Bad Boys Ride or Die : Quand Will et Martin Dépassent la Date de Péremption
Alors là, Bad Boys version 2024, c’est comme ressortir ton vieux Nokia 3310 : tu sais que ça va fonctionner, mais t’es pas sûr d’avoir besoin de cette dose de nostalgie. Will Smith et Martin Lawrence reviennent, toujours plus vieux, mais toujours prêts à foutre le boxon. Ces deux-là, c’est un peu les "Tanguy" de l’action, incapables de prendre leur retraite. Et franchement, c’est pour notre plus grand plaisir. Miami n’a qu’à bien se tenir, les papys flingueurs sont de retour avec des vannes toujours aussi tranchantes qu’un couteau de cuisine Lidl.
T’attends du Michael Bay-style ? T’es servi. Des explosions dans tous les sens, des bagnoles qui volent, et un Will Smith qui prend toujours autant de plaisir à balancer des vannes en pleine fusillade. C’est du Bad Boys pur jus, rien de révolutionnaire, mais t’as ce côté réconfortant de la bonne vieille recette qui marche. Un peu comme un bon Big Mac à 3h du mat', tu sais que c’est pas haut de gamme, mais ça fait le job.
Y a quand même ce petit clin d’œil sympa au tout premier Bad Boys : la Porsche, et devine quoi ? Un certain Michael Bay au volant. Le mec n’est plus derrière la caméra, mais on lui laisse un dernier tour de piste, comme pour dire "Hey, on n’a pas oublié qui a lancé la sauce". Mais niveau scénar', on reste dans du classique. C’est simple, efficace, mais pas de quoi s’arracher les cheveux. Ça reste un film pop-corn : tu viens pour en prendre plein la vue, pas pour cogiter pendant des heures.
Will et Martin, faut dire ce qui est : les mecs ont pris de l’âge. Mais est-ce qu’ils assurent toujours ? Bah ouais. Les punchlines fusent, l’alchimie est intacte, et même si Martin Lawrence fait un peu plus "tonton qui fait des blagues au barbecue", ça fonctionne. Y a un vrai plaisir à voir ces deux-là se renvoyer la balle. Le côté "on est vieux mais on assure encore" est bien exploité, et franchement, ça te fait sourire.
Niveau bande-son, ça te balance l’ancien thème en mode discret, comme un petit clin d’œil pour les fans de la première heure. C’est pas du Hans Zimmer, mais ça te ramène direct à la fin des 90s. Et ça fait plaisir. L'atmosphère old-school est bien là, et franchement, ça manque un peu de ce genre de films où on débranche le cerveau et on se laisse porter.
Bad Boys Ride or Die, c’est du divertissement pur et simple. Tu vas pas y trouver de révolution, mais tu vas passer un bon moment à mater des flics flingueurs qui refusent de vieillir. C’est fun, ça respecte les codes, et ça fait le taf. Mais sérieusement, les gars, vous avez tout donné, il est temps de raccrocher avant de finir comme les Rolling Stones en mode éternelle tournée de trop.
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