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    Metropolis
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2012
    Tout a été dit sur "Métropolis", film d'architecte, film visionnaire, film pro- fasciste, film pro-communiste, dernier film expressionniste ou encore premier film de science-fiction . Tout ceci reste valable, mais ce qui éclaire d'un nouvel œil le chef d'œuvre de Fritz Lang en 2011 c'est sa restauration dans sa version intégrale après que l'on ait retrouvé une copie certes abîmée mais identique à celle sortie en Allemagne en 1927. Le travail de restauration est longuement détaillé dans les bonus du DVD et il est intéressant d'apprendre que c'est grâce à la partition musicale de Gottfried Huppertz et à l'aide d'un chef d'orchestre que l'on a pu remettre les scènes dans l'ordre voulu par Fritz Lang et Von Harbou. Le film désormais long de plus de 2h30 reprend toute la signification voulue par ses auteurs. Ainsi le personnage du grand échalas joué par Fritz Rasp occupe une place majeure dans le récit alors qu'il avait quasiment disparu des versions visibles jusqu'alors. Idem pour la motivation de la création du robot par Rotwang dont on apprend que lui et Joh Ferdersen ont aimé la même femme. Mais en ces temps de crise et bientôt après un siècle de capitalisme conjugué à la domination du progrès technique on se dit que les craintes exprimées par Lang étaient bien fondées . Ce progrès technique qui devrait promouvoir le bien-être de l'homme est plutôt un outil d'asservissement utilisé par les classes dirigeantes pour asseoir une domination qui ne peut plus être assurée par un régime féodal . Hormis la destruction de l'environnement tout est déjà présent dans "Metropolis" encore que l'on puisse observer que la nature y est réduite à sa plus simple expression, le film se passant dans une mégalopole inspirée de New York qui elle-même inspirera Ridley Scott pour "Blade Runner". Une autre vision frappante est le sacrifice des hommes au monstre machine qui ouvrant sa mâchoire de feu consomme les rejets du système, condamnés à la crémation. Cela ressemble à s'y méprendre au sort que réservera Hitler aux juifs dès son arrivée au pouvoir. A ce titre difficile de ne pas affirmer que le film est prémonitoire et que Lang ne pouvait décidemment par s'entendre avec Hitler et sa bande qui voulaient faire de lui le porte-drapeau du cinéma propagandiste du IIIème Reich. On comprend que le pauvre ait été affolé quand Goebbels lui fit la proposition et qu'il chercha à fuir son pays dès le lendemain, gagnant la France puis l'Amérique. D'autres n'ont pas eu cette lucidité et ont préféré pactiser avec le diable. Au-delà de l'immense talent de Lang qui s'exprima aussi génialement dans le système hollywoodien, la réédition de "Metropolis" constitue un hommage à une droiture d'esprit assez rare dans les professions artistiques où l'envie de briller et le goût du luxe rendent souvent aveugle sur l'origine des commanditaires.
    Master-Val
    Master-Val

    5 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2011
    Dans une cité futuriste, les riches vivent la belle vie en-haut, alors que les pauvres travaillent sans relâche dans les sous-sols, jusqu’au jour où le fils du maître de Metropolis descend dans les sous-sols et y découvre la vie des pauvres gens. Il y a vraiment beaucoup de choses à dire sur ce film. Tellement qu’on pourrait écrire une suite de bouquins sur le sujet (si ça n’a pas déjà été réalisé). Metropolis, c’est tout d’abord le premier film reflétant l’Intelligence Artificielle et la perte de contrôle sur la technologie par les humains. Dès le début, on aperçoit les décors qui sont fantastiques, imposants et révolutionnaires. Bien évidemment, le rythme est assez lent mais il faut s’accrocher pour saisir le contexte afin d’avoir pour la suite une bonne compréhension. Il y a beaucoup de scènes qui n’ont rien avoir ensemble, qui n’ont aucun rapport entre eux autant au niveau de l’histoire qu’au niveau des décors, et dont le fil conducteur se perd mais parfois, certaines scènes inopportunes servent à quelque chose pour la compréhension finale. La musique est saisissante, prenante, apporte souvent de la tristesse et accentue très fort les émotions et les moments forts du film. Étant donné que Metropolis est un film muet (sans rires ?), les expressions du visage sont très importantes et la plupart des acteurs le savent. Cependant, une petite partie n’a pas compris qu’on les filmait et ils restent de marbre, stoïque comme s’il tourner dans un film était une punition. Les dialogues (en vérité se sont des textes qui défilent en décalage) sont peu présents et parfois on se dit que ce serait bien d’avoir une petite réplique pour avoir un petit compte rendu écrit de ce qui se passe. Néanmoins, ils sont très réfléchis mais inévitablement vieillot. Pourtant, comme beaucoup d’éléments dans ce film, même la première phrase du début a une raison d’exister. Maintenant, passons au cœur même du film avec certainement un des premiers robots de l’Histoire du cinéma. Sa première apparition est impressionnante et sa transformation en humain est tout à fait spectaculaire pour l’époque. Le physique du robot est froid et on a même l’impression qu’il nous surplombe et on se sent oppressé à sa vue. Son créateur est également très fort dans son style « savant fou ». Il réussit à rivaliser avec comte Orlok ou le Docteur Frankenstein (Peter Cushing). Le père, Joh Fredersen (Alfred Abel) est également très sinistre, froid avec une allure et une présence effrayante et angoissante. En fait, la plupart des personnages sont très mystérieux, mais leur personnalité est assez fouillée pour les comprendre. Dans Metropolis Fritz Lang nous donne beaucoup de genres et d’émotions à la sauce de l’époque : l’amour, l’action (mais souvent passive), la peur et quelque chose de très important qui est très réussit, le suspens. LA plupart des scènes sont incontestablement devenues un peu ou très ridicule avec le temps. Autre petit point négatif dans la réalisation, c’est que plusieurs passages sont réutilisés dans le film ou sont mises en boucle pour donner l’impression d’un mouvement répétitif plus long. À la fin, tout se mélange assez mal et on sent le risque que le film dérape mais il arrive à se rattraper et se termine assez bien, sur un classique Happy End. Néanmoins, à défaut d’être long et pas très bien réalisé, Metropolis arrive à nous emmener, à nous envoyer dans un autre monde et à nous captiver pendant presque deux heures (sur 2h20).
    Thomas P
    Thomas P

    35 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2012
    Une œuvre visionnaire terrifiante d’une époque où le capitalisme industriel montre ses plus sombres aspects. Une caricature du progrès économique au dépend de la morale et de la raison. Avec la reconstitution de ce grand puzzle de 2h30, Fritz Lang nous plonge des années 1920 aux années 2020, avec un sentiment d’ébahissement devant la qualité de certaines scènes et des décors futuristes. Là où l’on craint un scénario peu original dans ce genre de film pionnier, celui-ci s’avère être judicieux et bien mené malgré la disparition de nombreuses scènes. Cette ville de Metropolis exploite les ouvriers dans la ville souterraine, cachés de tous (ce sont les mains) qui sont cachés des nantis, de la classe dirigeante (la tête) résidant dans la ville haute. Alors quand le fils du maître de la ville décide de poursuivre une femme dans les souterrains, il découvrira la sombre vérité d’un monde exploité qui permet aux plus riches de profiter de leur belle vie. Le décor est illustre et très réaliste pour l’époque entre ciel et terre, entre paradis et enfer où les buildings sont reliés par des trains et les avions tournoient dans le ciel. Un regard passé sur un futur que l’on n’a pas connu tel quel (pas encore ?) mais dont l’allégorie nous rappelle de sombres périodes ou encore une société inégalitaire loin d’être fictive. Même si la lutte des classes a aujourd’hui partiellement "disparu", cette œuvre est visionnaire sur le développement durable d’un point de vue économique, social et écologique. Les dérives sont exposées à leur maximum dans une société socialement inégalitaire, surconsommatrice et gourmande en énergie. Mais le meilleur est que Fritz Lang ne dénonce pas uniquement les classes dirigeantes car les ouvriers aussi peuvent perdre leurs repères moraux. Bref, rendez vous en 2026 !
    jfharo
    jfharo

    55 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2011
    Je revois ma note ,car grâce au mk2 Beaubourg cela a été possible !

    Merci au MK2 Bibliothèque de n'avoir pas honoré la séance de ce film , et ce sans explication Jeudi
    dernier à 13h30 avec 1 séance par semaine , c'est la 2 eme fois cette semaine que j'ai ce genre de soucis avec ces salles de cinéma l'autre Le vilain petit canard , moi qui croyais que l'enseigne MK2 se souciait des cinéphiles ?, dommage .
    Je ne suis pas aussi enthousiaste que je l'aurai pensé , c'est une oeuvre forte et incontestablement à voir , mais la fin et surtout le coté gnagnan de certaines scènes m'ont laissé septique .
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2011
    Œuvre incontournable et incontestable du 7ème art, « Metropolis » est désormais visible dans une version relativement complète. Certes, les nombreux plans considérés jusqu’alors comme étant perdus et intégrés dans ce nouveau montage sont très endommagés ; mais peu importe car ils apportent désormais au récit une fluidité dans l’enchaînement de ses séquences alors qu’avec les versions écourtées, on avait souvent la sensation d’assister à une succession de tableaux pas toujours très compréhensibles entre eux. Scénario, mise en scène, décors, musique : quelle leçon de cinéma que cette conjugaison de talents réunis sous la houlette de l’immense Fritz Lang ! A (re)voir absolument.
    darthbebel
    darthbebel

    25 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 novembre 2011
    Voilà un film qui manquait à ma culture et que j'avais très envie de découvrir depuis vraiment longtemps. Quel plaisir cette reprise de plus en version 'complète' et restaurée (autant que possible).... mais quelle déception par le film!! c'est mauvais... Ennuyeux, naif et sentencieux, sans charme, lourd... Le montage est lourd et redondant, on repasse les mêmes scènes encore et encore, pas par effet (ou alors effet d'ennuie), juste on a l'impression que le réalisateur craignait qu'on ne comprenne pas... ou qu'il voulait montrer à l'écran tout ce qu'il avait filmé et qui lui a couté cher (je pense notamment à la catastrophe finale), comme un banal blockbuster de maintenant le ferait. Ce qui est réussi à mes yeux : les décors, la musique la plupart du temps (le look du robot peut-être si je ne l'avais pas déjà vu en photo des centaines de fois...). Très très déçu. Regardez-le en oubliant que c'est un "chef d'oeuvre du patrimoine" et vous comprendrez ma critique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 novembre 2011
    Un film culte à voir absolument pour son education cinematographique
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 octobre 2011
    Le Meilleur film de Science Fiction ! Qui a donné les base de Star wars ! Qui a ecrit les base de la sience ficion ! Les code ! Vive Fritz Lang
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 octobre 2011
    Remettre un monument de l’expressionnisme allemand au goût du jour est une idée qui viendra ravir tous les cinéphiles. On se délecte de pouvoir revoir ce film, confortablement assis dans un fauteuil du MK2, voir les yeux briller des "puristes" et entendre les soupirs navrés des non-adeptes. Oui, Metropolis est un totem, incontestable, une leçon de cinéma - pourquoi pas - mais qui ne s'est pas laissé un peu engourdir par les longueurs ultra-manichéennes d'un film avant-gardiste de 1927 ? Personne n'osera contester le maître au risque de passer pour un béotien, mais j'ose penser que Metropolis manque souvent de subtilité. C'est une question d'époque et de codes sociaux, mais contextualisé, se serait un sacrilège de ne pas reconnaître en Fritz Lang la perspicacité et le génie prophétique !
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    109 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2011
    Je viens de voir "Metropolis" au cinéma en version longue (merci à ce collectionneur argentin qui a eu la bonne idée d'acheter une copie en 1927) et vous savez quoi? C'est du grand art (mais vous vous en doutiez probablement). Bon certes, sur une durée de 2 heures 30 tout n'est pas indispensable, il y a quelques longueurs et redondances, mais je ne vais pas faire mon rabat-joie: c'est quand même Metropolis, restons poli ! Un tournage pharaonique et tendu - Lang était d'une exigence rare et pouvait se permettre d'imposer ses conditions - qui engendra une oeuvre visionnaire mythique, dont l'influence s'est étendue à travers les âges. On avait eu droit à l'habillage "pop" de Giorgio Moroder dans les années 80, mais cette version colorisée pouvait sembler un peu sacrilège (Freddie Mercury et Pat Benatar qui roucoulent dans un classique du cinéma muet, c'est assez particulier), même si elle soulignait l'avant-gardisme et la modernité de l'oeuvre de Fritz Lang, et permettait une reconnaissance auprès d'un public plus jeune. Les thèmes de Metropolis sont universels: on y trouve les classes dominantes en haut de la structure pyramidale, qui vivent sur le dos des exploités épuisés, on y trouve le désir de révolte, les dérives d'une société mécanisée et sans âme, le besoin de cohésion sociale... Le besoin d'amour. La femme-machine reste une merveille d'esthétisme (Robocop et Terminator peuvent aller se rhabiller à la casse!) qui a fait fantasmer des milliers de cinéphiles et suscité des vocations artistiques. Hitler a été marqué par l'esthétique de Lang mais n'en a certainement pas compris le message essentiel: le coeur doit être le médiateur entre les mains et le cerveau. Lang s'est servi du sien et a quitté l'Allemagne quand le nazisme est devenu triomphant et lui a proposé de devenir un cinéaste de propagande. Il s'est réfugié aux USA, où il a su conserver une indépendance artistique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 octobre 2011
    Après la conference sur l'expressionnisme et la visite de l'expo à la Cinematheque Française... MK2 tgb oú la version longue 2 h 50 est bouleversante de créativité, de richesse artistique, de prouesses techniques pour 1927.
    Bien sûr, le sens du film est visionnaire. Il y a plusieurs lectures possibles...
    En tous les cas à voir ou revoir absolument. Un grand écran, un son excellent qui accueille la musique d'une impérieuse présence rendant cette version très émouvante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 octobre 2011
    J'ai revu "Metropolis" dans la version intégrale d'origine qui a pu être reconstituée entre 2008 et 2010 à partir des fameuses bobines de Buenos Aires, et les mots me manquent pour exprimer ce que m'inspire cette oeuvre d'art monumentale largement en avance sur son temps sur le plan formel (ce qui lui a valu de se gaufrer complètement au box-office), et dont la pertinence et la prodondeur des thèmes le rendent encore d'une incroyable actualité presque un siècle après sa production (ainsi, on devrait le montrer aux patrons du CAC 40 pour leur apprendre qu'entre leur petite tête et les mains ouvrières qui en font des milliardaires, se trouve un organe appelé coeur...).
    belo28
    belo28

    68 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2011
    L'un des plus grands films de Science Fiction dont la présence d'esprit, la claireté du message, la justesse du montage font mouche meme plus de 80 ans après sa sortie!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2011
    Un chef d'oeuvre, un des plus grands films de tous les temps !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 octobre 2011
    Un chef d'oeuvre !! un film qui a son époque n'a jamais trouvé son public pour un budget de 30 millions, mais pour dire que ce film était une révolution, un telle budget, un telle scénario, des images, un réalisateur de légende. A chacun de savourer l'art.
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