oeuvre, personnellement je l'ai trouvé magnifique et je le recommande à tous ceux qui sont intéressé par le synopsis. Vous ne perdrez pas votre temps ! Ce film permet de comprendre ce qui se passe de la tête d'un jeune adolescent gay, et la réalisation est fantastique.
Film surprenant ! Je ne m'attendais pas une seconde de l'histoire et on découvre une histoire sur un jeune homme qui se cherche et j'ai trouvé ça vraiment très bien ! Le film est associé avec une musique électronique que j'adore ... bonne surprise !
Le genre de film compliqué à appréhender, un peu un mélange entre teen-movie et film social à réalité complexée et complexante. Closet Monster a ce côté un peu questionnement de la vie d'un adolescent à la Xavier Dolan où ressemblant à pas mal de films qui ont fait une moisson dans les jeunes têtes d'adolescents entre 2000 et 2010. Une mise en scène classique, des personnages dont la cruauté, l'émerveillement l'inquiétude tendent à être super bien démontrées et ça l'est. Bon après c'est un film complexe...
closet monster est avant tout un portrait attachant d'un adolescent un peu trouble. le film a une ambiance particulière et un traitement original, notamment par sa mise en images et son côté imaginaire. malheureusement, sa fin un peu incompréhensible déçoit.
Pour les gays, il faut vraiment, vraiment, regarder ce magnifique Chef d'Œuvre, dans tout les films gay, c'est soi superflu, soi trop érotique, et 90% on trouve le clicher du gay folle, et efféminé... dans (closet monster) tu va être transporté dans un mande de beauté, de colère, de peur, de conscience, de profondeur, de jugement, de vérité... n'importe quel homo peu se identifié aux personnage de l'acteur principale (Oscar), jais passer 1h:30 de pure cinéma, celle qan a oublie de faire il a très langue temps.
Film excellent, la bande son est vraiment très bien travailler, l'esthétique du film aussi, il y'a des scène a couper le souffle, on passe par tout les émotions dans ce film, on ne s'ennuie pas un moment, on découvre La vie d'oscar, comment il vit son adolescence et comment il arrive a gérer tout ces émotions ainsi que ces traumatismes
La première scène nous fait comprendre qu'Oscar a été protégé notamment par son père qui lui envoie des "rêves" pour le border seulement lorsqu'il fait ses premières expériences avec la vie réelle (séparation des parents, meurtre d'un homosexuel), il se renferme sur lui-même dans son univers avec son hamster qui parle pour se protéger du monde extérieur. Cela ne l'empêche pas de grandir normalement, mais l'adolescence le fait tomber dans une crise identitaire avec tous les problèmes passés qui refont surface. Ce n'est pas un film sur l'homosexualité même si l'adolescent se pose des questions, c'est surtout un coming of age movie (film sur le passage à l'âge adulte) assez original dans sa façon d'aborder cette phase compliquée avec un traitement complet et une forme loin d'être négligée notamment la mise en scène et la bande-son efficaces ce qui fait de ce "Closet Monster" un film attachant, bien interprété, plaisant à suivre, et même parfois amusant.
Connor Jessup perfectionne le rôle qu'il avait commencé en 2013 dans Blackbird. Aliocha Schneider, la copie conforme de son frère ainé de six ans, Niels (aussi bel éphèbe que lui en tout cas), que l'on voit entre autre dans "les amours imaginaires" de Xavier Dolan. Closet Monster est avant tout un film sur la vision que donne les parents à leurs enfants concernant les gays, mais aussi la honte que vivrait un père d'avoir un fils homosexuel... Comment un enfant doit-il se comporter pour assumer sa sexualité tout en sachant qu'il sera rejeté par son père ? Une réalisation assez engagée, bien traitée, sans jamais tombé dans le cliché.