AlloCiné
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Votre avis sur Tour De France ?
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Victor A.
Detestable. Ce film fait passer les français pour des racistes et les rappeurs pour des incultes. De plus la relation entre Sadek et Depardieu est incompréhensible. Heureusement la deuxième partie du film est légèrement meilleure.
benoitG80
"Tour de France" véritable aventure improbable faite de bric et de broc, est à travers ce road-movie aux 4 coins de l'hexagone, une très belle rencontre simple, lumineuse de deux êtres que tout divise et oppose...
Ou autrement dit, une leçon de sagesse de Rachid Djaïdani qui invite à la réflexion et à la remise en question !
Au départ de cette histoire, se situent un rappeur en mauvaise passe et un homme frustre et fermé en apparence, tous deux aux aspirations et aux idées totalement aux antipodes...
L'un se sent comme piégé dans ce quartier où il n'a plus de repère tandis que l'autre sensible, plus délicat est désarmé face à ce qu'il espérait être une aide ou un réconfort...
Après un début plutôt cahotant, cette confrontation impensable fera ensuite des petites merveilles !
Car de voir ces deux hommes se découvrir mutuellement, révélera des instants assez magiques qui nous laisseront dans des moments de grâce plutôt rares vus sous cet angle, il faut bien le dire.
Aux manœuvres, Gérard Depardieu a pour ce faire, la stature, les épaules et le... regard !
Quel homme quand même, quelle présence énorme dans cette façon de se poser, ou de simplement plisser les yeux et d'observer...
Tout est là, dans cette attitude qu'il a à assimiler, voire digérer ce Far'Houk sorti de nulle part, dans cette façon de s'y frotter et de s'y fritter de toute part, de le rudoyer de tous côtés avant d'ouvrir son esprit et son cœur pour l'absorber et l'aimer...
Un travail de connaissance, un travail sur soi qu'il sera ici passionnant de suivre pas à pas, tranquillement au fil des étapes et des nouvelles rencontres de ce périple !
L'autre versant, c'est bien sûr ce formidable Sadek qui interprète un Far'Houk à la personnalité touchante, alors que ce dernier se trouve totalement dérouté face à un Serge brut de décoffrage, et pourtant si poète à ses heures quand il est face à ses pinceaux !
La musique et la peinture, mais pas n'importe lesquelles se rencontrent ainsi aux hasards des haltes programmées pour les besoins créatifs de Serge !
Un beau programme en soi, qui va nous plonger dans des instants uniques, remplis d'émotions et d'un humour subtil et différent.
Chemin faisant nos deux compères vont donc laisser tomber leur carapace et se livrer tels qu'ils sont, avouant leurs faiblesses et leurs manques, et surtout offrant mine de rien leurs atouts, leur générosité et leur écoute !
Une complicité va naître doucement, laissant poindre petits bouts par petits bouts une entente, dont chaque étape va ne faire que la renforcer, sans pour autant tomber dans une candeur ou une naïveté redoutée.
Le caractère trempé des deux énergumènes saura en effet jusqu'au bout donner le sel nécessaire à quelques étincelles inévitables, mais au bout du compte, quel parcours dans tous les sens du terme !
Du cinéma positif comme on l'aime, qui séduit le spectateur au tournant, sans crier gare et sans esbroufe, car ce film de Rachid Djaïdani invite à l'ouverture et à la tolérance, il est intelligent et utile à tous les plans, ce dont on ferait bien de s'inspirer pour abolir préjugés et préconçus de toutes sortes, qui ne sont qu'incitation à la méfiance, à la peur et à la discrimination, vecteurs de danger et de haine pour toutes formes de société...
Ou autrement dit, une leçon de sagesse de Rachid Djaïdani qui invite à la réflexion et à la remise en question !
Au départ de cette histoire, se situent un rappeur en mauvaise passe et un homme frustre et fermé en apparence, tous deux aux aspirations et aux idées totalement aux antipodes...
L'un se sent comme piégé dans ce quartier où il n'a plus de repère tandis que l'autre sensible, plus délicat est désarmé face à ce qu'il espérait être une aide ou un réconfort...
Après un début plutôt cahotant, cette confrontation impensable fera ensuite des petites merveilles !
Car de voir ces deux hommes se découvrir mutuellement, révélera des instants assez magiques qui nous laisseront dans des moments de grâce plutôt rares vus sous cet angle, il faut bien le dire.
Aux manœuvres, Gérard Depardieu a pour ce faire, la stature, les épaules et le... regard !
Quel homme quand même, quelle présence énorme dans cette façon de se poser, ou de simplement plisser les yeux et d'observer...
Tout est là, dans cette attitude qu'il a à assimiler, voire digérer ce Far'Houk sorti de nulle part, dans cette façon de s'y frotter et de s'y fritter de toute part, de le rudoyer de tous côtés avant d'ouvrir son esprit et son cœur pour l'absorber et l'aimer...
Un travail de connaissance, un travail sur soi qu'il sera ici passionnant de suivre pas à pas, tranquillement au fil des étapes et des nouvelles rencontres de ce périple !
L'autre versant, c'est bien sûr ce formidable Sadek qui interprète un Far'Houk à la personnalité touchante, alors que ce dernier se trouve totalement dérouté face à un Serge brut de décoffrage, et pourtant si poète à ses heures quand il est face à ses pinceaux !
La musique et la peinture, mais pas n'importe lesquelles se rencontrent ainsi aux hasards des haltes programmées pour les besoins créatifs de Serge !
Un beau programme en soi, qui va nous plonger dans des instants uniques, remplis d'émotions et d'un humour subtil et différent.
Chemin faisant nos deux compères vont donc laisser tomber leur carapace et se livrer tels qu'ils sont, avouant leurs faiblesses et leurs manques, et surtout offrant mine de rien leurs atouts, leur générosité et leur écoute !
Une complicité va naître doucement, laissant poindre petits bouts par petits bouts une entente, dont chaque étape va ne faire que la renforcer, sans pour autant tomber dans une candeur ou une naïveté redoutée.
Le caractère trempé des deux énergumènes saura en effet jusqu'au bout donner le sel nécessaire à quelques étincelles inévitables, mais au bout du compte, quel parcours dans tous les sens du terme !
Du cinéma positif comme on l'aime, qui séduit le spectateur au tournant, sans crier gare et sans esbroufe, car ce film de Rachid Djaïdani invite à l'ouverture et à la tolérance, il est intelligent et utile à tous les plans, ce dont on ferait bien de s'inspirer pour abolir préjugés et préconçus de toutes sortes, qui ne sont qu'incitation à la méfiance, à la peur et à la discrimination, vecteurs de danger et de haine pour toutes formes de société...
Un très beau film de Rachid Djaïdani. Road-Movies à la Depardieu, on voyage, on bouffe, on évolue et c'est beau. Un beau duo entre Depardieu et Sadek. Belle mise en scène, belle photo, bonne musique, c'est simple et magnifique.
Un film riche qui livre un beau message de fraternité en mettant en scène une amitié entre deux hommes que tout semble opposer. Il met à mal certains clichés sans être moralisateur, c'est une belle réussite !
La faiblesse de la réalisation et de la mise en scène rend le film encore plus perfectible qu'il ne pouvait l'être. Pourtant, Tour de France réussit à faire lier une relation entre le gigantesque acteur qu'est Gerard Depardieu au novice, le rappeur Sadek. Entre les deux, la relation est conflictuel, entre un homme vieilli, aigri, raciste face à un jeune rappeur de cité. A vrai dire, on a du mal à comprendre pour qui était destiné ce film tant la réalisation est saccadée, joue entre deux milieux. Pourtant, le film est intéressant. Rien de plus...
7eme critique
Confrontant leurs idées en matière d'art, de politique, de gastronomie, et développant peu à peu de l'empathie l'un pour l'autre, ces deux français que tout opposerait à première vue, partageront, sous ce choc des générations et des cultures, une belle complicité sur écran. "Tour de France" intervient comme un message de tolérance en combattant les préjugés pour évoquer le désormais fameux "vivre-ensemble". "Yo Yo ! Bang Bang".
framboise32
Tour de France est un road movie, une rencontre entre deux personnages sur le thème de la tolérance, du conflit des générations et du vivre ensemble. L’histoire de « Far’Hook », un jeune rappeur contraint de quitter paris et de Serge le père d’un ami de Far’Hook, un homme raciste et aigri . Serge a décidé à faire le tour de tous les ports de France à la manière du peintre Joseph Vernet. Far’Hook lui sert de chauffeur. Les débuts de la cohabitation sont difficiles. Farouk a du mal à encaisser les différentes « attaques » racistes de Serge. Quant à Serge il ne comprend pas le rap et le considère comme du bruit. Ils vont finir par s’apercevoir qu’ils écoutent parfois les memes titres
Les deux hommes vont apprendre à se connaître, Far’Hook va assister Serge dans son road movie et Serge va se détendre et finir par se confier. Les deux hommes finissent par s’apprécier. Un incident dans la rue va amener Serge à défendre son jeune ami « arabe ».
Gérard Depardieu est magnifique, physiquement une force de la nature mais son personnage cache une sensibilité et des blessures. Depardieu est parfait. L’acteur interprète avec beaucoup d’émotion ce personnage. Par exemple, La scène ou il chante Je suis malade de Serge Lama, en écoutant en pleine mer la voix de sa femme morte est superbe. Le rappeur Sadek, est le jeune rappeur qui suit Serge. Il donne parfaitement la réplique à Depardieu. Il interprète avec beaucoup de pudeur son personnage face à Depardieu
Le thème du sujet a déjà été abordé à plusieurs reprises. Si on n’est pas forcément captivés au début du film, on finit par succomber au charme du duo. L’histoire est un peu naïve mais ne manque pas de charme grâce à la présence de Gérard Depardieu. Tour de France, malgré ses faiblesses, est une sorte de parenthèse calme et positive.
Les deux hommes vont apprendre à se connaître, Far’Hook va assister Serge dans son road movie et Serge va se détendre et finir par se confier. Les deux hommes finissent par s’apprécier. Un incident dans la rue va amener Serge à défendre son jeune ami « arabe ».
Gérard Depardieu est magnifique, physiquement une force de la nature mais son personnage cache une sensibilité et des blessures. Depardieu est parfait. L’acteur interprète avec beaucoup d’émotion ce personnage. Par exemple, La scène ou il chante Je suis malade de Serge Lama, en écoutant en pleine mer la voix de sa femme morte est superbe. Le rappeur Sadek, est le jeune rappeur qui suit Serge. Il donne parfaitement la réplique à Depardieu. Il interprète avec beaucoup de pudeur son personnage face à Depardieu
Le thème du sujet a déjà été abordé à plusieurs reprises. Si on n’est pas forcément captivés au début du film, on finit par succomber au charme du duo. L’histoire est un peu naïve mais ne manque pas de charme grâce à la présence de Gérard Depardieu. Tour de France, malgré ses faiblesses, est une sorte de parenthèse calme et positive.
Un beau film touchant et véhiculant un vrai message.
Très belles interprétation et réalisation ainsi qu'une bonne BO.
A voir en vod si pas vu au cinéma Comme moi.....!
Très belles interprétation et réalisation ainsi qu'une bonne BO.
A voir en vod si pas vu au cinéma Comme moi.....!
FaRem
Une rencontre improbable, mais surtout enrichissante pour ces deux hommes totalement différents qui vont apprendre à se connaître et faire tomber les clichés qu'ils ont l'un sur l'autre. Le film est presque un documentaire, il y a pas mal de moments creux et de longueurs lorsque les deux passent d'un endroit à un autre, mais entre ça, on assiste à de bons petits instants de vie parfois amusants et touchants durant lesquels les deux partagent de nombreuses choses et abordent pas mal de thèmes. Il y a des choses un peu superflues et l'histoire fil rouge sur le "règlement de comptes" n'est pas vraiment intéressante et heureusement, elle ne sert que de prétexte, mais à part ça, c'est un bon petit film qui m'a agréablement surpris, car vraiment, je n'en attendais rien. C'est un film qui comporte des clichés même si beaucoup sont "cassés" avec humour et c'est plein de bons sentiments, mais c'est un film plaisant à suivre qui doit tout à Gérard Depardieu et Sadek qui sont, tous les deux, convaincants et forment un binôme attachant.
Ambiance generale sordide
je vais pas au cinema pour voir ce qu"on voit et entend en rue au quotidien
Mauvais choix de ma part et mal cerné le scénario
Perdu temps et argent
je vais pas au cinema pour voir ce qu"on voit et entend en rue au quotidien
Mauvais choix de ma part et mal cerné le scénario
Perdu temps et argent
Un très bon film avec Gérard Depardieu qui joue merveilleusement bien le rôle d'une personne intolérante qui accompagne Sadek au cours d'un périple.
spoiler:
Depardieu ayant la peinture comme passion, il peindra tout au long du film les différents ports qu'il observera tandis que Sadek l'accompagne jusqu'à Marseille pour rapper sur scène.
Ce film montre bien l'évolution d'un personnage raciste vers la tolérance.
Ce film montre bien l'évolution d'un personnage raciste vers la tolérance.
Gentillet sans plus, bien interprété mais un peu mou dans sa réalisation, un film qui se laisse malgré tout regarder avec plaisir.
le beur et le bourru gentil film qui veut parler de racisme de religion de pauvreté , c'est du déjà vu avec des clichés éculés , des scènes rabâchées . Le brave Gérard essaye de tenir sa place de vieux raciste qui chante la Marseillaise en rap et peint des ports , le jeune déphasé ne sait pas ou il se situe , le scénario intéressant n'est pas toujours a la hauteur. mais bravo au chef opérateur qui a su donner de très belles images.
Un genre de road-movie très réussi, plein de charme et de candeur malgré pas mal de maladresses dans le découpage brouillon. Un Depardieu impérial face à un Sadek qui tient son rôle surtout dans le registre sensible. La coexistence d’un produit FN et d’un jeune de la cité est pacifique, souvent drôle et tend peu à peu vers la complicité et l’amitié. C’est un peu bisounours et plein de bonnes questions bateaux mais ça fait du bien et c’est bien plus pédagogique que tant de films à message. Enfin, si le montage, répétons-le, est très chaotique, la caméra reste très habile, tant dans des gros plans presque macro (non Depardieu n’est pas boutonneux !) que des zooms sur les petites beautés de la vie. Un œil de peintre.
Super, j'ai retrouvé le Depardieu de Mammuth ! Tendre et décalé, quelques petits moments de pur bonheur...
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