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dougray
237 abonnés
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3,0
Publiée le 26 juillet 2010
Après un épisode un peu mou ("Rien que pour vos yeux"), 007 redresse la barre. Sans doute effrayé par l’annonce du retour de Sean Connery dans un James Bond non-officiel ("Jamais plus Jamais"), les producteurs ont visiblement décidé d’assurer le coup en reprenant les bonnes vieilles recettes qui ont fait le succès de la franchise. Et, dès la séquence pré-générique, on constate avec plaisir que le spectaculaire est de retour (le mini-avion). Mais, "Octopussy" (sacré titre !) ne s’arrête pas là : un très bon méchant (le français Louis Jourdan, monstrueux de classe), d’excellents 2nds rôles (le terrible général russe Orlov joué par un Steven Berkoff habité, le colosse Gobinda, les jumeaux lanceurs de couteaux, le tueur au yoyo mais aussi un Gogol plus sérieux et un Q plus actif), une James Bond girl intéressante (Maud Adams qui avait déjà joué dans "L’homme au pistolet d’or"), des cascades impressionnantes (le toit du train, le final aérien assez hallucinant) et un humour - Roger Moore oblige - toujours aussi présent (l'indispensable scène dans le labo de Q, la musique "familière" du charmeur de serpent...). On peut cependant regretter les dérives façon "girl power" (l’assaut du repaire du méchant par les troupes d’Octopussy est très limite) ainsi que l’âge de Roger Moore qui, à plus de 55 ans, commence à montrer quelques signes de fatigue (mais quand on sait que c’est le très américain James Brolin qui aurait dû le remplacer, on s’en accommode parfaitement). A noter, l'arrivée d'un nouvel M.
Treizième opus de la saga James Bond, Octopussy ne s'avère finalement pas touché par la malchance et décoche même l'une des meilleures notes de la franchise pour le moment. La mission du jour consiste pour 007 à traquer un riche prince Indien qui, par une alliance avec un général russe, projette de détruire une base amérique. Un épisode relativement captivant qui confirme une fois de plus le talent de Roger Moore. On regrettera toutefois le côté surhumain de James Bond, surtout présent sur la fin, ce qui nuit gravement au film.
Le second couteau et acteur longue durée pour reprendre le rôle de « Smoking Man 007 » au service de sa majesté impériale. L’efficacité du scénario se ressent dans les actions du film, « James Bond » dit Ian Fleming, romancier très inspiré, arrive à bout de ses situations délicates version cinéma. Il est bénit par sa reine avec cette interaction prévisible, l’espionnage devient pas terrible et une infiltration indiscrète. Réussir coup sur coup ses « missions impossibles », un combat de funambule sur une pourchasse d’hydravion pour le meilleur élément du renseignement briton, toujours en charmante compagnie.
Poursuivant sur la lancée de "Rien que pour vos yeux" d'ailleurs cité en tout début de film, John Glen nous ressert la même recette d'action et aventure au travers d'une intrigue d'espionnage nous faisant visiter le monde et surtout cette fois-ci l'Inde. Roger Moore vieillissant commence à être moins à l'aise en séducteur de ces dames et face à lui une Maud Adams plus femme que pin up ajoute un pendant féminin très agréable! L'action de plus en plus époustouflante, surtout la scène d'ouverture, nous fait passer d'agréable moment. Une partie du film se passant également dans l'univers du cirque, le dépaysement est total! Les méchants sont assez réussi et l'indien au turban rouge reste dans les mémoire dès la scène des dés! Bien que sans originalité, ce vibrant opus se regarde donc avec plaisir même si l'on craint le devenir de la série, Moore arrivant vraiment à la limite du rôle!
Treizième épisode de la saga et avant dernière prestation de Roger Moore dans le rôle du célèbre agent secret britannique, Octopussy démarre par la mort de l'agent 009 qui enquêtait sur un trafic d'œufs de Fabergé. On envoie donc notre cher Bond enquêter sur cette affaire ce qui l'amènera en Inde puis en Allemagne de l'Est. Ce James Bond reprend un thème classique de l'époque : la confrontation entre l'occident et les soviétiques. Pas trop de surprises dans ce Bond là. Il respecte les clefs qui ont fait le succès de la série : action, gadgets, James Bond Girl. Cependant, il reste beaucoup trop conventionnel et ne surprend guère. De plus, le méchant de cet épisode manque singulièrement de charisme. Bref, ce n'est pas le pire épisode de l'ère Moore mais il reste très moyen...
Une troisième guerre mondiale pourrait voir le jour avec l’invasion de l’Europe par les soviétiques. C’est ce que découvre James Bond en enquêtant sur l’assassinat de l’agent 009 en Allemagne de l’Est…
Pour son 2ème James Bond, John Glen nous offre ici un trépidant film d’espionnage sans le moindre temps mort, nous emmenant de l’Amérique Latine à l’Allemagne de l’Est, de Londres en passant par l’Inde et l’Allemagne de l’Ouest. Et cela commence sur les chapeaux de roues, avec cette scène d’ouverture où l’agent 007 fuit ses assaillants à bord d’un Acrostar Mini Jet (sorte de jet monoplace) caché dans un van équestre. Le reste sera à la hauteur de nos attentes, avec une course poursuite en tuk-tuk au Rajastan avant de nous en mettre plein les yeux avec une course contre la montre à bord d’un train reliant la RDA à la RFA et de se conclure avec une séquence de haute voltige où Bond s’agrippe de justesse à la carlingue d’un bimoteur.
S’il fallait lui trouver des défauts, on pourrait lui reprocher une réplique pour le moins raciste (lorsque James Bond remporte la partie de backgammon face à Kamal Khan, il remet une partie de ses gains à l’agent de liaison à qui il dit « ça vous assurera 2 ou 3 semaines de curry »). Ajouter à ça, la fuite de James Bond au Rajastan, sautant de liane en liane en poussant le cri de Tarzan (!?). On en oublierait presque aussi la scène où il se retrouve grimé en clown triste sur la piste du cirque. Très clairement, tout cela n’était pas nécessaire et dessert plus qu’autre chose le film.
Pour le reste, on apprécie pleinement ce grand spectacle, Octopussy (1983) est l’archétype du James Bond réussit, de jolies James Bond Girls, des méchants charismatiques (Louis Jourdan est le 2ème français a interpréter un méchant dans un James Bond après Michel Lonsdale dans Moonraker - 1979), des décors de cartes postales et quelques gadgets disséminés ici et là.
Pour la petite anecdote, 4 mois après la sortie du film sortait au cinéma un autre James Bond, qui n’a absolument rien à voir avec la saga officielle. Jamais plus jamais (1983) mettait en scène un Sean Connery vieillissant, 12ans après sa dernière incarnation de l’agent 007.
Les films de John Glen s’enchainent et se ressemblent… et toujours avec Roger Moore malheureusement. Je ne sais pas d’ailleurs ce qui fait que celui passe un peu mieux que les autres. L’indulgence peut-être… A moins que ce ne soit Maud Adams !
Dépaysement et exotisme sont au rendez-vous de cette aventure indienne pour l’agent secret britannique. Malgré un pré-générique «supersonique», de l’humour, des James Bond Girls à la pelle, quelques gadgets et scènes d'action classiques, "Octopussy" reste une mission insipide, par manque d’épaisseur et de suspense. Roger Moore y est assez bon et le film est plutôt plaisant à voir mais ne rivalise à aucun moment avec les meilleurs de la série.
Sans aucun doute la plus farfelue des aventures de James Bond, entre l'Inde et l'Allemagne : beaucoup d'action, et surtout, beaucoup de petits gags. Un rythme frénétique et une ambiance "farce et attrape" qui permettent de passer un bon moment de détente en compagnie de Roger Moore, d'autant que la réalisation se revele convaincante, et que l'ensemble n'est pas dénué de suspense. Pour toutes ces raisons, Octopussy possede inévitablement une place à part dans la série : pas la plus mauvaise, loin de là, mais pas non plus la plus représentative de son esprit originel. Fort plaisant quoiqu'il en soit !
Le scénario s'emporte un peu dans quelques envolées farfelues, donnant à cet épisode un air plus mystérieux qui, ma foi, ne dénote pas. L'adaptation de la dernière oeuvre de Fleming se pare ainsi d'une teinte solennelle méritée mais sans excès. Pour le reste, c'est du James Bond pur et dur, qui remplit une fois de plus sa mission : dépayser et divertir sans se fatiguer et sans fatiguer le spectateur. Bien joué, 007.
C'est mieux, beaucoup mieux que "Rien que pour vos yeux". Mieux oui mais pas suffisant. Moore s'en sort mieux que dans Bond 12, Maud Adams de retour dans la saga est sublime dans le rôle d'Octopussy. Ils ont une relation qui changent des précédentes, c'est bon à voir. Les acteurs sont assez bon dans l'ensemble. Le scénario n'a vraiment rien de spécial; il est néanmoins agréable à suivre. C'est un film sympathique à suivre mais qu'on a vite oublié, dommage.
Octopussy est un très bon film James Bond de John Glen. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est intéressant et bien ficelé, les scènes d’actions sont réussies, les acteurs comme Roger Moore, Louis Jourdan ou encore Maud Adams sont convaincants dans leurs rôles, le film est divertissant etc… Bref, c’est à voir…
Après la réussite For your eyes only, John Glen rempile avec Octopussy, treizième aventure de 007, sixième et avant-dernière pour un Roger Moore qui commence quand même à accuser un peu le poids des ans. Pourtant, ce Octopussy tient, au sein de la saga, le dessus du panier : décors indiens exotiques, passages à la Indiana Jones bourrés d'humour et très rythmés, scénario très bien construit, et biens sûr une JB girl éponyme du film joliment campée par Maud Adams, habituée de la franchise puisqu'elle apparaissait déjà à l'affiche de L'homme au pistolet d'or. Seul bémol, bien qu'extrêmement minime, Robert Brown remplace Bernard Lee sans conviction, et l'absence de ce dernier dans le costume de M est malgré tout regrettable. D'une qualité indéniable, je comprend sans mal pourquoi Octopussy a gagné son duel fratricide avec Jamais plus Jamais. Dommage Sean !
Un coté bande-déssinée assumé, les couleurs vives des Indes sont un régal pour les yeux, un Roger Moore en forme et une Maud Adams à se damner...Octopussy réalisé par John Glen après la réussite de Rien que pour vos yeux et de l'entrée de James Bond dans les années 80, apparait comme l'un des épisodes les plus "bariolés" et les mieux réalisé. Le pré-générique donne le ton, Bond est de retour dans un univers plus fantaisiste donc différent du précédent opus. Les scènes d'action sont toujours bien réalisées, le scénario très bien écrit et original. Le dépaysement est de rigueur et les magnifiques decors naturels sont une fois de plus bien mis en valeur. Un film fou-fou-fou qui va très vite, mettant en scène l'excellent Roger Moore qui s'amuse, des femmes superbes, des cascades originales et jamais vues. Octopussy est un film jubilatoire qui fait ressurgir l'enfant qui était en nous.
septiemeartetdemi.com - En 1983, deux films de James Bond sont sortis : l'un de la MGM avec Roger Moore (celui-ci, leur premier depuis la fusion de la compagnie avec United Artists) et un des Warner Brothers avec le retour de Sean Connery dans le rôle, obtenu à la suite d'un procès qui s'éternisait. Les deux ont bien marché mais il n'est pas bon d'instiller de la concurrence au sein d'une franchise, car cela accentue des aspects du film au détriment d'autres, histoire de se démarquer.
Pour Octopussy, c'est visiblement l'humour qui a été forcé jusqu'au ridicule, quand cela ne donnait pas par chance une autodérision rafraîchissante. Parfois on rit avec le film, et parfois on rit du film. Le réalisateur a aussi fait le choix de reprendre des éléments inutilisés prévus à l'origine pour Moonraker, un véritable patchwork lui-même qui a subi des transformations fatales à la suite du succès de Star Wars. Mais bon, comme d'habitude, c'est aussi une production à l'huile de coude. Pas de cascadeur décédé cette fois-ci comme sur le tournage de Rien que pour vos yeux, mais des os cassés, et pas forcément ceux des petites gens puisque Kristina Wayborn a souffert très littéralement d'une erreur d'accessoiriste. En résumé, cette compétition retardera la sortie de James Bond de sa médiocrité kitsch.
Anecdote amusante : un an après son célèbre rôle dans Blade Runner, Rutger Hauer a failli jouer le personnage d'Orlov. Par ailleurs, quand un des méchants est tué par la pieuvre qui est au centre de l'histoire, l'animal adopte la même "méthode" qu'une larve d'alien dans Alien (1979), un film également réalisé par Ridley Scott. Enseignement logique à en tirer : la série James Bond est le vampire du cinéma de l'époque, cherchant toujours à adopter le meilleur chez les autres réussites. Il est temps que la franchise gagne en unicité.