salut les enfants,
c'est papa pour ce #maxamovies numéro 12 sur "mes vies de chien".
A moins d'être inhumain, mais comment retenir ses larmes ? Ce film est une décharge d'énergie, quand on sort on a tellement pleuré qu'on s'est débarassé de toutes ses énergies négatives. Ce n'est que la 12ème édition de #maxamovies mais mon petit doigt me dit que de l'eau aura coulée sous les ponts avant qu'un film détrône ce chef-d'oeuvre dans mon esprit. Je ne veux pas spoiler, et je vous dconseille même de regarder la bande-annonce en entier, de même que de lire le pitch en entier sur allociné. On peut se demander comment broder 1h30 de contenu sur la vie d'un chien, qui se contente de manger, jouer, et dormir, mais ce film est à la fois un documentaire et une psychanalise, dans lequel on découvre différent type de maîtres, différents types de chiens, et différents types de situations, montrant toute la richesse du monde canin. Alors même si, au début, on voit un "cliché" d'un enfant jouant à la balle avec un chien, on ne peut s'empêcher de verser une petite larme devant cette relation fusionnelle entre l'enfant et son chien.
Le film est extrêment bien réalisé, il y a de nombreux suspens, de nombreuses situations ou le chien est mis en danger ou à contribution, ce qui en fait aussi un film d'action. Le nombre de registre utilisé est vraiment impressionant. Il y a aussi une pointe de science fiction dans le fait que l'on suit plusieurs vies du chien, dans lesquelles le chien conserve la même âme, ainsi que des bribes de ses vies antérieures. On peut reprocher des petites choses à ce film. D'abord de faire systématiquement l'éloge des chiens (ça aurait été bien de ne pas les rendre tout le temps si "parfaits"), ensuite le format d'histoires courtes fait que l'on a du mal à s'attacher à certains personnages secondaires, bien que ce format sauve le film d'un ennui, en permettant le renouvellement des situations et décors. Et enfin la voix off du chien, voir la version française de sa voix off (n'ayant pas vu l'original), est vraiment digne d'un documentaire d'm6 prenant les spectateurs pour des neuneus, ce qui en plus est contraire à l'intelligence dont ils fait preuve durant le film.
J'ai souvent voulu regarder la série "lassie", mais cette série a un peu mal vieillie, et je regrette qu'un tel film n'ait pas fait l'objet d'une série tv, tant on sent l'auteur débordant d'idées. ce film me fait beaucoup penser à k2000, dans la mesure ou on ne s'attend pas à s'attacher à un compagnon que l'on croit inférieur à l'humain ou faible et qui, dans toutes les situations, va se retrouver brillant, émouvant, et attachant. ce sont dans les scènes les plus simples de la vie quotidienne que ce film puise son inspiration. et n'en déplaise à monsieur guillaume canet, il n'est pas nécessaire de montrer une coloscopie sur un écran géant pour "toucher" le spectateur. c'est vraiment une leçon d'humilité et de cinéma.
le fait de prendre le point de vue de l'animal comme axe principal permet, au-delà de l'oeuvre en elle-même, de voir le monde sous un autre angle, l'angle d'un animal qui le comprend à sa façon, et tout cela est retranscrit avec une énorme sensibilité et justesse. dans nombre de situations, l'humain va penser que l'animal ne comprend pas, que l'animal ne peut pas rigoler, ou qu'il n'est pas triste de "dormir dehors". et tous ces petits moments ou l'animal est méprisé sont tous sans exception très riches en émotion... n'en déplaise aussi aux créateurs de "bouffon et bill", dont la vulgarité ne fait rire que les producteurs qui se remplissent les poches avec des daubes pareilles, sans même rendre hommage à ces animaux, souvent torturés pour divertir le spectateur.
je tiens à préciser que ce film, que j'ai vu 3 jours après sa sortie, était joué dans la plus petite salle du cinéma où j'étais, et qu'elle était pour ainsi dire, vide. Ca m'a profondément écoeuré, car j'ai eu l'impression que personne n'aimait les chiens. En sortant, j'ai demandé à l'autre personne dans la salle si elle avait aimé le film. Il m'a dit qu'il avait adoré, et son soure et les étoiles qu'il avait dans les yeux en disaient tout aussi long. Il était accompagné de 2 enfants, qui, malgré la maturité de l'oeuvre, ont été captivés également de bout en bout.
Moralité, quand on essaye de faire un film "tout public", personne n'y trouve son compte. Mais on parle avec son coeur et que l'on tient un discours sincère, tout le monde vous écoute avec attention.
en un mot comme en cent.... l'auteur de film a eu vraiment du flair tant il était bien inspiré ! 11/10 pour ce "mes vies de chien"
c'était papa pour ce #maxamovies numéro 12,
à très bientôt pour de nouvelles aventures et... d'ici là
adoptez un chien
vous lui ferez du bien !
et à vous aussi !
un peu moralisateur cette conclusion