AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
2,8
488 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Tour De France ?
5
3 critiques
4
21 critiques
3
23 critiques
2
10 critiques
1
3 critiques
0
4 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
PLR
Un film porteur d'un message et il le porte bien. Le spectateur se laisse facilement entraîner comme témoin de ce - tour à tour - face à face puis côte à côte des deux personnages principaux. Et y a vraiment plein de choses à discerner en arrière-plan dans ce scénario, tout en subtilité, tout en délicatesse, tout en sensibilité. C'est un film qui se raconte assez peu mais qui se regarde et... s'apprécie. Les complexes cinématographiques le programment dans leur plus petite salle. Mais force est de constater qu'elle est pleine du fait certainement d'un bouche à oreille favorable qui remplace la promotion et le soutien médiatiques dont ce film ne bénéficie pas. Même ici sur Allociné, il n'est pas affiché en tête de sélection et bénéfice encore d'assez peu de critiques : 89 à l'heure ou j'écris avec un moyenne de 3,2 et une note 3 étoiles très majoritaire ; c'est tout à fait ça et ça vient d'un véritable public. Qu'on se le dise.
La présence du réalisateur dans une petite salle du quartier de La Bocca après la projection du film au moment du festival de Cannes nous avait donné encore plus envie de croire aux bons sentiments.
Il nous avait parlé avec chaleur de sa reconnaissance envers son grand homme : Depardieu, alias « Tonton »qui s’est révélé d’une belle générosité et d’une énergie irradiante, renouant avec ses origines prolétaires.
L’issue du voyage de deux personnages que tout éloigne est prévisible, avec réconciliation père/fils, maçon minoritaire dans son quartier et arabe victime de tous les clichés.
Mais l’opposition n’est pas celle de Serge Lama contre le rap; Reggiani pose ses notes à côté du slam.
Depardieu et Sadek passent d’un port à l’autre sur les traces du peintre Horace Vernet,
Horace Vernet (!) qui représenta sous Louis XV les places fortes de la France, pour l’un,
alors que l’autre conduit le « beauf » -qui mérite-d’être-connu pour échapper à des embrouilles de quartier.
Il nous avait parlé avec chaleur de sa reconnaissance envers son grand homme : Depardieu, alias « Tonton »qui s’est révélé d’une belle générosité et d’une énergie irradiante, renouant avec ses origines prolétaires.
L’issue du voyage de deux personnages que tout éloigne est prévisible, avec réconciliation père/fils, maçon minoritaire dans son quartier et arabe victime de tous les clichés.
Mais l’opposition n’est pas celle de Serge Lama contre le rap; Reggiani pose ses notes à côté du slam.
Depardieu et Sadek passent d’un port à l’autre sur les traces du peintre Horace Vernet,
Horace Vernet (!) qui représenta sous Louis XV les places fortes de la France, pour l’un,
alors que l’autre conduit le « beauf » -qui mérite-d’être-connu pour échapper à des embrouilles de quartier.
Film tendre et maladroit aux cadrages incertains cependant rondement mené par un scénario truffé d'idées et de couleurs variées. Tour d'une France clichée mais touchante.
tour de France, je pourrai le décrire tel un road movie entre deux personnalités diamétralement opposé, de par leur âges et leur vision de vie.
l'un est un rappeur réputé, cherchant à se faire oublier avant un grand concert suite à une embrouille avec un autre rappeur.
L'autre un vieux (au sens abstrait et figuré du terme) qui en froid avec son producteur de fils cherchera à prendre le large pour partir peindre comme Vernet avant lui les 10 ponts, le premier sera son chauffeur à travers se pèlerinage artistique.
Adorant le rap, l'art et la culture française j'ai pris du plaisir à suivre les deux protagonistes à travers leurs voyages, l'on s'aperçoit du changement drastique dans la tête du personnages de Depardieu tout au long du film, sans que sont personnages perdent son côtés bourru et révolutionnaire.
J'ai aimé l'interprétation de Sadek, il démontre le parallèle entre le rappeur et l'homme, ces deux entités sont pleinement mis à jour et il les laisses éclatés en étant naturel.
Le film est superbement filmé, les scènes de freestyles et celles ou l'on découvres des endroits tout au long du film à l'aide d'un portable qui donne quelque chose en plus a ces scènes.
La mise en scène est intéressante, la direction d'acteur est bien faite, hormis quelque détails ce film et intéressent et fait réfléchir.
l'un est un rappeur réputé, cherchant à se faire oublier avant un grand concert suite à une embrouille avec un autre rappeur.
L'autre un vieux (au sens abstrait et figuré du terme) qui en froid avec son producteur de fils cherchera à prendre le large pour partir peindre comme Vernet avant lui les 10 ponts, le premier sera son chauffeur à travers se pèlerinage artistique.
Adorant le rap, l'art et la culture française j'ai pris du plaisir à suivre les deux protagonistes à travers leurs voyages, l'on s'aperçoit du changement drastique dans la tête du personnages de Depardieu tout au long du film, sans que sont personnages perdent son côtés bourru et révolutionnaire.
J'ai aimé l'interprétation de Sadek, il démontre le parallèle entre le rappeur et l'homme, ces deux entités sont pleinement mis à jour et il les laisses éclatés en étant naturel.
Le film est superbement filmé, les scènes de freestyles et celles ou l'on découvres des endroits tout au long du film à l'aide d'un portable qui donne quelque chose en plus a ces scènes.
La mise en scène est intéressante, la direction d'acteur est bien faite, hormis quelque détails ce film et intéressent et fait réfléchir.
un grand film pas du tout cliché, depardieu est génial et sadek aussi, ce film est touchant et tolérant.
Le sujet aurait pu être casse-gueule, le choix des acteurs bancal, le scénario mainte fois ressassé... et pourtant, Rachid Djaïdani surprend, séduit et convainc par l'intelligence de son propos.
Depardieu déploie un jeu tout en générosité face au jeune Sadek, à l'interprétation saisissante. Le "monstre sacré" du cinéma se fait agneau, bienveillant, discret. Le voici ouvrier esseulé, passionné d'art et raciste. Face à lui, un autre passionné - sa passion à lui est celle des mots -, un autre déçu, un autre écorché. Une rencontre "musclée", des conversations animées, des regards qui se croisent, le dialogue qui se noue, et une complicité naissante teintée de peinture, de poésie et d'écoute.
Depardieu déploie un jeu tout en générosité face au jeune Sadek, à l'interprétation saisissante. Le "monstre sacré" du cinéma se fait agneau, bienveillant, discret. Le voici ouvrier esseulé, passionné d'art et raciste. Face à lui, un autre passionné - sa passion à lui est celle des mots -, un autre déçu, un autre écorché. Une rencontre "musclée", des conversations animées, des regards qui se croisent, le dialogue qui se noue, et une complicité naissante teintée de peinture, de poésie et d'écoute.
Christoblog
Tour de France est le parfait exemple du film sympatique et raté.
Donner le rôle d'un beauf raciste à Gégé et celui d'un gentil rebeu à un rappeur à la gueule d'ange est une idée de casting à la fois brillante et somme toute assez évidente.
Le scénario, d'une faiblesse insigne, ne fait que dérouler paresseusement le contraste fondateur du film : ces deux-là vont bien sûr s'engueuler, puis se rapprocher, puis s'entraider sur l'air de "On est tous les deux Français".
Le film est politiquement d'une correction irréprochable. Cinématographiquement, il ne vaut pas tripette, et présente la triste caractéristique de nous infliger l'image d'un Depardieu bien poussif, improvisant un rap sur ... la Marseillaise.
Emaillé d'effets de styles incongrus (la peinture verte) et de gentils clichés, le film ne vaut (un peu) que par l'idée d'insérer le peintre Claude Joseph Vernet dans l'intrigue. Il est très loin d'égaler le premier film de Rachid Djaïdani, Rengaine, beaucoup plus inventif et percutant.
Donner le rôle d'un beauf raciste à Gégé et celui d'un gentil rebeu à un rappeur à la gueule d'ange est une idée de casting à la fois brillante et somme toute assez évidente.
Le scénario, d'une faiblesse insigne, ne fait que dérouler paresseusement le contraste fondateur du film : ces deux-là vont bien sûr s'engueuler, puis se rapprocher, puis s'entraider sur l'air de "On est tous les deux Français".
Le film est politiquement d'une correction irréprochable. Cinématographiquement, il ne vaut pas tripette, et présente la triste caractéristique de nous infliger l'image d'un Depardieu bien poussif, improvisant un rap sur ... la Marseillaise.
Emaillé d'effets de styles incongrus (la peinture verte) et de gentils clichés, le film ne vaut (un peu) que par l'idée d'insérer le peintre Claude Joseph Vernet dans l'intrigue. Il est très loin d'égaler le premier film de Rachid Djaïdani, Rengaine, beaucoup plus inventif et percutant.
Le réalisateur nous raconte le choc des cultures. Deux hommes de même condition sociale, de deux générations différentes, deux univers différents, et pourtant si semblables. C'est aussi la découverte d'une autre France, celle que les franciliens connaissent si mal, celle que les "vieux" connaissent si mal. Ce film se veut une fable moderne. Sadek y est très touchant, très prometteur dans le 7ème art; Depardieu reste maître.
traversay1
Un rappeur de 20 ans et un vieil ours, vaguement raciste, font la route ensemble le long des rivages français. Par quelle astuce de scénario ? Déjà le bât blesse mais la minceur de l'argument n'est que le moindre des défauts de Tour de France, road-movie candide et maladroit. Bien entendu, les intentions sont louables : c'est en parlant, en s'écoutant et en s'apprivoisant que les préjugés tomberont. D'accord, mais on aurait aimé moins de naïveté dans le traitement et des idées de mise en scène véritables plutôt que des expérimentations esthétiques surgies de nulle part et qui ne servent qu'à masquer, de façon très gauche, l'épaisseur très réduite de l'intrigue. Certes, Depardieu a quelques fulgurances dans ce désert narratif mais sa faconde ne suffit pas à excuser les insuffisances criantes du film.
Un beau film touchant et véhiculant un vrai message.
Très belles interprétation et réalisation ainsi qu'une bonne BO.
A voir en vod si pas vu au cinéma Comme moi.....!
Très belles interprétation et réalisation ainsi qu'une bonne BO.
A voir en vod si pas vu au cinéma Comme moi.....!
Très déçu. J'attendais tout autre chose, après "Rengaine" (que je garde précieusement en avant dans ma vidéothèque). C'était un bijoux ton premier film Rachid. Mais là... Tout ce qui faisait mouche, toute la percussion de ton premier long, on ne la retrouve malheureusement pas. "Tour de France", c'est convenu, cliché, et souvent ennuyeux. La encore, l'humour des répliques de ton premier long n'y est pas. On comprend aussi très vite visuellement, que nous ne sommes plus dans ce cinéma si charmant, si viscérale qu'il pût l'être. Le scénario est assez simple comme pour le premier. Mais ce que tu avais su si bien réussir avec "Rengaine" en sublimant ce Roméo et Juliette de "quartier" de manière moderne, cette fois ci ça ne passe pas. Une chose est sur, je vais rester attentif à ton travail Rachid, car malgré tout, ton cinéma me parle. Ton cinéma va à la rencontre de la différence. Il rapproche des mondes, et des cultures différentes. Il incite au dialogue. Et cela, on a besoin, particulièrement en ce moment.
7eme critique
Confrontant leurs idées en matière d'art, de politique, de gastronomie, et développant peu à peu de l'empathie l'un pour l'autre, ces deux français que tout opposerait à première vue, partageront, sous ce choc des générations et des cultures, une belle complicité sur écran. "Tour de France" intervient comme un message de tolérance en combattant les préjugés pour évoquer le désormais fameux "vivre-ensemble". "Yo Yo ! Bang Bang".
un grand film
de grands comédiens
un belle révélation
décapant
vif
un beau voyage dans notre France
a voir
de grands comédiens
un belle révélation
décapant
vif
un beau voyage dans notre France
a voir
Il est rappeur et il doit fuir Paris avant un concert à Marseille pour d'obscures raisons que le scénario ne parvient pas à rendre crédibles ; en face, il est vieux, aigri, désagréable, raciste, et il voudrait entreprendre une sorte de pèlerinage à travers les ports de France comme son peintre préféré, Joseph Vernet. Ce récit improbable de Rachid Djaïdani constitue une sorte de balade initiatique, certes à travers la France maritime du sud, mais surtout une promenade dans une succession de stéréotypes incroyables. Le couple Far'Hook et Serge ne fonctionne absolument pas, se réduisant à des caractères tout aussi opposés que réducteurs, des formes brutes de personnalité, sans nuance, ni subtilité. Les rencontres qui parsèment ce road-movie sont tout aussi grossières qu'improbables, cantonnées elles aussi dans des caricatures ridicules. On est très loin du très beau film de Kervern et Delépine "Mammuth" un peu similaire dans la forme, sinon qu'au lieu de voyager dans un camion, le héros roulait sur une moto. Seul Depardieu sauve ce film. Il donne sa patte tendre et généreuse au long-métrage, faisant oublier une esthétique du film, plus proche du clip de rap, que d'un long-métrage au service d'une réflexion sur le monde. "Tour de France" est passé à côté de son sujet. On préfère le réalisateur pour sa littérature ou, s'il devait continuer cette expérience cinématographique, on lui souhaite plus d'inspiration.
Gentillet sans plus, bien interprété mais un peu mou dans sa réalisation, un film qui se laisse malgré tout regarder avec plaisir.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse