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1,5
Publiée le 29 juillet 2021
Les ringards Jim Broadbent et Charlotte Rampling sont de retour. A l’heure des souvenirs est on long récit sur un vieil homme qui réfléchit à son passé un peu moins parfait et aux personnes un peu moins parfaites qui y étaient. Il y a un rebondissement à la fin de l'histoire révélé par un geste de la main mais c'est tellement insignifiant qu'on se dit c'est tout et j'ai gâché une soirée entière pour ce film. Je pense que les gens aiment ça parce qu'ils se sentent intelligents d'avoir compris ce qui s'est réellement passé quand il était plus jeune puisque c'est plus suggéré plus qu'autre chose mais ce n'est pas vraiment une grande affaire de toute façon et ça ne vaut certainement pas le temps qu'il faut pour y arriver ou le temps que j'ai perdu a le regarder...
Un joli hommage au troisième âge, à leurs actes manqués, à leurs regrets. Ce film nous oblige à penser que chacun de nous aura, un jour, à faire le point avec sa conscience et à se demander si tout ce que l'on fait était en harmonie avec sa propre éthique. On aurait peut-être préféré un récit un peu plus limpide.
Film qui se laisse regarder car touchant et plein de nostalgie. Il touchera peut-être plus ceux dont l'âge est avancé. Néanmoins, l'histoire du passé que l'on découvre au fur et à mesure, est assez décevante alors même qu'on s'attend à une révélation rocambolesque! Certes révélation il y a mais finalement sans coup de théâtre. Et la frustration de ne pouvoir découvrir ce journal intime est grande ! Il aurait pu être aussi intéressant de confronter les souvenirs des uns face aux actes et sentiments de chacun.. Confronter des versions différentes du passé...
Divorcé, retraité, Tony Webster mène à Londres une existence tranquille jusqu''à ce qu'il reçoive une lettre lui annonçant le legs du journal intime d’Adrian Finn, son meilleur ami du lycée. Replongé dans le passé, ses premières amours, Tony va être confronté aux secrets les plus enfouis de sa jeunesse. Mais ses souvenirs sont-ils vraiment conformes à la réalité ? en les racontant, n'est-il pas amené à les transformer ? Aurait-il pu -dû- agir autrement, s'il avait su la portée de ses actes ? Non-dits, révélations, secrets douloureux. C'est un beau film psychologique qui fait dialoguer la jeunesse et la vieillesse des mêmes personnages, joués par de grands acteurs.
Ennuyeux au possible ! Pourtant le côté épistolaire et les nombreux flashbacks me tentaient beaucoup et je ne m'attendais pas du tout à sombrer dans l'ennui comme cela ! C'est plat, c'est confus, les personnages ne sont pas attachants du tout et franchement mis à part quelques scènes un peu prenantes, c'est le calme plat ! Une grosse déception !
Par nature ce film s'est coupé d'un certain public... celui dont la boite à souvenirs est encore vide ou peu remplie... Poir ceux qui ont quelques dizaines d'années (5 voire 6) ce scénario parle naturellement d'autant plus qu'il est judicieusement mis en scène et joué avec justesse.
Ce film britannique teinté de nostalgie et de mélancolie m'a semblé assez tortueux et difficile à apprivoiser. En effet, celui-ci oscille entre la réalité de Tony Webster, médecin à la retraite et passionné de photographie, avec sa période étudiante. Ainsi, les flash back ralentissent le fil du film et n'apportent que de la confusion. Cependant, il reste le flegme et l'humour british de Jim Broadbent pour adoucir ces souvenirs souvent douloureux.
Dans la filmographie de Ritesh Batra, À l’heure des souvenirs précède Nos âmes la nuit (2017), film décevant produit et distribué par Netflix. De par ses qualités, son propos et son mode de distribution, À l’heure des souvenirs est à rapprocher de The lunchbox (2013). Ces deux films doux-amers font en effet une relecture d’un passé en suivant les lignes d’un temps qui érode les sentiments. Dans le film qui nous intéresse ici, les souvenirs s’effacent ou se déforment mais les écrits restent. Le récit original astucieusement déconstruit exige cependant toute l’attention des spectateurs. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
le film des regrets et des rermords . quand un homme divorcé se souvient de son amour de jeunesse qui laisse en lui un gout amer, un film sur la solitude, sur les noms dits qui vous détruisent peu a peu. sur un sujet simple, un film plein de tendresse et de cynisme , un drame d'amour superbement interprété par Jim ... sur la nostalgie le temps qui passe et n'efface pas les déchirures.
Ritesh Batra (The Lunch Box) a adapté dans ce film un roman de Julian Barnes "Une fille, qui danse" (The Sense Of An Ending). Ce qui reste dans la mémoire n'est pas forcément la réalité qu'on a vécue mais celle que l'on se raconte. Et Tony raconte pour la première fois à son ex-femme son histoire d'amour avec Veronica. Ce récit sera remis en question lorsqu'il aura retrouvé Veronica et il sera de plus en plus assailli par la culpabilité. Le film est construit sur l'alternance de scènes contemporaines et de flashback vers l'époque de la jeunesse du héros. Nous sommes alors plongés dans l'ambiance provinciale de l'Angleterre des années 60. Classes non mixtes, inhibitions, frustrations d'une époque maintenant lointaine. Aujourd'hui la banalisation des divorces ou des techniques de fécondation a bouleversé les relations sociales ou amoureuses. Tous les acteurs, jeunes ou moins jeunes, sont excellents.Charlotte Rampling est la plus connue des spectateurs français. Tony Webster est incarné par le talentueux Jim Broadbent que nous avions apprécié dans "Another Year". Il sert, avec son ex-femme (Harriet Walter) et sa fille (Michelle Dockery, actrices appartenant toutes deux à la "bande" de Downton Abbey) des dialogues savoureux à l'humour caustique. 1h48 de bonheur à les écouter ! Ce film représente l'excellence du cinéma d'auteur britannique : une histoire qui en cache une autre et maintient le suspense jusqu'au bout et le jeu subtil de formidables acteurs. A voir...
Un très joli film à travers la vie paisible d'un vendeur d'appareils photos Leica qui va se voir remettre un legs par une femme qui l'a bien connue par son premier amour et un de ses amis de fac et il va chercher à comprendre pourquoi et se replonger dans sa jeunesse et ses secrets à voir c'est très bien fait