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Ykarpathakis157
4 708 abonnés
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2,0
Publiée le 12 juillet 2021
Sparrows est une histoire islandaise sur le passage à l'âge adulte d'un adolescent qui emménage chez son père dont il est séparé lorsque sa mère part en Afrique. Le début du film semble assez moyen mais la seconde moitié devient plus sombre quand le garçon expérimente le sexe et la drogue. Pour moi cela m'a vraiment rebuté et m'a donné envie d'arrêter de le regarder. J'ai aimé quelques-unes de ses actions à la fin qui montrent le pardon et l'acceptation la responsabilité mais l'ensemble m'a paru plutôt déprimant. Si vous êtes comme moi et que vous avez tendance à ne pas aimer les films qui traitent des aspects les plus sombres de la vie comme des drogues de l'alcoolisme ou des viols ce film vous déplaira. Mais si vous aimez le réalisme brutal dans les films regardez-le...
Scénariste, Rúnar Rúnarsson déroule sans surprise durant les deux premiers tiers de Sparrows le récit d'une relation père-fils perturbée. Le canevas narratif ne déroge pas à un traitement classique et chronologique : un fils en quête de repères, un père divorcé et alcoolique. Réalisateur, Rúnarsson use épisodiquement de la beauté des paysages naturels du nord de l’Islande. Quelques lieux peu communs seront le cadre de séquences dans lesquelles le metteur en scène cherche et trouve une certaine inspiration formelle. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/la-rochelle/2019-2/
Un petit bijou, très beau, aussi bien visuellement qu'à travers son histoire : Ari est un adolescent doté d’une voix exceptionnelle qui lui ouvre les portes de la chorale. Sa mère, qui doit aller à l’étranger, décide de le faire quitter son confort citadin de Reykjavik pour aller se perdre dans les fjords auprès de son père, un alcoolo notoire, pas très gâté par la vie, et vivant dans un milieu où les gens sont en général vite endurcis par la vie. Le film joue très bien sur le décalage entre les deux milieux sociaux et les habitudes qui leurs sont propres. Evidemment la présence du jeune et bel adolescent détonne dans un milieu où l’on valorise une virilité ostentatoire. Il apprendra progressivement le métier d’adulte auprès des locaux, donnant le coup de main au locaux et faisant son initiation sentimentale, tout en étant confronté à la solitude de l'endroit. En voyant ce film, on comprend tout l’intérêt des festivals, qui offrent une visibilité à des films, tel ce long métrage islandais, qui seraient passés totalement inaperçus sans ce coup de pouce. Bref, un des meilleurs films de 2016, comme vous pouvez le voir dans mon classement des meilleurs films de l'année sur mon blog, où se trouvent également des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques uns des films de l'année : 7emeart.wordpress
Des paysages fabuleux, des acteurs qui jouent juste, des moments drôle, dur, émouvant ou contemplatif. j'ai vraiment aimé ce film et vu les critiques des autres spectateurs je tiens à le dire et je vous invite à vous faire votre propre avis en le visionnant.
Après le très beau Béliers l'année dernière, Sparrows vient confirmer mon engouement pour les productions scandinaves. Ce film islandais qui doit beaucoup à la beauté de ses paysages est une œuvre d'une grande sensibilité sur le désenchantement adolescent. Froid, lent et sans concession, Sparrows évite le piège du misérabilisme dans lequel on aurait pu avoir tendance à l'enfermer. Le final sordide est même contrebalancé par un dernier plan plein d'espoir. Evitant le piège du réalisme social, Runar Runarsson livre une œuvre à la fois austère et lumineuse. Alors, certes, l'intrigue et le traitement des personnages n'est pas d'une grande originalité, mais la sincérité des interprètes, la beauté du cadre et le mélange harmonieux d'austérité et de sensibilité finissent par apporter l'adhésion. Et la BO (signé le guitariste de Sigur Rose) est sublime.
Ne vous méprenez pas sur le nom du film, point de Jack Sparrow à l'horizon, ni de pirate des Caraïbes en vue. Par contre, c'est l'occasion de retrouver nos amis islandais - quart de finaliste héroïque du dernier euro - apprenant au monde entier l'art du clapping. Maintenant que les présentations sont faites : de quoi qu'ça cause ? Comme l'indique le synopsis, on suit les retrouvailles d'Ari avec son alcoolique de père, dans sa région natale où les distractions sont pour le moins rares.
Mille millions de mille sabords
Mais quel ennui mortel
Si notre héros se fait suer dans ce pays ou l'on ne voit jamais la nuit, ni le soleil soit dit en passant, meublant ses journées entre descente de bière, tentative d'intégration avec les jeunes du coin, dépucelage et un job d'été dans l'usine de poisson ; nous aussi, on sombre dans l'ennui, la bière en moins...
J'ai hésité à quitter la salle, mais de par mon positionnement en bout de rang - coincée contre le mur - je n'ai pas osé déranger tous mes voisins, dans le tout nouveau, tout beau American Cosmograph (ex-Utopia).
jusqu'à la 90ème minute... et le choc des images !
L'avant dernière scène (qui n'est pas sans rappeler breaking the waves de Lars von Trier par sa violence et son horreur) est à vous dégoûter de la nature humaine. La dernière (d'une grande beauté) vous permet de reprendre votre souffle et peut-être, je dis bien peut-être, mieux comprendre le propos du réalisateur - sans toutefois lui pardonner les 1h30 de supplice.
"C'est une erreur de laisser le spectateur penser que tout est lumineux et bon comme on le fait dans les productions hollywoodiennes ou que l'existence est un enfer sans espoir comme dans certains films art et essai. Aucune des deux options n'est juste car dans la vie, quand on tombe, on se relève et le soleil brille de nouveau. Il y a toujours de l'espoir, on ne doit jamais abandonner." Rúnar Rúnarsson
Attiré pas les critiques dithyrambiques de la presse, qui saluent ce film récompensé dans quantités de festivals, j'avoue avoir été passablement déçu par ce long-métrage sans aucune originalité et d'une platitude quasi ennuyeuse. Le scénario "traite du passage à l'âge adulte d'un jeune homme traversant une période de transition, mais le film parle aussi des relations père-fils, d'intégration, de retour aux sources, de masculinité, d'amour, de perte et de pardon", a déclaré Rúnar Rúnarsson. Rien de très nouveau. À l'exception de la toute fin du film, qui réserve une belle surprise, la mise en scène très classique est plombée par trop de longueurs. Tourné en Super 16, pendant cette période des nuits dites blanches, la photographie est à la fois belle, floue et très pâle. Elle tente de magnifier ces immensités désertes tout en restant anxiogène, étouffante, sans horizons. Selon le réalisateur "La vie n'est pas noire ou blanche, elle est grise avec une échelle de nuances de gris". Un peu comme ce film au titre énigmatique de Sparrows. Peut-être en référence au principal protagoniste qui, de jeune adolescent, devra prendre son envol pour devenir un homme.
Attachant et bien interprété, un petit film estimable mais qui n'évite pas les clichés exotiques, les bons sentiments et les conventions d'un certain cinéma de l'adolescence. Il manque un grain de folie dans l'écriture et la mise en scène pour faire de cette chronique une véritable réussite.
Auréolé de toute une série de prix à travers les festivals du monde, Sparrows est finalement un produit assez consensuel et peu original.
Un adolescent doit quitter Reyjkavik pour rejoindre son père dans un fjord isolé de l'Ouest du pays. Le paternel s'avère être un poivrot, et le jeune héros va découvrir la vie au cours d'un été : premier amour, premier rapport sexuel, premier travail, première cuite, premier deuil, etc. Les rapports père / fils vont évoluer au fil des évènements, et de la construction de la personnalité du jeune personnage.
La mise en scène est relativement sage, les scènes s'étirent sans réelle utilité, et le scénario ne ménage qu'une idée vraiment originale, qui constitue la dernière partie du film. Runar Runarsson joue assez bien avec la lumière variable de l'Isalnde, mais avec une image de médiocre qualité.
Si le film plait tant, ce n'est que par la grâce du jeu des acteurs, tous parfaits, et peut-être aussi pour l'exotisme que dégage cet endroit complètement reculé, dans lequel les hommes semblent minuscules.
Qu'est-ce que le cinéma islandais ? Des crises existentielles, un humour amer et noir, des paysages somptueux et, éventuellement, des moutons frisés. Le deuxième film de Runar Runarsson, au titre énigmatique de Sparrows (ils sont où les moineaux ?) n'est pas drôle du tout et ne s'intéresse pas un instant aux ovidés de l'île. Pour le reste, oui, la photo est superbe dans cet été sans nuit du nord-ouest de l'Islande pendant lequel un jeune adolescent va dire adieu à son innocence alors qu'il doit s'accoutumer à une vie plus fruste que celle qu'il a mené jusqu'alors. Le film est taiseux, sa narration très lente jusqu'à une avant-dernière scène étonnante et terrible. Sparrows, outre le passage à l'âge adulte, explore les relations père-fils et la cruauté du monde. Il lui manque un peu d'intensité pour nous bouleverser mais ce fragment de "réalisme poétique" selon les propres mots du réalisateur ne peut laisser insensible.
Atli Oskar Fjalarsson, star de Jitters et grand espoir du cinéma islandais, et Runar Runarsson, réalisateur de la même patrie, se retrouvent neuf ans après le fabuleux court-métrage Two Birds (15 minutes) et décident de l'adapter en un format 1h30 en le rebaptisant Prestir (soit Sparrows en anglais, les moineaux en français). Même si au premier abord, on peut paraître déçu de cette adaptation par sa lenteur, par son manque de matière et par une inégalité dans l'écriture (sur l'intervention de certains personnages qui disparaissent ensuite pendant 40 minutes par exemple), je dois dire que l'atout principal reste le personnage d'Ari qui au travers de ses questions va faire vivre le film et nous faire voyager. Personnellement, la découverte du décor et de la société islandaise n'aurait pas été là, je pense que j'aurai pu mettre moins encore. un Grand dommage ! La fin reste prenante. Le visionnage du court-métrage devrait vous suffire plutôt qu'à regarder celui-ci.