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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 mars 2017
Je viens de regarder le film, 90 ans après sa sortie et il est très intéressant à regarder. Je ne connais rien à ces acteurs, au cinéma allemand et encore moins aux films muets. Donc je ne peux pas faire une critique de spécialiste mais personnellement, je pense que ce genre de film devrait être ressorti plus souvent dans nos médias actuels.
Le genre de film qu il est trop difficile à visionner aujourd hui er ou l impact n est plus le même car il était actuel et critique de son époque. La cuis' du prolétariat de la lutte des classes la disparité riche pauvres la révolution industrielles l'homme machine le travail à la chaîne, la religion et la folie de l homme.... Et surtout si on y rajoute une société codifié , fliqué il ne faut pas oublier que le nazi arrive par la suite.... L œuvre est totalement d époque et décrit avec grand brio ce moment , au travers de ce duo qui débat pour le peuple sur fond d amour et de décor à l ambiance totalement SF !! Et pour les années 30 chapeaux !!! Malheureusement le film est d un autre temps et l ennui arrive vite , le fait qu il n y est aucun dialogue accentue cela et il faut le dire même l action en général est ridicule et dépasse...... Heureux d avoir vu ce film qui a marqué le septième art mais malheureusement seul son idéologie survit.
J'ai découvert ce film par hasard et je souhaitais le voir non pas parce que j'aime bien les films de sciences-fictions mais par son histoire d'une part assez originale, de son époque et aussi parce qu'il s'agit d'un film muet et je dois dire que j'ai été plutôt agréablement surpris de ce film alors oui 2h30 ça fait effectivement un peu long et quelques passages s'en ressentent d’ailleurs mais pour l'époque le film est très bien pensées, les effets spéciaux sont sublimes et les décors grandioses. Ici un peu de robots mais pas à gogo, un film bourrés d'imaginations et de créativités, On n'y suit l'histoire de cette homme qui conduit les classes ouvrières dominées par celles qui vivent au dessus d'eux à la révolte. Petit à petit on a du suspens, du fantastique et la troisième partie de ce film intitulé Furioso va crescendo avec des scènes effrayantes, un rythme soutenus et spoiler: un monde chaotique auquel on assiste.
Alors oui la qualités de certains passages ne sont pas top mais le film ayant été restauré cela est compréhensible. Pour conclure on assiste à un bon spectacle et une bonne histoire très bien filmé.
À l'époque, il s'agissait de la plus grosse superproduction : 9 mois de tournage, 36 000 figurants, cinq millions de Reichsmark. Le film fut malheureusement un gouffre financier et les critiques ne furent guère tendres. Mais au fil des années, il remonta dans l'estime des milieux cinéphiles jusqu'à être considéré comme une oeuvre majeure du cinéma, en plus d'être inscrit sur le Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO. Son influence sur le 7ème art se fait clairement ressentir à travers des films comme la Fiancée de Frankenstein, Batman, Star Wars, le Roi et l'Oiseau, Blade Runner... À travers le symbolisme de la parabole sociale, Metropolis nous en met plein la vue par d'inoubliables images. Celles des usines et de la ville souterraine, de la construction de la Tour de Babel, des orgueilleux buildings, de la femme-robot bâtie par Rotwang... Toujours impressionnant par ses décors futuristes et ses effets spéciaux novateurs, toujours d'actualité par son message et son thème de la lutte des classes, Metropolis demeure un film parfaitement abouti. Un véritable chef-d'oeuvre non seulement du cinéma muet, mais aussi du cinéma tout court.
Je voulais voir ce film, mais garder un esprit quand même critique, malgré la réputation de chef d'oeuvre intouchable. Et malgré ma méfiance, le film a très rapidement fonctionné, malgré son ancienneté et le rythme perdu d'un film muet. Mais on se sent vite chez soi devant un film qui a tant inspiré. Si on aime la photographie de Le Turk, Blade Runner ou Bioshock, on se retrouve vite à aimer Métropolis, ces magnats industriels dirigeant une ville ouvrière en révolte. Le peuple cherche son salut via la religion qui l'aveugle au point de ne pas se rendre comtpe qu'ils risquent de noyer leurs logements/familles, la noblesse dans le luxe et le sexe. Seul petit regret, cette magnifique direction artistique que j'aurais aimé voir un peu plus par des plans larges plus nombreux pour mieux apprécier la ville... Et avec la restauration de 2008, il y a un vrai avantage à voir/chercher à comprendre ce qui a sauté au premier montage... L'histoire du film dans le film...
Superbe classique de Fritz Lang. On reste accroché tout le long du film qui pourtant dure plus de deux heures. L'histoire est super, et l'univers dans lequel elle évolue est dantesque (ou du moins pour la plus grande partie de la population). Les acteurs jouent correctement (même si pour notre époque, leur jeu d'acteur semblerait caricatural, mais cela peut être justifié que du fait du caractère muet du film, le surjeu peut être nécessaire). Les personnages sont très intéressants à suivre. La machine à forme est absolument machiavélique (sans doute un des meilleurs méchants du 7ème art) et à aucun moment, son plan ne semble faillir. Alors, autant prévenir, ce film est très politisé, on ne peut pas trop dire qu'il fasse l'apologie du capitalisme (certaines personnes peuvent du coup ne pas aimer la conclusion que tire le film). Ceci dit, ce film est un véritable chef-d'œuvre.
Film révolutionnaire à bien des égards, ne serait ce que la vision de la cité en tant que fourmilière en son sein, du relai entre le cerveau et les mains symbolisé par le médiateur, fils du gouverneur, j’ai aimé le côté grandiose des décors, l’orchestration, la mise en scène; la première partie pose bien le contexte dystopique, son histoire et ses symboles. La grande machine qui doit garder son équilibre tant bien que mal, le monstre vital, l’injustice des classes sociales, l’aliénation, la révolte … la construction du récit se développe avec une intelligence certaine. Niveau formel c’est souvent assez bluffant, quitte à tomber dans un certain excès de temps à autre, et je ne sais pas si la version restaurée aide à avaler le tout, je n’ai pas trouvé si utile que ça de rallonger des scènes, j’aurais limite préféré voir la version d’origine et ensuite pourquoi pas constater les ajouts selon mon bon plaisir plutôt que de me les imposer. Parce que j’ai quand même senti le temps passer à partir de l’intermède, heureusement la dernière partie propose beaucoup de bonnes choses, notamment de l’action et des effets spéciaux vraiment très bons, après le final (bien qu’il soit totalement cohérent par rapport à ce que martèle le film) m’a semblé un poil sur-idéalisé et sans grande dramaturgie contrairement à ce que j’en espérais. En bref j’ai apprécié voir (enfin) ce "Metropolis", je comprend tout à fait l’impact qu’il ai pu avoir dans l’histoire du cinéma SF et en général, notamment par son ambition et son aspect grandiose, mais j’ai ressenti quelques longueurs au coeur du long métrage, disons que ça dérive un peu, d’où une certaine perte de fluidité en terme de visionnage.
Extraordinaire, comme film. D'un point de vue cinématographique, surtout. Les plans sont géniaux, les acteurs jouent à la perfection, l'histoire est là et les décors et effets spéciaux sont impressionnants. La société utopique que le film dépeint rappelle clairement Babel, la cité biblique auquelle le film fait allusion. La rébellion de la société ouvrière d'en bas contre la société d'en haut... Les mains, le cerveau, le médiateur... Je l'ai trouvé magnifique, même s'il est sans doute un brin long à regarder aujourd'hui. C'est un plaisir d’innovation cinématographique sur lequel nombre de réalisateur peut d'appuyer. Bien sympa de voir les ancêtres d'il y a près de 100 ans leur vision de la société humaine.
Commençons par ce qu'il est évident de dire avec Metropolis : c'est visuellement splendide et inventif. Rien que pour ça le film mérite d'être vu. Quand à sa morale, je la trouve au final vraiment pacifiste et conciliatrice, je ne comprends pas toute cette polémique autour de celle-ci. J'ai été particulièrement envouté par la première partie : c'est immersif et merveilleux (l'apothéose étant selon moi l'apparition de Rotwang, le meilleur personnage du film à mon goût). La deuxième partie m'a semblé bonne mais moins captivante que la première. Quand à la dernière partie, je trouve qu'elle part un peu en grand n'importe quoi (spoiler: c'est quoi ces parents qui oublient leurs enfants chez eux ! ), c'est assez confus et je trouve que surtout ça manque de pêche : il y a durant cette partie pas mal de longueurs qui ont d'ailleurs commencé à se faire ressentir durant la partie précédente. Quand au jeu des acteurs... C'est de l’expressionnisme allemand et du muet, donc forcément c'est du surjeu avec des accélérés parfois, ce qui donne des trucs assez ridicules (comme la fille : pour montrer qu'elle a peur elle se tord dans tous les sens c'est plutôt risible, et quand elle joue l'être-femme c'est pire : elle fait une tête et des gestes, impossible de pas comprendre qu'elle est méchante. Mais le pire vient sûrement de sa danse... J'ai du mal à croire que cela puisse faire tourner la tête à des hommes, moi j'aurais fui en courant !). Mais bon, c'est un film de 1927, donc c'est pardonnable. Donc je ne recommanderai pas Metropolis à toute personne amateur de cinéma spectaculaire ou de divertissement, mais plutôt aux cinéphiles qui veulent parfaire leur culture.
Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO pour son importance culturelle, cette œuvre de Fritz Lang fut l'une des premières productions scénarisées du genre et le premier vrai blockbuster d'époque. Rien que pour ça le statut culte et révolutionnaire du film est indéniable. Les stigmates du temps et les contraintes d'époque restreignant drastiquement les copies du film en version intégrale ajoutent d'ailleurs à son caractère et son aura sacré. L'expressionisme allemand muet, la durée du long-métrage, le jeu et la mise en scène théâtrales, et donc aussi le montage haché, peuvent bien évidemment, et d'une façon très compréhensible, rebuter mais on ne peut que saluer un tel film quand il a su souligner si brillamment et si tôt des thèmes si avant-gardistes. Je ne vais pas tous les citer. ça a déjà été fait pleins de fois avant moi. Mais pour 1927 c'est de la vraie et grande SF, exhaustive, et sans doute insolente de maîtrise pour bien des cinéastes. La science-fiction est d'ailleurs le genre qui se démode le plus vite, notamment dans la mise en scène et les décors, mais ce film traverse les âges aussi pour sa technique et sa direction artistique toutes deux exceptionnelles. Si "Metropolis" a fait parler c'est aussi pour, au delà même de cette dystopie tout en contraste, son signal d'alarme et sa dénonciation en filigrane de la montée du nazisme en Allemagne. LA pierre angulaire de la SF, et du septième art en générale. Un jalon majeur dans l'histoire qui a fait date et dont tous les cinéphiles curieux savent ce que ce monument représente et a apporté au média. Un chef-d'oeuvre précieux et intemporel.
On découvre Metropolis pour la pierre angulaire qu'il représente dans l'histoire du cinéma et celà va même au delà, dans la culture populaire. L'appréhender en tant que long métrage est de plus en plus difficile, le director's cut offre désormais 2h30 de ville du futur ultra hiérarchisée. Et honnêtement deux heures et demie de film muet, tout Fritz Lang qu'il est ça devient vite compliqué. Pourtant on ne s'ennuie pas, le travail fut appliqué et recherché, il en inspira plus d'un à raison ! Les décors futuristes en passant par l'être-machine, beaucoup de codes qui deviendront des maîtres mot pour le genre né science-fiction. Évidemment le moralisme de l'histoire est moyen (superbement sexiste en plus) mais nous sommes en 1927 et remis dans le contexte ça change tout... Le déroulement souffre d'une naïveté dérangeante (surtout la fin), qui m'empêche de rester extasié devant et de considérer comme beaucoup ce film comme un chef-d'œuvre. Le projet fut pharaonique à l'époque, et heureusement Metropolis a finis par récolter les lauriers bien mérités. Car oui on pourrait en parler des heures durant, tiens je pense à cette fameuse lutte des classes bien appuyés mais qui fait aussi écho à la monté du nazisme, précurseur encore le Lang ? Bref, je ne suis pas fan du message du film, mais quand on parle de Metropolis on parle surtout d'un héritage hors norme apporté par un cinéaste visionnaire.
Il y aurait 6 étoiles au lieu de 5, METROPOLIS les mériteraient ! Quel choc en voyant ce film ! L'histoire, les décors, la mise en scène, les messages, ... tout y est !! C'est intemporel, universel, grandiose, ... Il faut avoir vu ce film ! c'est indispensable !
Si scénographiquement parlant "Metropolis" ne s'impose pas autant que "M le Maudit", il n'en reste pas moins que Lang laisse parler son génie artistoque avec ce film, qui rappelle l'excellent "Citizen Kane" dans sa métrise technique au service d'une critique profonde de l'avènement d'une société aliénée et d'un réquisitoire poignant contre le patronat et la traite ouvrière. Le film repose aussi sur le thème de l’affrontement entre le Bien et le Mal. Lang propose plus tard une réflexion sociologique sur la ville, cette "ville nouvelle" qui étouffe l'homme. Mais il laisse toutefois libre court à son imagination, en proposant sa vision d'une "mégapole futuriste" (objet central du film) Alors en plein dans sa période expressionniste, il est au sommet de son inventivité visuelle. Les plans de génie se succèdent, magnifiquement architecturés, graphiquement parfaits. C'est donc un étalage de prouesses techniques, rempli d'images et de métaphores.
"Metropolis", c’est 2h30 d’images phénoménales, 2h30 de musiques sublimes, 2h30 de techniques foudroyantes, 2h30 d’art cinématographique tout simplement. Avec ce premier grand film de science-fiction, Fritz Lang révolutionne le cinéma et lui ouvre une porte principale encore inexplorée, une que l'on prendra rapidement en pleine figure, avant de la voir s'ouvrir davantage par de nombreux cinéastes, inspirés par l'excellence de ce désormais culte, "Metropolis".