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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 novembre 2012
Comment décrire ce chef d'oeuvre de Fritz Lang? Certes, il s'agit d'un classique du septième art qui a inspiré plusieurs réalisateurs pour des productions futures à l'image de "Star Wars", du "Septième Elément" et autres "Blade Runner", certes, l'histoire peut paraître trop poussé et trop cliché à certains moments, mais personnellement, rarement j'ai éprouvé autant de passion à regarder un film qu'avec "Metropolis". Que ce soit dans son scénario ou dans sa mise en scène, bien ancré dans l’expressionnisme allemand, on assiste à quelque chose d'épique, ou comment les basses-classes de Metropolis vont se révolter contre les hautes-classes, éternelle lutte frappant notre société et à cette époque s'inscrivant dans cette Allemagne d'après-guerre ou la montée du nazisme pointe le bout de son nez. Comment parler de "Metropolis" alors que toutes choses ont déjà été dites à son sujet? Qu'il s'agit d'une pièce maîtresse de la science-fiction, qu'il s'agit d'un long-métrage visionnaire et excellent qui, encore de nos jours, questionne sur cette éternelle lutte entre classe prolétaire et classe moyenne. "Metropolis" est un chef d'oeuvre du muet. Fritz Lang impose son style comme toujours avec maestro pour livrer une des expériences cinématographiques les plus enrichissantes.
Un film d'anticipation plus qu'indispensable. Fritz Lang avait tout vu venir, un vrai génie du muet. Si Metropolis fait partie des monuments du cinéma, il y représente surtout les fondations. Magistral.
Il est certes incroyablement réalisé... Mais 2h30 de film muet aujourd'hui c'est vraiment long. Et c'est ce qui le rend difficile à regarder. On a beau être impressionné des images pour l'époque, faut dire que la narration est moins réussie et que l'ennui fini par prendre place. Mais tout amateur de film muet y trouvera son bonheur ! ( Même si il l'aura probablement déjà vu ...)
La qualité de ce chef d’œuvre de la science fiction signé par Fritz Lang explique que ce genre soit ensuite resté longtemps difficile à aborder. En donnant une immensité édifiante aux effets créés par Georges Méliès tout en le teintant d’une part d’expressionisme omniprésente dans sa filmographie, le réalisateur allemand est parvenu à faire de son projet visionnaire un bijou d'originalité spectaculaire. En plus de cette formidable révolution cinématographique que représente ce film, l’autre atout de ce film est son histoire se basant sur des textes bibliques, sur de grands classiques littéraires mais aussi sur diverses idées politiques (puisque, d’un coté nous assistons à une lutte des classes d’ouvriers victimes d’une industrialisation musclée et, d’un autre, à la manipulation d’un dirigeant tyrannique qui semble avoir donné du souffle à Hitler et à sa politique antisémite) tout en mettant au coeur du récit un personnage, encore vu abordé au cinéma et aujourd'hui indissociable de la SF, celui de l'homme-robot. C’est ce cocktail narratif sans précédent qui fait, aujourd'hui encore, de cette œuvre culte une source d’inspiration inépuisable.
Un film qui s'impose d'emblée comme une référence et une source d'inspiration de tout un pan de science-fiction et de long-métrages comme "Dark city" ou "Matrix". Pas forcément facile d'accès car très fortement empreint de symbolisme dans chaque plan mais absolument magnifique, magistral. Tout simplement une base du cinéma.
La version de Metropolis que j’ai visionné est la plus complète existante sachant qu’une partie du film est perdue pour toujours. C’est une version entièrement restaurée qui rend hommage à ces magnifiques images, le tout soutenu par la musique originale de l’époque réenregistrée. Donc pour une fois la question de la bande originale ne se pose pas contrairement à d’autres classiques du muet qui on eut droit à différentes bandes originales rendant les films plus difficiles à juger. Metropolis c’est évidemment un film à voir qui rend compte de l’extrême créativité d’un cinéma allemand et européen en général d’avant la seconde guerre mondiale, époque où le cinéma américain ne s’était pas encore aussi fortement imposé. On est en plein dans l’expressionisme, les symboles et allégories fusent, le jeu des ombres et des lumières est à son meilleur niveau et la construction des plans s’apparente souvent à des tableaux de peintres impressionnant. Là-dessus viennent se greffer des effets-spéciaux qui n’ont pour ainsi dire pas vieilli ce qui, en plus d’être étonnant, montre à quel point Lang et son équipe technique ont pris leur travail au sérieux. Même si elle n’est pas anthologique la bande-originale est plus qu’acceptable et ne dessert en rien le propos, au contraire. On pourrait maintenant discuter longtemps sur les sujets qu’aborde Metropolis, les influences dont le film s’est nourri ou encore l’influence de film lui-même sur le cinéma d’après 1927. Car c’est peut-être là que se trouve le secret de la longévité de Metropolis : sa complexité et sa richesse masqués par une apparente simplicité. « Mittler zwischen Hirn und Händen muss das Herz sein »
Cherchant à poursuivre ce long chemin parsemé d'embûche et de déception qu'est la cinéphilie, je me suis enfin décidé à me procurer le dvd de Metropolis... Pour faire comme tout le monde finalement... Il faut croire qu'une culture cinématographique atypique n'existe pas, combien de temps vais-je encore résisté à l'appel de la "Nouvelle Vague"? Suis-je à ce point asservi aux diktats "cinéphiliques"? Certainement, comme beaucoup... Mais devant ce film, un autre aspect de ma personne a pris l'ascendant: mon origine sociale. Fils de prolo, donc prolo moi-même, je n'ai pas pu tolérer le discours puant de ce film. "Entre le cerveau et les bras le médiateur doit être le coeur"... Comprenez bien "bras sans cervelle", ne sachant faire preuve d'aucune initiative intelligible, des bras ne pouvant survivre sans être guidés par un cerveau, des bras qui ne peuvent discerner un discours ambivalent...Un film sortirait aujourd'hui avec une telle idéologie, la presse de gauche demanderait sans ménagement la tête du réalisateur... Enfin bref j'ai vu ce "chef d'oeuvre incontestable" du septième art", dont j'espérais une plus grande satisfaction...
Que dire de plus sur ce chef d'oeuvre intemporel, si ce n'est que sa simplicité thématique est toujours aussi touchante, que ses images restent gravées pour toujours dans notre mémoire et que si ce n'est pas le meilleur film de Fritz Lang, cela reste une oeuvre incontournable.
Trés difficile à voir, ce film. Il plait surtout aux intellectuels du cinema qui pensent savoir ce qu'est l'art. En pratique les dialogues n'ont aucune logique, le héros n'a aucun but. Le film n'est qu'un long cheminement de dialogues sans sens. Il faut de toute façon avoir une grande méfiance des films ayant une trop bonne note de la part des critiques. Ce film en est un cas typique.
Terriblement visionnaire pour l'époque et toujours d'actualité, "Metropolis" fascine par sa grandeur, son envergure, qui ne peut laisser indifférent. Fritz Lang s'impose comme annonciateur d'une société futuriste duale, où se dressent les travailleurs contre les bourgeois, en une lutte totale (influence marxiste ?). En outre, le réalisateur, d'abord en prédicateur d'une quasi-apocalypse, montre cette faiblesse humaine à suivre les grands orateurs (annonçant indirectement la montée en puissance du nazisme) pour finalement arriver à une destruction mutuelle des belligérants. Il n'y a rien à redire non plus sur la mise en scène : les jeux d'ombre et de lumière distillent une ambiance singulière et prenante, rendant le travail de Lang plus poussé encore. Il n'y a rien à redire là-dessus, "Metropolis" se vit plus qu'il ne se regarde. Fabuleux film.
Metropolis est un film visionnaire et innovant pour l'époque où il fut tourné (1927). Les procédés utilisés dans le tournage sont tout aussi importants: grands décors, univers travaillé (Comment imaginer un monde cent ans après le sien ?), etc. Le message d'espoir, notamment illustrée par la dernière scène, reste encore d'actualité.
Enfin je l'ais vu. Histoire magnifque et intemporelle largement assimilables a ce que l'on vit, Metropolis est l'un des plus grands films de l'histoire. Seul film à figurer au registre de la mémoire du monde de l'UNESCO, le film de Lang est d'une beauté a coupé le souffle, les trouvailles visuelles sont superbes et la ville est...comment dire... exceptionnelle, splendide, dantesques, visionnaires. En plus de cela la musique est somptueuse et l'interprètation parfaite. Un immense film.
«Metropolis» (All., 1927) de Fritz Lang est aujourd'hui un digne représentant de l'expressionnisme allemand. Ombres disproportionnées, jeu des acteurs sciemment exagéré, décors aux angles marquants, le film est donc bel et bien ce que le cinéma expressionniste pouvait faire de mieux («Das Kabinett des Dr. Caligari» demeure tout de même le plus bel exemple). Mais c'est avant tout dans l'histoire que le film trouble. On remarque à plusieurs reprises et surtout dans la scène de début où la machine explose, les étranges coïncidences avec ce que seront les camps de concentration, les ouvriers de Metropolis incarnant l'enfer que vivront les déportés. Les cranes rasés en sont un symbole troublant. On note également la présence de pentacle sur les maisons qui ne sont pas sans rappeler les étoiles juives. Or, «Metropolis» n'a rien de nazi, s'en serait même le contraire. Ceci parce que la folie semble gagner l'oeuvre à mesure que le film se dévoile. De ces folie qui répugnait le nazisme. Cette folie est caractérisée par les prouesses techniques et les audaces esthétiques (provenant tant de la réalisation que du montage). Mais c'est surtout dans le jeu hystérique de Brigitte Helm (jeu parfois fort déroutant) que cette folie s'incarne. L'actrice semble ne pas pouvoir s'empêcher de se tripoter les seins. Enfin, comment qualifier ce film ? S'il se range dans le mouvement expressionniste, il possède tout de même un genre. Il serait injustement réducteur, comme pour «2001 : A space odyssey», de qualifier ce film de simple oeuvre de science-fiction, car «Metropolis» est bien davantage que cela. Ces deux films ont pour points communs de traiter de l'humanité et de proposer un traitement de la thèse darwinienne, de la lutte entre les faibles et les forts. Pour conclure, il faut simplement dire que «Metropolis», à l'esthétique ultra-original, demeure dans l'oeuvre de Lang son meilleur film après «M», incomparable tant dans l'expressionnisme que dans l'expérimentation.
Aujourd'hui restauré le film est proche de la version sortie en 1927 pour notre plus grand plaisir.
Une vision amusante et fascinante du futur.
L'histoire se passe en 2026 et on y découvre des voitures volantes et d'immense building.
L'histoire est assez simple: Des ouvriers travaillent dans les souterrains d'une fabuleuse métropole de l'an 2026. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la révolte.
Pourquoi 4 étoiles et pas 5 me direz vous, je ne sais pas j'ai adorer le film il m'a touché , mais pas autant que d'autres tout simplement.
Des références Bibliques et une prémonition de la guerre 40-45.
Un chef d'oeuvre !! un film qui a son époque n'a jamais trouvé son public pour un budget de 30 millions, mais pour dire que ce film était une révolution, un telle budget, un telle scénario, des images, un réalisateur de légende. A chacun de savourer l'art.