Mon compte
    Metropolis
    Note moyenne
    4,2
    8142 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Metropolis ?

    292 critiques spectateurs

    5
    160 critiques
    4
    74 critiques
    3
    33 critiques
    2
    11 critiques
    1
    7 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Je suis affolée de voir le nombre de personnes considérant ce film comme mauvais ! Il me paraît évident que si vous vous attendiez à voir un film rythmé vous vous trompiez ! On ne peut pas regarder Fritz Lang, et tout autre film des plus de 40 ans, comme ceux d'aujourd'hui !
    Certes, je reconnais que le scénario traîne un peu et que les plans sont plus que réutilisés, mais c'est l'esthétique de Lang, et par cela, il reste un véritable chef d'oeuvre du 7ème Art !!

    Dernière chose, tant qu'à faire des critiques "constructives", tâchez de les faire dans un Français correct.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 mai 2008
    L'entamme est plutôt intéressante, et on s'attend véritablement à un très grand film, voire à une réflexion sur le totalitarisme. Mais le film est plombé par une morale complètement crétine. C'est qd même un peu génant de voir l'ensemble des travailleurs considérés comme "la main", et Frederer à lui seul comme "le cerveau". Il y a dans la dernière scène un côté paternaliste vraiment irritant. Le problème n'est donc pas tant que le film a mal vieilli, car on s'adapte assez facilement. Non, vraiment, c'est juste que ce film n'a pas grande intelligence. L'acteur qui joue Freder est pitoyable (dommage, les autres sont plutôt bons).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    Une histoire d'amour et de lutte; le film laisse transparaître la montée du nazisme par la critique du mouvement ouvrier. L'expressionnisme allemand est ici très puissant et les gestes rendent au film un éclat qu'il n'aurait pas dans le cinéma parlant; ce qui est également renforcé par la musique spécialement créée pour le film.
    Pour finir, ce film est un chef d'oeuvre pour les effets spéciaux qui le parsèment et qui sont encore aujourd'hui bluffants!
    Shabas
    Shabas

    2 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2014
    Malgré son âge, ce film reste quand même d'une grande qualité de nos jours (2014), en particulier dans la maîtrise de l'image.
    pierrre s.
    pierrre s.

    406 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2015
    Œuvre pharaonique et futuriste à plus d'un titre, Metropolis, est un pilier du cinéma, qui bien sur, ce doit d'être vu.
    Napoléon
    Napoléon

    133 abonnés 1 555 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2024
    Un très beau visuel dû à une superbe mise en scène avec des décors réussis. Le film est extrêmement bien rythmé avec une histoire intéressante et une bonne bande son. Sans oublier des messages durs envers l'humain et son aliénation. Comme sa course effrénée vers le profit, son étroitesse d'esprit et sa déresponsabilisation envers son savoir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 31 mars 2013
    Si vous ne choississez vos habits qu'en regardant la composition du textile et votre voiture uniquement en regardant comment sont montées les vis platinées, alors éventuellement vous pouvez voir un intérêt à ce film. Pour les autres, qui prenent du recul et regardent leur monde dans leur ensemble, ils ne voient là qu'un film lent et sans rythme. De surcroit muet. Alors si relativement aux autres films de l'époque il était bien, en absolu il est minable.
    Bref à réserver aux spécialistes en études comparées du cinéma, et à ceux qui veulent s'en donner le genre.
    AMCHI
    AMCHI

    5 571 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Metropolis est un réel chef d'oeuvre du cinéma, une oeuvre immortelle comme certains tableaux ou livres.
    Le film a beau être muet et en NB pour moi il n'a pas vielli, il a une ambiance unique, on a l'impression que Fritz Lang est allé dans le futur pour filmer son film. Cette oeuvre a mieux vieilli que de nombreux films pourtant postérieure à Metropolis.
    -Nomade-
    -Nomade-

    6 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juin 2018
    Enfin vu aujourd'hui. Il faut bien une première fois.

    C'est... Exceptionnel.

    J'avais un peu peur, idiotement j'avoue : 1927, un film muet, 2h30 dans sa version restaurée...

    Je pensais que j'allais devoir affronter un vieux monument poussiéreux, trophée obligé de toute culture cinématographique, mais qu'on cite pour se donner un genre.
    J'aime bien me tromper à ce point : ça donne de retentissantes surprises dans mon parcours de cinéphile.
    Car ce n'est pas seulement un film "historique". C'est un film majeur, fondateur. Démesuré.
    Bien sûr, sur 2h30, il y a quelques baisses de régime, notamment au milieu. Le rythme particulier des films muets peut déconcerter un peu, au début. Mais dès les premières minutes, on ne peut qu'être fasciné par ce sens flamboyant de l'image, par le lyrisme de ce fameux "expressionnisme Allemand".
    Comme si l'on assistait à une gigantesque et pharaonique pièce de théâtre, mais au lieu d'en percevoir tout l'ensemble en permanence, c'est par l’œil du réalisateur et par sa caméra que l'on regarde.

    Et c'est grandiose ! Chaque plan semble tiré d'un opéra Wagnérien.

    Dommage que le muet ne parvienne pas toujours à restituer, pour un esprit cinéphile moderne, toutes les articulations du scénario, et une petite déception personnelle pour la fin en Happy end, que j'aurais préféré plus sombre.

    Mais sinon c'est un chef d’œuvre indiscutable du cinéma, maintenant je sais pourquoi, et je peux le dire haut et fort.
    J31frites
    J31frites

    8 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2023
    Film très prenant, très beau, qui dénonce le travail forcé, l'esclavage, l'inégalité sociale. L'émotion est au rendez-vous avec des scènes très exagérées et poussées, le scénario est un peu bâclé et expédié par moment, et on comprend pas tout, notamment lors des visions du personnage principale.
    La présence de 3 actes, le jeu d'acteur surjoué mais génial, la musique magnifique et originale avec son leitmotiv bien travaillé et son utilisation des motifs du Dies Irae et de la Marseillaise.
    Un peu trop long, 30 min de trop, surtout que le 3ème acte est un peu niais.
    Cependant un film à voir au moins une fois dans sa vie, car un excellent classique quand on aime les films en noir et blanc muet.
    Un mélange intéressant de drame de science-fiction et de pantomime.
    selenie
    selenie

    6 006 abonnés 6 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Monument mythique et historique du Septième Art, Tourné sur presque une année en 1925-1926, le tournage connut des difficultés nombreuses et diverses. Le film impressionne de par les techniques utilisées et crées pour l'occasion. Touchant à l'universalité, les thèmes abordés parlent à tous d'autant plus que le film s'annonce comme visionnaire peu de temps avant le Krach de 1929 et la montée du nazisme. On mettra surtout un bémol sur le savant fou, qui crée un robot à l'image de son grand amour, et qui veut à la fois créé le chaos sans qu'on y voit un lien tangible entre les deux délires. Plus que de dénoncer les différences de classes, il dénonce la bêtise des moutons, à savoir que les effets de groupes menés souvent par des leaders auto-proclamés sont souvent annonciateurs de chaos et de carnage. Un film à voir et à conseiller !
    Site : Selenie
    tisma
    tisma

    277 abonnés 1 927 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2023
    Un film muet marquant avec une belle sensibilité et une jolie mise en scène. Une œuvre qui porte bien son nom de classique de la science-fiction. Très poétique.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    121 abonnés 1 608 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2020
    Film culte, il est surtout un film monstre tout d’abord par le budget engagé qui coulera même les studios au vu du fiasco commercial à sa sortie, aussi par le nombre de figurant, sa longueur et son histoire rocambolesque. En effet, ce film est un miracle ; pellicules perdues, endommagées ; il renait de ses cendres en 2008 après un gros travail de reconstruction. Thea Von Harbou, compagne de Fritz Lang, écrit un scénario un peu angélique dans lequel toutes les classes sociales finiraient par se réunir autour d’un même idéal. Une forme d’anti communisme avant l’heure et un contrepied à l’autre film engagé de l’époque prônant à l’inverse la lutte des classes ; « Le cuirassé Potemkine ». Pour cette raison, Hitler fit de ce film son emblème et proposa même à Fritz Lang de diriger les studios de la propagande nazi. Proposition qui le fit fuir l’Allemagne. Sa compagne, elle, restera et partagera pour partie l’idéologie nazi ; ce qui apporte de la confusion quand on voie ce film dont le message est qu’il faut un médiateur entre la tête et les mains. Qui est la tête ? Les mains ? Et le cœur ? Donc c’est la plus grande faiblesse du film, ce discours utopiste alambiqué voire parfois confus. Pour le reste ce film est une œuvre incontournable du 7ème art.
    Damien Taymans : « En 2026, l’industriel Joh Fredersen dirige une gigantesque ville construite entièrement à la verticale séparée en deux : en haut, le quartier des puissants, en bas celui des travailleurs. Son fils Freder s’aventure dans les entrailles de la cité et découvre que des ouvriers se tuent à la tâche toute la journée pour permettre à Metropolis de perdurer. C’est également dans ces lieux qu’il fait la connaissance de Maria, jeune femme engagée qui prêche l’espoir et fait naître chez ses frères une espérance d’amélioration de vie lorsque le médiateur débarquera pour les sauver. Mais retranché dans sa sombre demeure, un savant fou enlève Maria pour donner son apparence séduisante à un robot qu’il a conçu et auquel il ordonne de soulever les ouvriers pour détruire la ville…
    Au lendemain de la Première Guerre mondiale, l’Allemagne est en proie à de multiples crises politiques et sociales, à l’inflation et au chômage. La création artistique, quant à elle, se voit libérée et en profite pour battre son plein, se déversant notamment dans une nouvelle tendance à la mode : l’expressionnisme. Après avoir conquis les domaines pictural et littéraire, l’expressionnisme touche le septième art, devenu pour beaucoup le meilleur moyen de lutter contre l’art élitiste progressiste et le divertissement de masse réactionnaire. En 1920 naît Le Cabinet du docteur Caligari qui use de nombre d’artifices pour imposer son style propre (décors en trompe-l’œil, fausses perspectives, gestuelles extrêmement stylisées, cadrages obliques, éclairages dramatiques, maquillages surfaits, …). Le fantastique cinématographique se développe dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres en dressant le portrait de monstres, légendaires ou mythiques (Le Golem) et des héros germaniques. Une nuit de 1924, dans un voyage effectué en Amérique avec Pommer, magnat des studios allemands Ufa, Lang est subjugué par l’architecture newyorkaise, aux contours géométriques et aux élévations unanimement verticales, des décors atypiques qui retrouveront un alter ego dans les bâtiments de Metropolis représentant un monde futuriste à l’instar des Amériques en avance sur leur temps.
    Comme dans Nosferatu et Caligari, l’architecture joue ici un rôle prépondérant, devenant un personnage à part entière, stigmatisant l’organisation draconienne de la cité qui trouve également une correspondance du côté de la foule d’esclaves aux démarches robotiques qui se déverse en longues rangées monotones avec une précision millimétrée. En ce sens, Metropolis semble davantage s’attacher à dépeindre la situation du Nouveau Monde dont les masses se retrouvent écrasées par le pouvoir d’un capitalisme grandissant qu’à stigmatiser les dérives sociétales germaniques post-1918. La société de Metropolis, à l’instar de celle outre-Atlantique, est construite sur une opposition entre bourgeoisie et prolétariat, antagonisme soutenu par de nombreux éléments : le cadre de vie (les quartiers rayonnants et spacieux d’en haut et les maisonnettes resserrées du bas), les apparences (les riches sont épanouis comme l’illustre l’image christique de Freder dans les Jardins éternels tandis que les pauvres semblent bien ternes et se voient vêtus à l’identique) et les activités (oisives pour les bourgeois et inexistantes pour les prolétaires). Renvoyant à de nombreux mythes (comme la métaphore de la tour de Babel conté par Maria), le scénario édifié par Theo von Harbou, l’épouse de Lang, accumule les points de dissension entre les deux classes en les confinant dans un rôle particulier : les ouvriers sont les mains, Fredersen et le scientifique sont les cerveaux tandis que l’élément essentiel (le cœur représenté par le médiateur à savoir Freder) manque pour l’équilibre de la cité.
    Bien plus qu’une simple fable moralisatrice à dessein sociologique, Metropolis vaut aussi et surtout pour son introduction de thèmes qui seront constitutifs de nombre d’œuvres science-fictionnelles futures, à savoir l’intelligence artificielle (l’androïde Futura créée à l’image de l’homme qui échappe rapidement au contrôle de son créateur) et la perte du contrôle de l’humain sur les créations technologiques (une thématique largement exploitée qui fut à l’origine de la paranoïa réac’ post-1945). Metropolis ne se voit en rien altérée par le poids des années qui se sont déversées : il conserve son statut d’œuvre fondamentale, de pierre angulaire autant du cinéma expressionniste allemand (dont elle est un des derniers représentants) que du patrimoine artistique mondial (accessit stigmatisé par l’UNESCO notamment). »
    tout-un-cinema.blogspot.com
    carbone144
    carbone144

    81 abonnés 760 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2019
    Un film majeur des années 20, et l'apogée du cinéma muet. Un investissement fou et des effet novateurs ou exploités à la perfection. Grandiose. Il a très bien vieilli.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    56 abonnés 760 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2019
    Voilà un monument historique, qui accuse son âge malgré les restaurations, et qui resplendit cependant d'une stupéfiante modernité. Les scènes de foule sont monumentales, aussi saisissantes dans la marche au pas cadencé pour aller dans les ateliers que dans les agrégations d'enfants apeurés par la montée des eaux. On revoit la mécanique des Temps modernes de Chaplin, mais sans aucun sourire. Les portes immenses de la ville futuriste ou la beauté des corps aryens avaient de quoi plaire aux nazis, mais Lang délivre un message de réconciliation lors d'une scène finale poignante illustrant l'adage "entre le cerveau et les mains, le médiateur c'est le cœur". Quelle pertinence par rapport aux rapports sociaux d'aujourd'hui (grève des cheminots)! Au-delà de l'intrigue amoureuse entre Maria et Feder, plus convenue- malgré l'irruption du double maléfique de la jeune femme-, ce qui restera est ici une création visuelle de tous les instants, du bucher improvisé aux machines à vapeur en passant par les autoroutes en surplomb. Métropolis allie harmonieusement les références bibliques, l'analyse sociale des différences de classes et les extrapolations de la science-fiction. On peut trouver des rides à cette superproduction, mais on ne risque pas d'oublier l'originalité de ses images. La séance était remarquablement accompagnée au piano par Didier Martel, nous oubliâmes rapidement qu'il jouait en live. Ciné-concert Institut Lumière décembre 2019
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top