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traversay1
3 638 abonnés
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3,5
Publiée le 19 avril 2017
Hayit, jeune femme atteinte d'une légère déficience mentale, rêve de mariage. Sa mère sacrifie sa vie personnelle pour elle. Le cinéma israélien est d'une belle richesse, s'attachant à décrire le paysage sociopolitique avec une acuité assez peu fréquente ailleurs dans le monde. Wedding Doll (Ah, cette manie de distribuer les films avec leur titre international !) se déroule en plein dans le désert du Néguev, éloigné du monde, et décrit les difficultés économiques aussi bien que la détresse morale de ses habitants. Le fil du film est très ténu, autour d'une femme à l'âme d'enfant, terriblement touchante sans que jamais le réalisateur ne cède à un quelconque pathos ou à un misérabilisme malvenu. La mise en scène en est élégante, discrète et fluide, renforçant la bienveillance qui donne à ce drame des couleurs vives et un espoir, certes utopique, mais qui transcende le récit. Nitzan Gilady, venu du documentaire, réalise un premier film de fiction délicat et admirablement interprété.
Ce film est un chef -d’œuvre d'humanité et de finesse. Fait avec un budget dérisoire, dans la ville de Mitzpé Ramon dans le désert du Néguev en bordure du cratère Ramon, plus grand cratère du monde dû à l'érosion. Le paysage minéral fantastique ajoute à la désespérance des personnages perdus dans cette petite ville en proie à la crise économique. L’héroïne qui joue le rôle d'une jeune fille déficiente mentale est fantastique de pureté et de justesse. Allez voir ce film qui vous donnera un coup de poing dans le plexus.