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JEANRENE43
11 abonnés
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5,0
Publiée le 13 mai 2016
La saison des femmes, le film se passe dans un village d'une région désertique au nord de L'Inde. C'est un film qui nous montre une violence inouïe faite aux femmes. Certes, c'est une fiction mais tirée de faits réels. Une organisation patriarcale, les anciens, tous des hommes, sensés être des sages, régissent l'ordre dans ce village et notamment la domination des hommes. Le film est constitué d'une succession de témoignages, au gré des événements. Il s'agit d'informer, les consciences en Inde et si d'aventure il est sensuré, le diffuser ailleurs. Espérons de nombreuses actions en faveur du respect de la dignité des femmes, bafouée en permanence dès lors qu'elles ont 14 ans et deviennent des esclaves et des objets sexuels des hommes. Cependant les femmes arrivent à rire d'elles-mêmes et parfois à justifier la violence qui leur est faite. Les femmes trop vieilles pour intéresser les hommes sont envoyées aux champs dans ce désert pour biner et sans doute tenter d'obtenir des légumes. J'ai été particulièrement choqué par la violence et la dureté de ce fim, d'autant plus que Gandhi nous a laissé un témoignage de non violence de l'hindouisme. Ce film nous dit: cessez de penser que le monde respecte partout, La convention internationale des droits de l'homme. Combien de spectateurs faudra-t-il pour changer cet enfer imposé aux femmes ?
La saison des femmes est un long métrage fort par ce qu’il raconte et ce qu’il dénonce, notamment grâce à un propos percutant et à l’énergie des actrices principales. A côté de cela, la construction d’ensemble et la réalisation plus que moyennes ne permettent pas d’en faire un grand film. Ça reste quand même une œuvre à voir, plus pour ce qu’elle dit que comment elle le dit…
Bonnes réflexions apportées à l'histoire de trois femmes à l'autre bout du monde. Alors que l'on croit que tout est loin, de difficiles réalités nous sont exposées crûment afin de faire réagir. La fin nous laisse le temps de nous adapter, de nous faire réfléchir, de nous poser, et pousse à la comparaison de nos vies face aux leurs. On prend alors conscience ... Beau film. Intéressant.
Certains veulent voir dans la saison des femmes un Mustang à l’indienne !!! Pour moi, Mustang avait plus de force et de fraîcheur…on avait envie très fort d’aimer ces héroïnes belles et indomptables …là je me suis senti en moindre empathie. Certes le film se veut un brûlot féministe, magnifiquement interprété, par ces trois femmes, qui sont à la fois victimes et propagatrices d’une société violemment patriarcale dont elles n’arrivent pas à s’extraire, puisque ce sont ces mêmes femmes qui arrangent un mariage qui ravagera les jeunes époux... les personnages masculins sont rarement positifs, violents, veules et ivrognes, presque caricaturaux…seul le personnage de Kishan émerge de cette société archaïque , mais il le paiera…le film ne peut totalement s’abstraire des codes bollywoodiens, couleurs criardes, danses suggestives , musiques entêtantes…au détriment des messages d’émancipation qu'il voudrait faire passer, sur l’éducation, l’entrepreneuriat et l’artisanat, l’indépendance des corps…je suis resté sur ma faim..
Des images parfois dures mais qui sont malheureusement le reflet de la réalité. Difficile de se dire que ce genre de comportement a encore lieu de nos jours... Très beau film mené par des actrices superbes et justes. A voir.
En passant la tête à la fenêtre du car qui les conduit au village, le foulard de Lajjo s’envole presque. Sa copine Rani essaie de lui remettre en place, mais toutes deux finissent par y renoncer dans un éclat de rire. Le premier plan de La Saison des Femmes a valeur de symbole : la liberté est plus forte que les usages. Car c’est bien de ça dont parle le film de la cinéaste indienne Leena Yadav. La difficulté des femmes à échapper à une société patriarcale qui les asservit parfois, au nom du respect des traditions. Quitte à les réduire à un rôle d’objet sexuel et à devoir à affronter la violence machiste. Dans ce village de l’état du Gujarat, à l’ouest de l’Inde, les deux jeunes femmes vont négocier la dot de la promise du fils de Rani. Les futurs mariés ont 15 ans. L’âge auquel Rani a perdu son mari. Depuis, elle est restée chaste. Le mariage forcé comme l’abstinence font partie des traditions locales. Lajjo en sait quelque chose, avec son homme buveur et violent qui lui reproche une supposée stérilité. A la fête du village on fait aussi la connaissance de Bijli, une copine d’enfance en apparence plus libérée que les deux autres, puisqu’elle est danseuse et accessoirement prostituée. Quatre jolis portraits de femmes sur les chemins de l’émancipation. Quatre héroïnes, certes un peu « archétypées », qui vont progressivement choisir la rébellion plutôt que la soumission. L’arrivée de la télévision et des téléphones mobiles accélère la prise de conscience… La dénonciation sociale de la réalisatrice n’est pas démonstrative, car elle alterne avec l’exubérance joyeuse de la comédie Bollywoodienne. Du coup, le passage de l’indignation au rire désamorce le pathos. En outre, la réalisatrice affiche un vrai parti-pris d’esthétisme, à travers les costumes autant qu’avec les somptueux paysages.
Moyen. D'un côté les paysages arides des petits villages désertiques ,des actrices convaincantes et un dépaysement garanti. De l'autre ,: du cliché ,du cliché ,et encore du cliché. A croire que ces films destinés au marché étranger ne peuvent fonctionner que si l'on donne au spectateur sa dose de mariages arrangés , violence conjugale ,semi-illétrisme... Bon ,on a échappé aux petits mendiants et éclopés en tout genre ,c'est déjà ça... Mais là j'ai trouvé que ça y allait trop fort ,les petits villages gypsys ne sont pas l'Inde... Je ne dis pas que c'était là le message de ce film ,mais je crains que ce soit comme ça qu'il soit souvent pris. Et toujours ce mépris bourgeois pour les pauvres ,les traditions populaires et religieuses ,les hommes sans le sou. Mépris qui sera caché derrière une pseudo défense des femmes ,égalité de ci ou de ça ... Pourquoi toujours réduire de manière si simple (femmes = pures et gentilles / hommes = bêtes et méchants) des choses si compliquées ? Bref....
J'ai beaucoup aimé ce film. Les 4 personnages féminins sont très touchant . L'histoire se déroule dansun petit village indien où quatre femmes osent s'opposer aux hommes et aux traditions ancestrales qui les asservissent. Grâce à leur amitié et leur folle envie de liberté, elles affrontent leurs démons, et rêvent d'amour et d'ailleurs.
Un chef d'oeuvre du cinéma indien. Rien de moins. Avec beaucoup de symboles cachés, chaque personnage incarnant des aspects mythiques. On voit combien ce peuple est encore relié au paganisme. Les acteurs jouent merveilleusement bien, tout en naturel. Le conflit modernité / tradition en choquera plus d'un, ceux qui pensent que leur petit coin d'Europe est le centre du monde. Ce film reprend aussi une tradition de Bollywood avec des chansons intercalés entre les scènes.
Pour apprécier La saison des femmes, mieux vaut ne pas être réfractaire au style bollywoodien.
Même si le film de la réalisatrice Leena Yadav n'est pas une comédie musicale à grand spectacle, il partage avec les productions bollywoodiennes un certain nombre de codes qui pourront choquer le spectateur français lambda : une photographie tape à l'oeil, des rôles surjoués par certaines actrices, un scénario qui cumule les situations improbables.
Si on n'est donc pas trop à cheval sur le réalisme, le film apporte un éclairage intéressant sur la terrible condition de la femme en Inde : mariage forcé, violences conjugales, manque d'éducation et partant, d'émancipation. Leena Yadav mélange, avec une énergie débordante, les styles les plus divers. On passe ainsi en un clin d'oeil d'une bleuette sentimentale à une scène d'une rare violence, puis à une séquence d'un érotisme torride : c'est un peu Harlequin chez Zola.
La saison des femmes est à découvrir si vous aimez être dépaysés, et si une relative dose de mauvais goût ne vous dérange pas.
Bouleversant, violent, mais si fort et si beau, ce film se passe de nos jours dans un village du Gujarat, au nord de l'Inde où la télévision n'est pas encore arrivée. Tourné par une réalisatrice indienne, il semble, par la précision de ce qu'il décrit, un témoignage de la vie des femmes dans ces villages et plus généralement du sort des femmes dans la société indienne rurale. Ce film nous présente 4 personnages de femmes entre 15 et 32 ans, entourées d'une société dominée par les hommes, où les femmes se transmettent leur servitude, comme leur collier, d'une génération à l'autre. Seule la présence d'un couple indien moderne, instruit, bienveillant nous montre que cela pourrait être différent si l'éducation passait par là. On pense à "Mustang", les jeunes filles étant mariées (vendues contre dote) sans leur consentement à 15 ans. On pense aussi à "Much loved" qui nous montrait un univers de prostituées marocaines. Le titre original "Parched" signifie desséché(e) en anglais et en effet tout semble desséché, sans espoir de liberté, sauf un oasis de paix, derrière une colline près d'une grotte et d'un lac, où la sensualité indienne s'exprime dans le sexe, comme dans la musique, la danse et la fête.
J'ai beaucoup aimé le paradoxe entre entre la crudité de certaines scénes, la liberté de ton et la société archaïque, déboussolée et violente que le film décrit. Je n'ai pas vu de côté "Bollywood", mais un spectavle plutôt effrayant par la bêtise qu'il montre. Heureusement il y a les femmes, plus que jamais "l'avenir de l'humanité. Très beau film.
"La saison des femmes" est un film indien de Leena Yadav. Il décrit le quotidien de 4 femmes dans l'Etat du Gujarat, un Etat qui comme le reste du pays est tenu d'une main de fer par les hommes. C'est ainsi que Rani, veuve d'un jeune homme turbulent, Janaki, couturière mariée à un homme violent qui la croit stérile, Bijli danseuse et prostituée occasionnelle et Lajjo, belle fille de Rani rêvent d'autre chose et d'ailleurs et essaient d'améliorer leur quotidien. Difficile face au clan des hommes tout puissant et aux rigidités de cette société...
La saison des films est un film très intéressant. Il photographie à travers différents destins de femmes la condition féminine dans le Gujarat, un état dont la sécheresse du paysage et les moustaches des hommes font penser au Rajhastan. On est très ému face à ces portraits dramatiques et aux difficultés auxquelles se heurtent ces femmes pour tenter d'améliorer leur situation. Le film réussit pourtant à être parfois drôle, un peu de respiration dans un contexte sombre, tellement bien reproduit que l'on sent que l'on n'est pas si loin de la réalité...
Les actrices, comme l'ensemble du casting, sont épatantes.
Un regard sur les femmes et l'attitude d'hommes. Un film, une œuvre bouleversante. Des vies contés avec violence parsemés de douceurs, de rires mais plus que tout par l'ESPOIR!!! A voir
À voir absolument. La vérité crue de la place des femmes dans cette société où les hommes ont tous les droits et où elles ne sont que des objets sexuels, des esclaves, des bêtes de somme qu'elles soient filles, mères ou danseuses de cabaret. Quatre femmes et les actrices qui les incarnent admirables.