Deux histoires en une, deux contes plutôt, à la sauce Bollywood typique, et aux sujets sans trop d’originalité. D’abord celle de l’ascension d’un paysan inculte, Sultan Ali Khan, dans la fédération de lutte traditionnelle, mû par le seul but d’être aimé d’une lutteuse, de ses débuts jusqu’à son apogée et à son abîme. Puis celle de la réhabilitation du même champion, vieillissant, dont le seul chemin possible, pour retrouver son amour, son honneur et l’estime de soi, sera de s’affronter soi-même en réapprenant tout à zéro dans un sport devenu beaucoup plus violent qu’autrefois.
Film parfois un peu long, naïf, répétitif, aux nombreux clins d’œil à Rocky et à Bruce Lee, mais qui sait nous faire voyager et égayer les cœurs. Joie communicative, aventures, actions, combats, longs flashes-back révélateurs, humour, amour et honneur, ce spectacle Indien, promulguant le pouvoir et la polyvalence de la femme dans un pays où on est encore loin de l’équité sexuelle, touche au but, s’il est de nous offrir un bon moment de légèreté et d’insouciance tout en baston pendant près de trois heures.