Avis : Le Chanteur de Gaza - Page 2

En 2013, le jeune Palestinien Mohammed Assaf a remporté le concours "Arab Idol", suscitant dans son pays une liesse populaire jamais vue.

On a connu Hany Abu-Assad, le réalisateur de "Paradise now", l'histoire de deux Palestiniens sur le point de commettre un attentat-kamikaze, mieux inspiré. Sa plate biographie du chanteur de téléréalité Mohamed Assaf aligne les pires lieux communs. Pour nourrir une histoire qui n'aurait pas suffi à tenir la durée d'un film, il lui invente une enfance dans les rues de Gaza.

L'adorable bambin a une voix d'ange - l'inverse aurait été surprenant. Il a aussi une sœur qui est la complice de ses facéties malicieuses et l'inspiratrice de ses rêves de gloire. Mais cette sœur connaîtra un destin cruel, de ceux qui font sangloter dans les chaumières, qui nourrira chez le jeune chanteur une inaltérable soif de revanche.

On le retrouve une dizaine d'années plus tard, le poil au menton, mais le filet de voix toujours aussi enchanteur. Il étouffe à Gaza - subtile allusion au blocus israélien. Contre l'avis de son meilleur ami devenu entretemps fondamentaliste - subtile allusion au conflit entre le Fatah et le Hamas - et au nez (et à la barbe voir supra) de douaniers malhonnêtes - subtile allusion à la corruption qui gangrène l'Autorité palestinienne, notre héros parvient à se glisser en Égypte pour participer aux éliminatoires de l'émission "Arab Idol". Et devinez ce qu'il adviendra ...

A son extrême fin, lorsqu'il insère les images documentaires de la victoire de Mohammed Assaf , "Le Chanteur de Gaza" prend une autre dimension. Il révèle l'impact de cette victoire en Palestine. Un peuple asservi s'est soudainement découvert une fierté nationale. Dommage que le film n'ait pas plus creusé cette veine documentaire au lieu de s'égarer dans un "soap opera" au suspens éventé.

Non, chanter n'est pas pécher. Non, la musique ne doit pas être haram. Une religion ne saurait au nom de Dieu proscrire la musique et le chant. Ce sont des interprétations erronées du Coran ou alors ce livre sacré divague, mais je pense que ce sont plutôt ses lecteurs. Le télé crochet est une absurdité. Faire se mesurer des talents de chanteurs en donnant l'espoir du succès est un procédé abject, fondé sur l'élimination de certains au profit du talent prêté à d'autres. Que le meilleur gagne n'est pas une ligne de conduite généreuse. Ce qu'Hany Abu-Assad réussit avec son fils, c'est à détourner ce procédé en en montrant comment un usage politique pourrait surgir au sein de l'absurdité du clinquant télévisuel. "Le chanteur de Gaza", c'est aussi un hymne au désir. La pulsion invocante se déploie, elle séduit, envoute, fédère et emporte avec elle la liesse générale des palestiniens. Quand donc cessera ce conflit insensé entre frères ? A qui profite le conflit israélo-palestinien ? En tous cas, les habitants de Gaza sont dans le traumatisme permanent et Israël apparait comme l'ennemi. Comment en est-on arrivé là ? Comment en sortir ? Ce film court après un objet pour lequel il s'agit d'investir à plusieurs. La voix, cet étrange instrument, dont on ne peut saisir la teneur que par l'ouïe, est ici le coeur du mouvement vers lequel tendent les héros. Un beau moment de cinéma, où l'on est tenté d'applaudir avec les spectateurs, qui dans le film, acclament leur idole.

Un film inspiré d’une histoire authentique qui donne à l’émotion une large place. Malgré ses quelques maladresses, le film est porté par la voix ce ce jeune palestinien et par l’intensité de son désir de chanter, jusqu’à l’espoir de briller au concours télévisé Arab idol. Cette aspiration s’apparente à un instinct de survie, comme la seule échappatoire possible à cette laideur carcérale à ciel ouvert qu’est devenu la bande de Gaza. Quelques effets larmoyants mais aussi une émotion sincère qui nous enivre dans ce suspense médiatique sans véritable surprise. Une belle ambiance orientale, pleine de vie et d’espoir face aux enjeux géopolitiques de cette partie du monde.

Une belle surprise que ce film !
Beaucoup d'émotion et d'espoir .
Quand la voix et le chant sont porteurs de paix .
je suis conquise .
De jeunes acteurs qui brillent par leur talent .

C'est un très joli film. Il est touchant. Il n'y a pas de longueur.
Je le recommande vivement pour suivre la vie de ce petit garçon de Gaza.

On frôle le chef d'œuvre avec cette quête personnelle que nous fait vivre ce film. Une ode a l'espoir, à la pugnacité et à la passion. Une véritable fable moderne, adaptée d'une histoire vraie et qui nous fait vibrer de la première à la dernière minute par sa beauté.

Souvent je craque rien qu'à l'idée d'un film en VO arabe. Alors en plus si ça chante ! Je suis donc allé avec gourmandise voir ce film/biopic. Mais il m'a laissé un peu sur ma faim. la première partie est vraiment bien, quand elle retrace la vie des ces enfants de Gaza, de la débrouille. Les enfants acteurs, et surtout la jeune actrice, y sont formidables. Et puis la deuxième partie nous déçoit. Elle est un peu bâclée, les raccords chants/acteurs ne sont pas parfaits, on n'entre pas dans la dramaturgie voulue (que c'est difficile de sortir de Gaza, ou la la). Même le final est vite fait -mal fait, avec le jeune qui participe à Arab idol (sorte de "the voice"), avec les semaines qui passent sans que du côté spectateur, la sauce ne prenne. spoiler: Au final ça donne l'impression qu'il a gagné le concours juste parce qu'il est Gazaoui, et pas un bon chanteur.
Alors qu'il chante bien, le bougre. Bref, inégal : TB dans sa première moitié, moyen dans la deuxième.

une succès à story à la slum dog millionaire. émouvant mais surtout vous aurez l'impression que tout est possible, ce film remonte le moral

Ce film est merveilleux, il nous rappelle combien nos rêves n'ont pas de prix et combien il est important de se donner les moyens et surtout de ne jamais renoncer !!! Pleurs, rires, joie, angoisse... tout les sentiments sont a l'appel ! Bravo !!!!

De la vie au milieu des décombres. Un film éprouvant, un film émouvant. Mention spéciale à la jeune actrice qui joue le rôle de Nour.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance et les décors dans la première partie du film ainsi que les enfants très attachants et les quelques morceaux de musiques (trop rares?).

J'ai vu le film en VOTSFR et il me semble que certaines traductions sont trop édulcorées ou ne reflètent pas vraiment les intentions des personnages.

Les vraies images à la fin du film donne une substance supplémentaire à ce dernier tout comme le film "Lion".

: Personnages, décors, musique
-: la fin un peu trop accélérée

ce film commence bien de par le jeu des enfants surtout la petite qui joue la fille emencipée puis l'émotion suivie après, mai ça se dégonfle aussi vite avec une fin bâclé et sans surprise

Magnifique, à voir absolument. L'histoire de ce chanteur pourrait servir d'exemple à chacun d'entre nous. Malgré toutes les injustices subies à Gaza, malgré toutes ces souffrances, il resta déterminé et rendit ce peuple si fier. À ne pas rater

Comme je l'ai expliqué dans le film "Les Hommes du feu", je ne ferai pas la critique de ce film tant que ma 1ère critique sur "Rodin" ne figurera pas en dernier commentaire de 1ère page.

Ce film est très touchant, les enfant jouent merveilleusement bien.
Je n'ai pas décroché un seul instant du film.
C'etait captivant et émouvant.
L'un des plus beaux films que j'ai vu
Je le conseille