Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
LeMagduCiné
66 abonnés
626 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 24 janvier 2016
Une enquête aussi falsifiée que ce film à thèse
Quelques mois après la sortie de son film précédent, le très austère et minimaliste Tsili adapté d’un roman d’Aharon Appelfeld, Amos Gitaï fait un virage stylistique radical en proposant une œuvre se voulant plus facilement accessible. Toujours soucieux de dépeindre son pays, Israël, sous toutes ses facettes, le réalisateur de Kippour et Free Zone revient, vingt ans plus tard, sur un événement qui en a bouleversé la (courte) histoire. Le choix d’aborder le meurtre du premier ministre Yitzhak Rabin en prenant pour point de départ l’enquête qui l’a suivi n’est évidemment pas sans rappeler le processus avec lequel Oliver Stone avait élaboré son JFK en 1991, mais la façon dont Gitaï a conçu son film est bien différente de l’enquête que menait Kevin Costner sur l’homicide de Kennedy. En mêlant des images d’archives à des reconstitutions, le cinéaste s’assure une indiscutable caution de vérité.
Nous avons là un film qui prend des risques, notamment en critiquant ouvertement la politique actuelle du pays, via son passé (ce qui semble vu et revu, mais qui ici à toute son importance), un film dont l'ouverture peut en décourager plus d'un, pourtant le film est plutôt bon, surtout dans son message.
Personnellement j'ai eu quelques difficultés à suivre n'étant pas aux fait de ces événement (étant trop jeune, et pas forcément concerné), il n'en demeure pas moins que j'ai apprécié le film, même s'il n'est pas exempt de défauts (je pense à une scène en particulier qui mêle reconstitution et images d'archives, qui n'ont pas la même puissance visuelle).
Je pense vraiment que ce film apporte un regard intéressant sur Israël, et vu la situation actuelle, ce n'est pas un mal. Bref pas le film de l'année, loin de là, mais un film poignant qui mérite d'être vu.
Lever le voile sur le terrible danger et la menace trop souvent minimisé que représente le terrorisme juif religieux pour l'avenir du sionisme, sans occulter l'incroyable détermination du camp de la paix en Israel. Un film documentaire d'un nouveau genre, poignant, glaçant, avec ses longueurs, et il faut le dire aussi: terriblement pessimiste.
Le sujet est très intéressant, mais le film est beaucoup - beaucoup - trop long. Une heure et demie aurait largement suffi pour exposer le sujet. En deux heures et demi, il y a des longueurs, des répétitions, alors que l'on a dès le début compris la thèse du film. En outre, il y a beaucoup de paroles, en hébreu bien sûr, qui donnent lieu à des sous-titres sans fin, très fatigants. Il faut vraiment être très motivé pour supporter cela.
Une reconstitution remarquable qui apporte un éclairage poussé sur les conditions ayant mené à l'assassinat du premier ministre israélien en 1995. Cependant, l'approche du réalisateur aurait pu se parfaire... Pour voir la critique complète, rendez vous sur le blog de Stop ton cinéma!
Un documentaire de très belle facture, réalisé par un Amos Gitaï qui ne cache pas son engagement politique en faveur de la paix entre Israéliens et Palestiniens. Il avait beaucoup espéré que celle-ci advienne grâce à l’action courageuse d’Yitzhak Rabin. Celui-ci a finalement été abattu par un extrémiste juif, dans un contexte de montée de la violence politique, au cours de la bouillonnante campagne contre les accords d’Oslo, qui sont en Israël symbolisés en la personne d’Yitzhak Rabin. Cette violence à alors atteint son acmé lors de cette soirée du 4 novembre 1995. Amos Gitaï à intégré dans ce docu-fiction des interviews, notamment celle de Shimon Peres qui ouvre le film, mais aussi des scènes de fiction qui reconstituent et comblent les manques en images d’archives. Le cinéaste essaie alors d’aborder cet événement sous toutes ses dimensions, et de montrer à quel point la situation s’est putréfiée par la suite, avec une sorte de statu quo que la droite israélienne a entretenu sciemment. Un des meilleurs films engagés de l'année 2015.
Vous pouvez consulter mon classement des meilleurs films de 2015 ainsi que des critiques complètes (illustrées et parfois accompagnées d'extraits) sur mon blog:
Film qui mélange des séquences documentaires à celles de la fiction. Le réalisateur a eu l'idée originale de ne pas faire jouer d'interprète dans le rôle d'Itzhak Rabbin....
C'est l'histoire d'un homme avec une véritable conviction : "La paix a ses chances" ; dernier discours d'Yitzhak Rabin le 4 novembre 1995 sur la place des Rois d'Israël. Cette phrase résume ainsi le film, et simplement le combat d'un homme humaniste et pacifiste. Un seul regret, une certaine exigence de culture générale, notamment en matière géopolitique avec les Accords d'Oslo de 1993 qui énonçaient un mode de négociations entre Israël et l'OLP, pour ainsi régler les problèmes développer une autonomie palestinienne des zones occupées. C'est le récit d'un homme politique fidèle à ses convictions jusqu'à son dernier souffle porteur d'un message de paix universel, alors éteint pour de longues années après son assassinat le 4 novembre 1995.
C'est un film sur l'Etat d'Israël aujourd'hui. Israël en tant qu'Etat est issu d'une Histoire, un contexte politique donné, d'un contexte sociologique particulier. Ce long-métrage (un peu long d'ailleurs) le relate. L'assassinat très vivement demandé à l'époque par l'actuel Premier Ministre d'Israël de son prédécesseur à la fonction exécutive suprême est dit, re-dit, re-re-dit. On a compris. C'est choquant, c'est dérangeant... Mais c'est l'état de l'État d'Israël. La Droite et l'Extrême-Droite sont au pouvoir et ce démocratiquement (si on accepte qu'une élection excluant un part de ses citoyens est démocratique). Ce n'est pas plein d'espoir ni pour les Israéliens, ni pour les Palestiniens (la majorité sont sous occupation israélienne), ni pour les autres Nations arabes de la région proche-orientale. Mais c'est la réalité.
Trop de longueurs, le sujet est traité succinctement et qui plus est selon un seul point de vue. Pas de détracteur donc pas de possibilité d'avoir un juste reflet de la réalité en Israël à cette époque. On a l'impression désagréable que c'est un film de propagande politique anti Benjamin Netanyahu où les méchants sont d'un côté et les bons de l'autre. La vérité c'est que dans aucune société il n'existe un système pareil. Monsieur Amos Gitaï a largement oublié de relater l'histoire, l'histoire d'Israël, l'histoire d'un peuple mais également le parcours de Rabin, sans pour autant excuser son assassinat.
Reconstitution assez incroyable et très réaliste de ce qui s'est passé avant/pendant et après l'assassinat du premier ministre Yitzhak Rabin; plusieurs hypothèses sont envisagées pour expliquer surtout comment plus que le pourquoi ce meurtre a eu lieu. On y voit le climat politique en Israël a cette époque (1995) qui est selon moi toujours d'actualité aujourd'hui et le schisme opéré entre les partisans de la paix prêts à faire des concessions et ceux qui ne veulent céder aucun terrain. Le religieux et l'intégrisme religieux sont également présents dans ce film, de même que la critique acerbe concernant la politique de colonisation d'Israël... Un regard plutôt objectif du réalisateur et on y apprend beaucoup de chose; seuls reproches, énormément de dialogues, parfois assez difficile à suivre si l'on est pas israëlien et si l'on ne parle ni l'hébreu, ni le yiddish.
j'ai trouvé certains passages redondants et l'ensemble aurait pu être raccourci, mais documentaire intéressant, beaucoup de reconstitutions (commission d'enquête sur l'assassinat, milieu juif extrémiste dont l'assassin était proche, colons israéliens) mélangés avec quelques séquences d'archives. Amos Gitaï montre les insuffisances sécuritaires autour du premier ministre ce soir et indique la responsabilité politique du Likoud (Netanyahou chauffant la foule apparaît plusieurs fois) qui a rajouté de l'huile sur le feu et séduit une partie de la population.
Vingt ans après l'assassinat d’Yitzhak Rabin, Amos Gitaï cherche à comprendre comment Israël en est arrivé là, après avoir été à deux doigts d'une paix durable les tensions n'ont jamais été si fortes, un jour peut être le gouvernement israélien se souviendra du message de paix d’Yitzhak Rabin. La critique complète à lire ici : https://crazyduckmovies.blogspot.com/2019/03/le-dernier-jour-dyitzhak-rabin.html
Ce film a plus du documentaire que du thriller. Il faut en être conscient avant de s'y attaquer. Il brille par ses images d'archives, et certaines reconstituées. Cependant l'ensemble est un poil long, et certaines scènes auraient pu être courte. Un excellent moyen de connaitre l'éventail politique de la société israélienne de 1995.
ce film est nul et ennuyeux. sans réel enquête policière, ni supence . les dialogues du tribunal sont nul et sans intérêt le comparer à JFK est purement mensonger. avec la femme nous sommes sortis de la salle avant la fin du film