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    Where To Invade Next
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 octobre 2016
    Parcourant divers pays en Europe, Moore trouve des solutions aux maux qui touchent cette fameuse Amérique championne de la démocratie et de la liberté.

    De la France, en passant par l'Italie, l'Allemagne et même la Tunisie, Moore démontre que pour être heureux, il n'est pas utile d'avoir une politique répressive en matière de drogue, d'avoir une société patriarche, d'avoir un système éducatif payant, etc... Le rêve américain fait il vraiment rêver quand on peut voir ce qu'est la vie d'un américain aujourd'hui?

    Moore et son humour pose une fois de plus un regard ravageur sur les problèmes de la société américaine et apporte des solutions trouvées dans différents pays. Chose amusante, c'est que ces solutions ont été inventées aux USA mais jamais réellement appliquées dans ce pays. Bien argumenté, ce documentaire devrait être une source d'inspiration non seulement pour les États Unis d'Amerique mais pour tous les pays. Avec quelques adaptations et du temps, il est possible de faire évoluer le monde...
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2016
    Ce film n'est sûrement pas ce que Michael Moore a fait de mieux et il s'avère même un peu longuet sur la fin. Peut mieux faire !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Un torrent d’absurdités, mais je crois que ma préféré reste le fait soi-disant établi (en tout cas en voulant généraliser la chose) qu’une femme a davantage de prédispositions à l’humanisme si on lui donne de hautes responsabilités (en ne se tenant que sur un seul et unique exemple en Islande), si c’est pas de la propagande pro-Clinton je ne m’y connais pas …
    En plus c’est long, chiant, bricolé (on veut quand même nous faire croire qu’un enfant français préfère l’eau au coca, mdr), moralisateur, faussement cynique (je me moque de mes compatriotes et plante mon drapeau de conquérant) et tellement donneur de leçon putain c’est un comble, en fait c’est un peu le manuel "L’Europe pour les nuls" destiné uniquement aux américains (avec tous les clichés qui y sont rattachés évidemment).
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    Histoire de changer d'un Oncle Sam hégémonique, pour raisons économiques (exclusivement ! mais sous couvert d'"humanisme" et autre propagande droitsdel'hommiste), boute-feu partout dans le tiers-monde (visant ses matières premières, et sa main d'oeuvre très bon marché), le "trublion" Michael Moore se lance à la conquête du continent qui a fourni la population ayant fait des E-U le "premier pays du monde" - l'Europe (seulement l'Europe ?....). . "Where to invade next" : l'Italie et son "farniente" (8 semaines de congés payés au minimum, un 13e mois banalisé, etc.), la France et son "art de vivre" (bien sûr culinaire - avec visite des cantines scolaires), la Finlande et son système éducatif "épanouissant" (et si performant, dans le même temps !), la Slovénie (à ne pas confondre, comme tant d'incultes le font - 0 Finlandais bien sûr parmi eux - avec... la Slovaquie), charmant pays « dans son jus », contrée de « contes de fées » ignorant le « W », avec ses études supérieures gratuites (dont nombreux cursus en... anglais – so convenient for american poor students), l'Allemagne de la dame Merkel, avec son (presque) "plein emploi", et sa "classe moyenne" ("heureuse", et détendue..), et encore sa "culture d'entreprise" protectrice du salarié, mais aussi... sa flagellation mémorielle institutionnalisée, le Portugal et sa non-pénalisation pour usage de drogue (même "dure" !) - ce qui, bien sûr (ce sur quoi MM « glisse », soigneusement), ne veut pas dire ne pas faire la chasse au trafic en cause, le pays faisant (depuis 15 ans) de la toxicomanie avant tout un problème de santé publique, la Norvège et son système « pénitentiaire » façon Club Med (avec un maximum de simple privation de liberté, dans un confort 4 étoiles, de 21 ans, même pour un tueur de masse comme Breivik), enfin l'Islande (cette nation scandinave-là, qui a refusé l'intégration dans l'UE.... est la plus homogène d'Europe, avec une très faible immigration, et pas du tout arabo-africaine... hum, MM « oublie » de le souligner...), première démocratie à avoir élu une femme chef de l'état - une citoyenne probe, c'est-à-dire un modèle pour l'heure inconnu en ces temps d'élection aux USA....ceci étant symbolique de la parfaite égalité, à mérites identiques, entre Islandais et Islandaises . Notons que ce "tour d'Europe" de la bisounourserie (qui plus est réalisé par le "Candide" US en 2014 - quand la submersion migratoire accélérée du vieux continent, livré au vent mauvais de Schengen, n'avait pas encore eu lieu - qui remet sérieusement en cause le bilan flatteur esquissé....) comporte un interlude "signifiant" (entre Norvège et Islande) - cap sur la Tunisie ! En ce qui concerne ce « pays de cocagne » de la contraception et de l'IVG légales (cas plutôt très unique en pays musulman !), et même gratuites.... MM « oubliera » de dire que lesdites conquêtes « féministes » datent de Ben Ali.... et n'ont pas (encore) été remises en cause par la réislamisation galopante post « Printemps arabes »..... Pour combien de temps ?..... Voir les hijabs des patientes en salle d'attente sur toutes les têtes, ou presque - le "foulard", un accessoire qui avait disparu sous le "dictateur", poursuivant dans la volonté d'égalité hommes/femmes de Bourguiba. La "corruption" est toujours là, le seul "gain" étant la charia, "in progress" (en dépit de la relation biaisée faite par MM de la situation). Au bilan, MM n'a pas changé (en dépit d'une posture décorative en « pourfendeur » des banques) : toujours gauchiste, toujours militant du multiculturalisme (même si une telle "sensibilité" n'a jamais réussi nulle part..), toujours englué dans la propagande la plus réductrice !
    Tant qu'à faire un film intitulé : « Where to invade next », il aurait été plus opportun (et tellement plus intéressant !) d'ajouter un point d'interrogation : « Où envahir ensuite ? » - sachant que les E.-U, après avoir déstabilisé l'Extrême-Orient (guerres de Corée et Vietnam, Afghanistan) et les Proche et Moyen-Orients (Liban, Irak, Syrie), sans compter un jeu permanent plus qu'équivoque en Afrique, oeuvrent à présent, quasiment frontalement, à déstabiliser l'Europe – à tous points de vue, et pas qu'économiquement (même si le TAFTA, annoncé par le CETA, que l'UE, aux ordres des bellicistes bien-pensants de Washington, veut imposer aux peuples européens qui n'en veulent absolument pas, est le signe avant-coureur le plus patent du chaos annoncé). Et plus, si possible ! Le monde entier sous la férule du mondialisme américain - seule la loi du "marché" prime ! Oui voilà, au lieu de cet exercice de style ronronnant, et si pauvre intellectuellement, qui aurait eu du mérite, Mister Moore !!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    Michael Moore fait du Michael Moore. Le trait est souvent grossi mais l’engagement et la sincérité du réalisateur font plaisir à voir. Comme à son habitude le propos est accompagné d’une bonne dose d’humour. On réfléchit en s’amusant.
    Éric De Larmor
    Éric De Larmor

    19 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2016
    La vie en Europe n’est certes pas aussi rose que Mick veut bien la décrire dans son film (cette vision idyllique ne doit pas nous faire oublier Lampedusa, les migrants échoués sur les plages de sable fin, la malbouffe qui nous dézingue la santé, les pesticides qui zigouillent nos abeilles, la pénibilité du travail dans le monde ouvrier et j’en passe des plus terribles). Mais vous, spectateurs curieux, ouverts et par principe tout à fait disposés à découvrir tous ces formidables documentaires que nous avons à cœur de montrer et qui donnent à comprendre toute la belle complexité de notre monde, je parie que vous saurez faire la part des choses et prendre cette nouvelle aventure de notre oncle d’Amérique comme il se doit : un objet réjouissant, drôle, pêchu, optimiste… enfin quoi, je veux dire : le dernier film de Michael Moore !
    Car si on peut critiquer la forme et un procédé de mise en scène déjà utilisé dans ses précédents films, sur le fond, Michael Moore est d’une redoutable constance. Where to invade next n’échappe pas à la règle : c’est une charge féroce, sans pitié et sans concession contre le système américain, système dont il est un pur produit mais qu’il s’obstine, depuis près de trente ans, à vouloir changer.
    Dans sa besace, Mick, toujours absolument ébloui de ses trouvailles, ramènera des idées et des concepts souvent simples, d’une généreuse humanité et d’un bon sens parfois déconcertant (mention spéciale pour l’enseignement made in Finlande adepte du zéro devoir à la maison). Alors oui, bien sûr, c’est un peu facile, et oui, c’est parfois un brin manipulateur, mais ne boudons pas notre plaisir : voilà un film qui fait du bien !
    Après "Merci Patron" et "Demain", voila le troisième film qui nous met du baume au coeur !!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    J’aime plutôt bien les documentaires de Michael Moore car il a une façon de traiter de sujets sérieux avec un trait d’humour. Cependant, il a plutôt tendance à manipuler les spectateurs en l’orientant dans le sens de son discours. C’est malheureusement encore plus vrai avec « Where to invade next ». Dans ce documentaire, où il va en Europe afin de ramener les bonnes idées aux USA, Michael Moore est au summum de la manipulation. Certes, le film est avant tout destiné aux américains car nous les européens forcément ça ne peut pas fonctionner, on ne peut pas être dupe, on connait notre société. Il n’y a pas du mensonge mais Moore a plutôt tendance à prendre un cas et à faire croire que c’est une généralité. Cela fait sourire, tellement c’est grossier. (par exemple, spoiler: en France, il met en opposition les cantines scolaires américaines et françaises ; dans les premières, on sert une bouillie, dans les autres, un repas gastronomique. Je pense qu’il est vrai que la qualité des cantines scolaire françaises est meilleure que celles américaines. Mais, quand on voit qu’il prend pour exemple une cantine d’une école normande qui sert un repas 3 étoiles aux enfants avec noix de St Jacques en faisant croire que c’est le cas partout en France, cela faire sourire
    ). Malgré cette grosse manipulation, on passe un bon moment devant ce documentaire sympathique et assez intéressant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    Qui ne connaît Michael Moore, sa casquette de baseball, son humour décapant, ses documentaires hilarants qui sont autant de pièces à charge sur les maux de l’Amérique : « Bowling for Columbine », « Fahrenheit 9/11 » (Palme d’or 2004), « Sicko »… Quelques années plus tard – et quelques kilos en plus – le comique américain est toujours aussi mordant.

    Le titre du dernier opus de son œuvre pourrait induire en erreur. Il n’y est pas question, après l’Irak et l’Afghanistan, de campagnes militaires. Fions nous plutôt au sous-titre : « Et si le meilleur venait d’ailleurs ? ».

    L’ailleurs dont il est ici question c’est l’Europe que Michael Moore sillonne à sauts et à gambades. À chaque étape de cette collection de cartes postales, le procédé est le même : Michael Moore recueille, stupéfait, le témoignage d’un autochtone sur ses « bonnes pratiques » : les congés payés en Italie, le système éducatif en Finlande, la dépénalisation de l’usage de la drogue au Portugal, les droits des femmes en Islande. Et en France la qualité de nos cantines scolaires. L’Europe serait-elle un paradis comme l’affirme une employée allemande rencontrée par Michael Moore ? Le documentariste n’a pas la naïveté de le croire. Il recueille « les fleurs, pas les mauvaises herbes » comme il le dit joliment. Mais en ces temps d’euroscepticisme à tout crin, il n’est pas désagréable de se voir rappeler d’un Persan de passage les avantages de notre système.

    Le meilleur, c’est le meilleur pour l’Amérique et ses habitants. On ferait fausse route en pensant que « Where to Invade Next » est un hymne à l’Europe et à son modèle social. C’est, comme tous ces précédents documentaires, un procès à charge de l’Amérique – peinte en creux comme le royaume de la malbouffe, des violences policières, des discriminations faites aux femmes – et un appel aux armes lancé à ses ressortissants. Et s’il donne une image bien irénique de notre continent, ne mégotons pas !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2016
    Aïe le malaise… Pour ceux qui ne le savent pas, oui, j’ai toujours reconnu les limites du style Moore : regards sélectifs, biais, surenchère de l’émotion… Et pourtant, jusqu’à présent, je trouvais que ces artifices, bien qu'intellectuellement discutables, allaient malgré tout dans le bon sens. Oui c’est vrai, tromper c’est tricher. Mais d’un autre côté, les hommes et les femmes totalement rationnels ne sont pas le public-cible de Michael Moore. Les gens rationnels, qui aiment qu’on pèse et qu’on source les propos n’ont pas besoin de Michael Moore. Ils sont déjà documentés sur l’état du monde. Ils ont déjà une opinion faite sur les systèmes qui fonctionnent et qui dysfonctionnent. Ils n’ont pas besoin d’être forcément « éveillés » par le documentariste trublion de Flint. Pour moi, le cinéma de Moore est avant tout un cinéma de sensibilisation par une certaine forme d’émotion. Or, jusqu’à présent, je trouvais que l’ami Moore avait toujours su trouver un ratio acceptable entre ses raccourcis intellectuels et sa volonté de toucher au but rapidement et fortement. Mais bon… Là, avec ce « Where To Invide Next », je trouve clairement que tout l’édifice s’écroule. Dans ce film, Moore semble ne se poser aucune limite. Le biais et la sélection ne sont plus ici quelques écarts afin de donner de la force à la démonstration, ils sont devenus ici systématiques. Le biais est devenu la règle. Michael Moore ne semble plus du tout se soucier de la réalité. Nostalgique du choc qu’il avait vécu en traversant l’Europe quand il était jeune adulte, voilà qu’il veut absolument nous transmettre ce choc là. Malheureusement cette Europe n’existe plus, alors il essaye de nous la reconstituer en voyant les quelques parcelles qui en ont survécu, occultant tout le reste. Ainsi l’Italie devient un pays où on est payé des blindes avec le consentement total de ses patrons, sans problème et sans crise. En France, toutes les cantines sont des restaurants trois étoiles où personne ne connait la junk food, et où avoir une maire noire semble quelque-chose de totalement commun. En Allemagne, les emplois précaires n’existent pas et l’extrême-droite y a totalement disparue. En Islande, les femmes ont pris le pouvoir et depuis c’est un paradis politique et financier pour le monde. Et enfin, en Tunisie, la démocratie est désormais une réalité merveilleuse dans laquelle même les Islamistes s’inclinent face à cette fontaine intarissable de liberté… Ralalah mais qui peut y croire ?! Personnellement, j’ai passé mon temps à me demander quel était la part de réalité que je pouvais tirer de chaque récit. Tout paraissait tellement casté. Personnellement, je ne sais pas comment Michael Moore s’y est pris pour sélectionner ses lieux, ses témoins, ses situations… Tout parait tellement forcé que ça se transforme presque en une gigantesque blague durant laquelle le pauvre Michael cherche autant à embobiner l’Américain moyen qu’il accepte lui-même de se faire embobiner par des entrepreneurs et services publics ravis de lui servir la soupe pour réaliser une très belle opération de com’. Trop c’est trop. Mais vraiment ! Le pire c’est que le film aurait pu être sympa au vu de son propos et de son intention. Regarder ce qu’il se fait ailleurs et faire l’effort de changer de paradigme : l’intention est belle. Mais peut-on vraiment espérer arriver à ses fins en bombardant le spectateurs d’images d’Epinal grossières, le tout agrémenté de raccourcis incroyables comme « la testostérone facilite les crises financières, avec des femmes cela ne serait jamais arrivé » ou bien encore de réécrire binairement l’Histoire, comme celle de la Tunisie, où on nous laisse sous entendre qu’il a fallu faire chuter Benali pour que la femme ait accès à l’IVG, alors qu’en fait, l’accès à l’IVG s’est fait sous Bourguiba, le président dont Benali s’est fait le continuateur. Bref, souvent c’est drôle à ses dépends, parfois c’est franchement gênant de révisionnisme, et au final, rares sont les moments où on fait ce à quoi nous invite Moore : regarder le monde selon un paradigme nouveau. Bref, c’est un beau foirage que voilà. Moore a beau être un trublion fort sympathique, il perd tout intérêt quand il décide de faire totalement fi des réalités. Un film bien triste que voilà. Espérons que le célèbre documentariste saura redresser la barre pour son prochain film…
    lionelb30
    lionelb30

    435 abonnés 2 590 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    Le michael moore est arrive et encore un bon cru. Toujours le meme style , toujours ce meme humour , toujours ces demonstrations imparable ou par l'absurde. Quelques longueurs quand meme dans la derniere partie mais toujours necessaire.
    Guillaume C.
    Guillaume C.

    86 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Du pur Michael Moore, du pamphlet parfois cliché (l'Italie pour les congés payés, la France pour la nourriture, ...), parfois de mauvaise foi mais totalement assumée (j'adhère totalement à ce principe), mais toujours ou presque sur le ton de la rigolade et de la légèreté.

    Michael Moore trimbale sa carcasse et son drapeau pour "envahir" les pays européens et leur voler leurs bonnes idées pour les ramener aux USA. Se faisant il fait un parallèle entre la société américaine et ses échecs et la société européenne qui a réussi à appliquer avec réussite des préceptes venus pourtant d'outre atlantique. Il nous amène alors à découvrir nos voisins européens sous des aspects pas forcément connus, on y apprend donc des choses. Il critique vertement la société américaine, mais toujours en nous incitant à la réflexion.
    Car ce film s'adresse avant tout aux Américains les incitant à se remettre en question par la réflexion et l'ouverture au monde via son regard d'Américain sur l'Europe mais aussi via le regard des Européens sur les Etats-Unis, aussi instructif qu'amusant.

    Le tout servi par des interviews toujours intéressantes, entrecoupées d'exemples simples à comprendre et d'images chocs (relevées par un choix de musique génial) illustrant chaque propos. Car dans chacun des pays visités Moore repart avec une idée précise à appliquer aux USA.
    Ce rythme un pays-une thématique offre un équilibre quasi parfait, partant de sujets légers mais importants (les vacances, la nourriture) et allant peu à peu vers des sujets bien plus graves. Il est dommage d'ailleurs que le film ne se termine par l'Allemagne et la Norvège qui nous offrent les deux plus beaux messages de ce film, qui du coup perd un peu de sa force sur le dernier tiers.

    Mais quoiqu'il en soit Michael Moore nous livre un film intelligent, intéressant, instructif, amusant, nous faisant réfléchir sur nos choix de sociétés (ce qui est rare pour un film aujourd'hui). Le tout porté par un humour caustique et une certaine mauvaise foi quasi jubilatoire. Tout ça pour nous délivrer un message plein d'humanisme et d'optimisme, à l'heure où l'Europe est vivement critiquée, Moore nous rappelle qu'on est loin d'être les plus mal lotis et que l'on a des raisons de se réjouir. Une bouffée d'air frais pour les Européens et un message d'espoir pour les Américains par les temps qui courent Moore nous fait du bien.
    A voir absolument.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2016
    Son propos ici est de montrer des systèmes sociaux qui fonctionnent et ne laissent – a priori – pas les plus démunis sur le bas-côté. Si l’humour (potache) du cinéaste est toujours aussi plaisant, on regrette les approximations.

    LA SUITE :
    keser
    keser

    22 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    Un documentaire "fourre tout" dans lequel on survole un peu tous les problèmes des pays modernes. L'éducation, la santé, l'emploi.. et cela sans jamais mener d'analyse plus poussée. Au final c'est assez chiant et poussif, on se croirait dans une emission de TF1. dommage même si cela se laisse voir.
    nadège P.
    nadège P.

    131 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2016
    De l’Italie (où les congés payés l’épatent) à l’Islande (où la place des femmes en politique le ravit) via la France (où les cantines d’écoles et l’absence de soda l’enchantent) en passant par le Portugal, la Norvège, la Tunisie, l’Allemagne, Michael Moore fait son marché parmi les avancées sociales, sociétales et politiques qui font bouger le monde et les peuples. Évidemment, il ferme les yeux sur ce qui fâche (chômage par ci, corruption par là, crise financière un peu partout…) et ne montre que ce qu’il veut, mais voilà : ça marche !
    Bref, très bon documentaire qui s'avère bienvenu !
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    "Where to Invade Next" est un film ambigu. Ambigu car, si l'on connaît bien l'humour décapant et la provocation caustique de Michael Moore, son nouvel opus pose la question d'un bout à l'autre de l'œuvre si le regard du réalisateur est à ce point naïf, ou s'il propose une critique de l'Europe à travers les yeux d'un Américain candide. L'auteur part du constat a priori partagé par les décideurs gouvernementaux que l'Etat américain s'est ruiné à financer des guerres qui n'ont fait qu'accroître les conflits mondiaux et le radicalisme religieux. Fort de cette conviction, il part en Europe pour découvrir et exporter les modèles sociaux des pays qu'il va visiter. Ainsi, le réalisateur, résolument de gauche, s'intéresse à un ensemble de sujets, tous aussi riches les uns que les autres, comme l'alimentation des enfants à l'école, les congés payés, la réinsertion des détenus, la peine de mort, l'organisation du travail et l'articulation avec la vie privée, la condition des femmes, l'organisation du pouvoir au sein de l'entreprise. Il produit ainsi une sorte de compilation de sujets très sociaux, hétéroclites, pour certains tout à fait prometteurs, mais si singuliers que le spectateur ressent très vite la démagogie et le faux-semblant. En fait, "Where to Invade Next" est un film pour les Américains eux-mêmes, qui, à la manière des Lettres Persanes d'un Montesquieu, réinvente un ailleurs, cette fois non en Orient mais en Europe, pour mieux critiquer leur propre mode de vie. Le genre s'épuise très vite dans un ensemble de poncifs moralisateurs, réducteurs, qui ne sauraient taire une Europe en crise de repère, au bord de la décadence. Personne ne croit en ces modèles sociétaux comme par exemple, une prison semblable à un hôtel de luxe où les délinquants acceptent d'eux-mêmes de limiter leur liberté. Le passage sur la Tunisie sombre dans une provocation délibérée, s'agissant de l'émancipation des femmes. Voilà donc un film trop ambivalent pour être une réussite. Peut-être aussi que tout simplement, le style Michael Moore commence à fatiguer !
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