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Un visiteur
3,5
Publiée le 8 mai 2012
Film cultissime (et le plis ancien que j'ai vu jusqu'à maintenant). Une belle métaphore de la société mené avec des acteurs qui exagèrent (normal c'est muet), une musique devenant à un moment soûlante mais il y a un certains style. Il a quand même réussi à traverser les âges, donc je le considère comme culte (sinon jamais je ne l'aurai connu).
Metropolis est le meilleur film muet ! A voir au moins une fois dans sa vie. Les images sont magnifiques, la pellicule n'a pas pris une ride, et les techniques utilisées sont clairement en avances sur leur temps pour un film des années 20 par : les explosions, les transformations, les apparitions soudaines, les effets spéciaux, la ville imaginaire avec des voitures volantes, et Maria, la première androïde au cinéma. Les partitions de musique sont incroyables, elles nous plongent dans un tourbillon d'émotion et sublimes les scènes qui le sont déjà. Le film est bizarre je dois le reconnaître, notamment par la gestuelle assez particulière des hommes ; ils bougent telles des marionnettes. On ne saurais dire qui est vivant... les hommes eux-même ou les machines. Dommage que le film soit si long mais cela n'enlève en rien ses nombreuses qualités.
Bien qu'assez caricatural dans les propos et l'action, le film de Fritz Lang reste un chef d’œuvre de technique. Les décors et les effets spéciaux sont remarquable pour l'époque et avec la découverte de la version de Buenos Aires, l’œuvre prend une dimension supplémentaire, celle d'une œuvre visionnaire.
Cherchant à poursuivre ce long chemin parsemé d'embûche et de déception qu'est la cinéphilie, je me suis enfin décidé à me procurer le dvd de Metropolis... Pour faire comme tout le monde finalement... Il faut croire qu'une culture cinématographique atypique n'existe pas, combien de temps vais-je encore résisté à l'appel de la "Nouvelle Vague"? Suis-je à ce point asservi aux diktats "cinéphiliques"? Certainement, comme beaucoup... Mais devant ce film, un autre aspect de ma personne a pris l'ascendant: mon origine sociale. Fils de prolo, donc prolo moi-même, je n'ai pas pu tolérer le discours puant de ce film. "Entre le cerveau et les bras le médiateur doit être le coeur"... Comprenez bien "bras sans cervelle", ne sachant faire preuve d'aucune initiative intelligible, des bras ne pouvant survivre sans être guidés par un cerveau, des bras qui ne peuvent discerner un discours ambivalent...Un film sortirait aujourd'hui avec une telle idéologie, la presse de gauche demanderait sans ménagement la tête du réalisateur... Enfin bref j'ai vu ce "chef d'oeuvre incontestable" du septième art", dont j'espérais une plus grande satisfaction...
C'est seulement depuis sa restauration récente que le monument de Fritz Lang,peut-être appécié à sa juste valeur,dans toute sa complexité et son avant gardisme."Metropolis(1927)préfigurait en effet la montée du nazisme,à travers cette métaphore de la dichotomie d'un monde,régit par des lois intolérables,avec des puissants vivant dans des grattes-ciels effrayants,et des ouvriers se suant à la tâche dans des usines dangereuses,pour les servir.Les décors expressionnistes,étaient particulièrement adaptés à cette architecture gothique,menaçante.Le film est intégralement muet,avec des panneaux d'interstices riches de signification.L'imagerie de la femme-robot imprègne immédiatement notre rétine.Lang joue sur la relation subliminale entre la femme de la révolte et le fils du magnat,pour orchester la réconciliation utopique des classes.Le discours a d'incroyables résonnances encore aujourd'hui.La musique,grandiose,ne souffre aucune contestation.Il n' y a plus qu'à s'imbiber d'un univers intemporel,visionnaire,et des milles et une trouvaille esthétiques de Lang.
"Metropolis" fut critiqué lors de sa sortie, notamment par H.G. Wells qui trouvait le film trop simplet, et à cause de son propos politique ambigu (la femme de Lang, scénariste, rejoindra le parti nazi peu après). Mais quoi qu'on en pense, il reste une œuvre fondatrice de la SF, qui en inspirera bien d'autres ("Blade Runner", "Star Wars", "Dark City", etc.). Certes, l'univers et le scénario correspondent plus à une vue d'artiste caricaturée qu'à une dystopie réaliste. Mais le mariage entre expressionnisme allemand et science fiction, tout simplement magique, nous offre de très belles scènes, sublimées par des décors magnifiques. La BO est également une grande réussite, soutenant parfaitement l'action. En outre, la topique du rapport homme/machine qui s'inverse (l'homme au service de la machine), souvent reprise au cinéma, était visionnaire à l'époque. Un incontournable.
Parfois on est indulgent envers certains films sur qui le temps a malheureusement laissé son empreinte ; c'est normal qu'ils prennent un coup de vieux après tout. Avec Fritz Lang c'est tout le contraire. Le cinéaste allemand réalise Metropolis en 1928, et semble avoir vingt ans d'avance sur tout le monde à l'époque. Son film est d'une modernité hallucinante. Et pourtant le cinéma a un peu plus de trente ans seulement, il en est au stade foetal de son existence. Griffith a établi des règles ( nouvelles ) quelques années auparavant, et Lang s'en empare avec une maestria qui laisse le spectateur étourdi. Même quatre vingts années plus tard. C'est particulièrement pertinent en ce qui concerne le montage par exemple, et la façon dont Fritz Lang alterne les séquences, comment il élabore un jeu de correspondances entre plusieurs sous-intrigues qui finalement se rejoignent. Metropolis est un grand film de montage dans la mesure où il parvient à supprimer les points de rencontre pour donner l'impression d'un tout, dans sa façon d'assembler harmonieusement rythmes, lieux et thèmes. Metropolis brasse des sujets très simples ( classiques ), mais son génie consiste dans cette manière de construire sa complexité globale sur ces mêmes thèmes. Le film joue sur la relation des uns aux autres, et l'intrigue fonde sa structure et son évolution sur l'influence que chacun des thèmes exerce sur un autre. Le meilleur exemple est sûrement celui de la créature, " mise au monde " par passion de l'ancien amant et finalement utilisée dans le but de mener les hommes. C'est la rencontre de l'amour et de la politique. Et c'est d'une fluidité exemplaire.
Metropolis est donc un film simple sur certains points ( en apparence du moins ). Cela ne concerne pas sa mise en scène, grandiose. Gros plans intrusifs, travellings lyriques, plans subjectifs d'une audace inouïe...la force du film, c'est qu'il concentre toute la grammaire cinématographique en son sein pour la redéployer ici et là, comme si chaque séquence devait être un film en elle-même, contenant des morceaux de bravoure de mise en scène qui repoussent sans cesse les limites de l'audace de Lang. En voyant ce film on a le sentiment que chaque séquence contient à la fois ce qui va permettre de développer l'intrigue, et en même temps ce qui peut y mettre fin, comme si le film pouvait finalement se terminer à n'importe quel moment. C'est une sorte de suspense permanent qui menace constamment de se briser. L'expérience est d'autant plus jouissive avec cette version restaurée diffusée ce soir ( et la musique live ), qui donne l'impression de participer à un moment historique.
On a un peu l'impression que Metropolis c'est Benjamin Button, la vieillesse n'aura jamais le dessus sur lui. Lang avait donc trouvé la Fontaine de Jouvence, et y avait plongé quelques-unes de ses oeuvres. C'est ça qu'on doit appeler la modernité. Le génie aussi.
J'ai vu ce film dans des conditions privilégiées : au cinéma avec un pianiste pour accompagner le film. Il est possible que si je l'avais regardé sur ma télé, sans son, cela n'aurait pas eu le même effet. Mais sinon j'ai vraiment beaucoup aimé le film. C'est le troisième Fritz Lang que je vois et c'est sans conteste mon préféré du réalisateur. Déjà en tant qu'objet cinématographique je le trouve vraiment intéressant avec une audace de chaque instant en terme de mise en scène, avec une grande virtuosité, une grande énergie. En tant que produit historique je le trouve également très intéressant étant donné qu'on peut déjà y voir la montée du totalitarisme et du fascisme, un peu comme dans M le Maudit. Bref, un très bon film.
Film à la direction artistique incroyable qui influenca d'autres films comme Batman dans ses décors ( ainsi que l'affrontement final dans la cathédrale ). L'histoire est tout de même un signe prémonitoire de la prochaine dictature que subira l'Allemagne. Tout l'ensemble fait penser à un opéra mémorable. Lang a réalisé le plus beau film futuriste du muet.
J'ai eu la chance de pouvoir aller voir ce film en version longue a l'Institut Lumière a Lyon et j'ai assisté a la présentation d'un des plus grand monument du cinéma. Fritz Lang critique avec force et tact la relation patron ouvrier, tout en y ajoutant une touche de romance. Les (presque) 3h de film passent sans que l'on s'en rende compte. Un chef-d’œuvre !
Je ne pensais pas devoir défendre ce film (d'ailleurs je ne vais pas exprimer ma critique du film, il suffit de voir ma note) mais des critiques négatives injustifiées me poussent à répondre (longuement certes mais après tout personne n'est obligé de tout lire). Tout d'abord chacun ses goûts mais Métropolis reste un chef d'œuvre de l'art cinématographique, ce n'est pas mon idée mais bien la réalité (je ne vais pas développer ce point, que les ignorants le restent ou se renseignent m'importe peu)... Je voulais donc répondre aux critiques négatives ... (Julien G) "moche, nul, ennuyeux, sans intérêt" alors "moche, nul, ennuyeux" je veux bien si c'est votre avis mais "sans intérêt" je ne pense pas que cela soit crédible quand on parle d'un tel film (la aussi je ne développe pas car j'estime que c'est à chacun de se cultiver et je n'ai pas la prétention d'être un professeur pour quiconque) cependant 7 monstrueuses fautes d'orthographe en 10 lignes, 5/5 à Hunger Games, à Taken et 0,5/5 à Métropolis me font réfléchir quant aux mécanismes de la réflexion chez certains... (Jean G - un lien de parenté avec Julien ?) "ne pas prêter attention aux incultes qui considèrent ce film comme un chef d'œuvre" de la part de quelqu'un qui note 4/5 les dents de la mer4, dragonball évolution et starships troopers2, qui est fan d'amour gloire et beauté ; chacun ses goûts mais 1/5 à Métropolis je pense que l'écart est légèrement abusé et que parler de culture carrément déplacé... (Frédéric d) "les dialogues n'ont aucune logique... long cheminement de dialogue sans sens" je ne sais pas mais il me semble que l'on parle d'un film muet le mot "dialogue" me semble inapproprié et les "discussions" filmées entre les personnages du film n'ont pas besoin d'avoir un sens ni une logique puisque l'on sait qui parle à qui et que l'on se doute bien des propos tenus. Bref, 5/5 à Warrior ou a Blade runner 4/5 au Prénom et 1,5/5 à Métropolis pourquoi pas... (Gemorreen) "quel manque d'intérêt de nos jours" je ne reviendrais pas sur une éventuelle explication de "l'intérêt" mais quand même hôtel Transylvanie 5/5 qui je suppose, donc, a pour vous un "intérêt" énorme "de nos jours", c'est sérieusement ce que vous pensez ? (Paraboliq) 21 critiques et la meilleure note 1,5/5, on ne peut que vous dire de mieux choisir les films que vous allez voir ou alors vous n'écrivez que lorsque vous n'aimez pas (je suis curieux de connaitre 1 film 1 seul que vous avez apprécié) à moins que vous n'aimez rien ou en tout cas pas le cinéma... Bref, je vais m'arrêter là en répétant que chacun peut juger un film comme il le veut mais écrire une critique négative suppose d'y mettre un minimum de crédibilité et d'avoir un argumentaire constructif et réaliste sinon abstenez vous d'écrire merci...
Oeuvre totalement visionnaire, encore prophétique bien que tourné il y a bientôt 100 ans, METROPOLIS est une réalisation majeure. La mise en scène est époustouflante, les mouvements de foule sont à la fois éloquents et artistiques. L'actrice qui joue les deux personnages antinomiques HEL et MARIA excelle dans ce double rôle. Les décors de cette citée duale sont remarquables par leur modernité mesurée. La profondeur des messages véhiculés dans cette science fiction réaliste porte ce film au rang des chefs d'oeuvres indémodables.
Alors certes, le montage a vieilli, certaines scènes sont plan-plan, mais il faut réaliser (sans jeu de mots !) que ce film a 85 ans ! Les effets spéciaux (mais oui, rien à voir avec les facilités numériques d'aujourd'hui) sont exceptionnels ! La morale peut paraître dépassée (quoique...), mais il ne faut pas oublier à quelle époque il a été tourné (montée du nazisme, pré-crise économique, etc.). Ce film est (et restera) un des plus grand (si ce n'est le plus grand) film d'anticipation. Jamais un George Lucas (entre autres) n'aurait pu à ce point oser mélanger SF et politique. À méditer...