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Un visiteur
4,0
Publiée le 10 décembre 2016
très beau film poétique (couleurs, musiques, déclamations... ), un sujet brûlant bien mené sur les idées reçues, contre le racisme, et puis c'est drôle. On en sort joyeux et avec une pêche d'enfer ! J'irais le revoir avec plaisir
Un film relativement ennuyeux, avec des longueurs, des problèmes de rythmes. Un scénario assez peu crédible et très naïf. Une succession de clichés, des rôles très stéréotypés. Le pire reste quand même les dialogues... Du niveau d'un mauvais téléfilm. Au point que je me suis demandée si Djaïdani avait écrit son histoire en pensant s'adresser à un public de demeurés racistes. Auquel cas il manque sa cible. Et son scénario mériterait davantage une place sur TF1 un mercredi soir à 20h50. Néanmoins, on ne saurait nier les bonnes intentions de Djaïdani, Son film est porteur d'un message important, qui se doit d'être transmis, surtout à l'époque actuelle. Il aurait pu le diffuser ici avec un peu plus de subtilité, de finesse et moins de naïveté. Au lieu de nous balancer une avalanche de clichés pendant 1h30 .
Il est rappeur et il doit fuir Paris avant un concert à Marseille pour d'obscures raisons que le scénario ne parvient pas à rendre crédibles ; en face, il est vieux, aigri, désagréable, raciste, et il voudrait entreprendre une sorte de pèlerinage à travers les ports de France comme son peintre préféré, Joseph Vernet. Ce récit improbable de Rachid Djaïdani constitue une sorte de balade initiatique, certes à travers la France maritime du sud, mais surtout une promenade dans une succession de stéréotypes incroyables. Le couple Far'Hook et Serge ne fonctionne absolument pas, se réduisant à des caractères tout aussi opposés que réducteurs, des formes brutes de personnalité, sans nuance, ni subtilité. Les rencontres qui parsèment ce road-movie sont tout aussi grossières qu'improbables, cantonnées elles aussi dans des caricatures ridicules. On est très loin du très beau film de Kervern et Delépine "Mammuth" un peu similaire dans la forme, sinon qu'au lieu de voyager dans un camion, le héros roulait sur une moto. Seul Depardieu sauve ce film. Il donne sa patte tendre et généreuse au long-métrage, faisant oublier une esthétique du film, plus proche du clip de rap, que d'un long-métrage au service d'une réflexion sur le monde. "Tour de France" est passé à côté de son sujet. On préfère le réalisateur pour sa littérature ou, s'il devait continuer cette expérience cinématographique, on lui souhaite plus d'inspiration.
Un road movie tranquille qui se laisse porter par les flots. Nous avons droit à Gérard Depardieu en forme et juste dans son rôle, ce qui n'est pas toujours le cas. Un voyage agréable et inattendu !
Tour de France est un film gentillet. Quand aime comme moi Depardieu, on est amené à une certaine indulgence, mais en matière de road movie avec Gérard Depardieu j’ai préféré Mammuth… Far’Hook est un jeune rappeur de 20 ans. Suite à des embrouilles entre rappeurs, il est obligé de quitter Paris pour quelques temps. Son producteur, Bilal, lui propose alors de prendre sa place et d’accompagner son père Serge faire le tour des ports de France sur les traces du peintre Joseph Vernet. Tout oppose les deux hommes, l’un aime, la peinture du XVIII ièm siècle, l’autre les tagueurs du dix-huitième arrondissement...C’est un film plein de bons sentiments mais aussi de clichés. Rassembler un jeune arabe et un français de pure souche plutôt raciste est peut être original mais le propos manque sa cible…la mise en scène est maladroite, le montage est brouillon, certains plans font remplissage parce que c’est beau…et il est vrai que la France est belle notamment son littoral…Depardieu fait du Depardieu entre impudeur et délicatesse, en face de lui Sadek le jeune rappeur peut se montrer émouvant mais le plus souvent est dépassé… quant aux autres personnages , ils sont relativement inexistants…C’est un film facile et relativement prévisible. Plutôt déçu !!
un énième film sur le sujet de la rencontre entre un vieil aigri un tantinet raciste et un ado , ici sorti des cités et rappeur , le début est difficile mais bien sûr ils finissent par s' apprécier ! un festival de clichés , de bons sentiments et d'invraisemblances , le tout agrémenté de rap , de vieux tubes nostalgiques et de prestations chantées ( ? ) par depardieu . le prétexte de départ , le tour de france des ports peints naguère par joseph vernet est vite laissé dans l ' ombre . un film à oublier !
Gérard Depardieu, un tel patronyme donne de l'envergure à l'homme ou à l'acteur, et à l'acteur. Depardieu semble grossir toujours plus au fil de ses films. Il y a de la démesure dans ce corps massif. La rencontre avec le personnage de Far'Hook est improbable et c'est ce pourquoi elle nous touche. Entre mouvements de prestance et élans de tendresse, nous spectateurs, sommes touchés au vif. La proximité entre racisme et détresse est infime. Les préjugés sont les braises sur lesquelles soufflent ceux qui ont intérêt à diviser. L'art transcende les frontières. L'amour du verbe, l'esthétique picturale sont des voies d'accès à la sublimation. Du porc au port, de l'enfermement à la conquête de liberté, au volant d'un camion de chantier, c'est une traversée de la France : à travers la géographie, c'est la dimension historique, qui est convoquée. "être français", question délicate, que le faciès ne résout pas. Les regards directs et soutenus des deux compères sont impressionnants de vérité. Et puis, il y a cette façon de filmer de près, de très près, Serge qui peint, mais dont on ne verra que les modèles dont il s'inspire. Bravo Richard Djaïdani, continuez votre cinéma, qui décape les zones sombres de nos mentalités !
La rencontre improbable de Serge (Gérard Depardieu), un peintre qui part à la recherche des ports mis sur toile par Claude Joseph Vernet au XVIIIe siècle, et de Far'Hook (Sadek), un rappeur contraint de se mettre un peu au vert pour échapper à une vengeance de quartier. Serge, dont le fils Mathias s'est converti à l'Islam, accepte de mauvaise grâce la compagnie du rappeur. Mais leur pérégrination commune de port en port les transforme petit à petit l'un et l'autre. Les préjugés ne tiennent plus quand on accepte la rencontre. Le rappeur est un garçon sensible qui connaît "L'Albatros" de Baudelaire et le peintre ne retient pas ses larmes en entendant Serge Reggiani chanter "Le petit garçon". Certes il y a quelques maladresses dans la réalisation de ce film mais j'ai été non seulement plutôt convaincu mais touché au coeur par les personnages qu'il met en scène. 7,5/10
Très déçue par ce film comme par tous les derniers films avec Depardieu C'est un acteur immense, mais dernièrement il fait des mauvais choix. Il joue des personnages aigris qui se laissent aller Je reste toujours sa fan
J'ai vraiment beaucoup apprécié ce road movie à travers la France d'un sexagénaire et d'un jeune rappeur. C'est sympathique, bien vu, bien traité, marrant, dramatique et émouvant à la fois. J'ai passé un bon moment et je recommande ce film.
Un film porteur d'un message et il le porte bien. Le spectateur se laisse facilement entraîner comme témoin de ce - tour à tour - face à face puis côte à côte des deux personnages principaux. Et y a vraiment plein de choses à discerner en arrière-plan dans ce scénario, tout en subtilité, tout en délicatesse, tout en sensibilité. C'est un film qui se raconte assez peu mais qui se regarde et... s'apprécie. Les complexes cinématographiques le programment dans leur plus petite salle. Mais force est de constater qu'elle est pleine du fait certainement d'un bouche à oreille favorable qui remplace la promotion et le soutien médiatiques dont ce film ne bénéficie pas. Même ici sur Allociné, il n'est pas affiché en tête de sélection et bénéfice encore d'assez peu de critiques : 89 à l'heure ou j'écris avec un moyenne de 3,2 et une note 3 étoiles très majoritaire ; c'est tout à fait ça et ça vient d'un véritable public. Qu'on se le dise.
Un jeune rappeur est contraint de se faire discret après une grave altercation à Paris. Afin de se faire oublier, il part en province afin de servir de chauffeur au père d'un ami qui fait la tournée des ports de France pour les peindre. Ce film traite de la thématique classique des préjugés avec la confrontation entre un vieil homme face à quelqu'un les incarnant. Néanmoins, j'ai apprécié la manière dont cela a été fait. Les rapports entre les personnages incarnés par Gérard Depardieu et Sadek se développent avec crédibilité et leur évolution paraît naturelle et sincère. Plusieurs passages fonctionnent très bien en faisant preuve de sobriété et en évitant de sombrer dans le mélodramatique.