Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
pierrre s.
425 abonnés
3 304 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 28 mars 2017
Brian De Palma commente sa longue filmographie étape par étape, de ses débuts à aujourd'hui. Le tout sans langue de bois et en distillant de nombreuses anecdotes. Un documentaire passionnant, porté par des extraits de films du maître.
Documentaire intéressant sur la filmographie de De Palma, on apprend les mésaventures qu'il a rencontrées sur le tournage de chacun de ses films et certaines anecdotes enrichissantes. L'ensemble est détaillé et on voit nettement l'influence énorme de Hitchcock sur son oeuvre. "Psychose", "Vertigo" et "Fenêtre sur cour" sont des principales références. D'autres inspirations moins patentes comme la nouvelle vague ou "Le cuirassé Potemkine" l'ont influencé"es. Un éloge et un hommage pour De Palma qui est incontestablement un des meilleurs cinéastes de sa génération. Dommage que l'on n'ait que le point de vue du cinéaste sur son œuvre. Des interviews d'acteurs ou d'autres réalisateurs auraient été intéressantes à entendre.
Devant la caméra de Noah Baumbach et Jake Paltrow, Brian De Palma revient sur l'ensemble de sa carrière avec un regard lucide et sans langue de bois. Le procédé est simple et donne uniquement la parole au cinéaste. C'est bien évidemment passionnant de bout en bout, De Palma revenant sur ses débuts, sur ce qui fait ses obsessions, sur ses réussites, sur ses échecs tout en ne cachant rien de ce qui l'a satisfait ou non au cours d'une longue carrière parfois en dents de scie mais profondément cohérente dans ses thématiques. On regrettera d'ailleurs qu'il ne s'attarde pas trop sur certains films sur lesquels on passe très rapidement même si on appréciera cette exercice qui tient à la fois de l'autobiographie et même de l'auto-critique. Assumant ses films jusqu'au bout avec ce qu'ils ont de provocateurs et de sanglant, De Palma en parle avec ferveur et émotion, se réclamant digne héritier d'Alfred Hitchcock et n'hésitant pas à dire qu'il savait déjà, en visionnant "L'Impasse" qu'il ne ferait jamais mieux. Si au final, on aurait aimé en apprendre encore plus sur un cinéaste dont on sait beaucoup de choses à travers ses films, difficile de passer à côté de ce documentaire filant tout simplement à la vitesse de l'éclair.
Une revue de carrière par De Palma himself d’un peu moins de 2h, intéressant dans le processus artistique et biographique, même si d’un sens je n’ai pas appris tant de choses alors que je pensais ne connaitre que trop peu le réalisateur, enfin ce qu’il confesse est exactement tout ce dont je m’imaginais (et savais déjà un peu), sa vision d’auteur, les moments qu’il retient dans chacun de ses films, ses échecs, etc, à la fois ça conforte mon point de vue sur son oeuvre mais j’avais sans doute envie d’être réellement surpris par le bonhomme, donc un brin déçu tout de même. Reste fort heureusement quelques anecdotes plus ou moins croustillantes de productions et tournages, comme celle de la rame de métro de Pacino dans l’Impasse qui m’a bien fait rire. Un doc qui reste sans aucun doute à voir.r
Documentaire fleuve sur la carrière de ce génial réalisateur si mesestimé. Un cinéaste grandiose, particulier qui rendit hommage et honneur au cinéma de série B. Malheureusement le documentaire est composé de façon linéaire sans grande analyse de l'œuvre mais plutôt sur les anecdotes de tournage. Déçu déçu...
Brian De Palma a réalisé Les Incorruptibles, Scarface, Phantom of the paradise ou encore Carrie au bal du diable et Mission : Impossible. De Palma est une véritable plongée dans l’univers de ce grand cinéaste. Au travers d’interviews menés par Noah Baumbach et Jake Paltrow, le documentaire nous invite à découvrir les premiers coups de cœurs, les premiers projets, les travaux et les dessous des films qu’on connait tous aujourd’hui. Le cinéaste se confie comme jamais. On sait sa passion d’Hitchcock, mais aussi de la Nouvelle Vague ou encore du Cuirassé Potemkine. On découvre comment il a révélé Robert De Niro au monde entier et ses rencontres avec Steven Spielberg ou Orson Wells. On apprend quelques-unes de ses techniques comme les écrans divisés et ses essais cinématographiques qui furent un échec ou encore les difficultés de certains tournages. Il met également en avant ses succès et ses films de pures commandes. Bref, De Palma est un film qui brasse vraiment l’ensemble de la carrière d’un grand maître du cinéma pour notre plus grand plaisir. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
C’est objectivement un petit documentaire, tant la stature de De Palma paraît écraser les deux réalisateurs, qui se contentent de quelques beaux raccords entre diverses figures de l’œuvre depalmien et certaines scènes-clefs de Vertigo, mais aussi parce que le film ne propose pas grand-chose d’inédit en matière d’images, à l’exception d’une fin alternative de Snake Eyes où la corrompue Atlantic City est ravalée par une vague biblique.
Le documentaire en lui-même n'est ni innovant ni débordant de détails ou d'artefacts inédits, mais il a pour lui l'originalité de laisser la seule parole à son objet d'étude, Brian De Palma :
Cinéaste singulier et qui reste, malgré quelques percées en retrait par rapport à ses confrères du Nouvel Hollywood. Il évoque sans langue de bois et sans détours sa vision sur l'ensemble de sa carrière.
De son enfance à ses derniers films, en passant par ses études, nous parcourrons sans déplaisir les clefs de lecture de son œuvre : les conflits entre sa vision d'auteur de cinéma de genre et les ambitions plus vastes des studios, mais aussi le déchirement entre ses lubies et désirs intérieurs sont évoqués sans fard.
Ce que je retiens de ce visionnage, ce sont des images de cinéma fortes qui me donnent envie de me replonger dans sa filmographie et de découvrir ceux que je ne connais pas encore.
Le film commence par une scène de « Vertigo » (« Sueurs froides) (1958) d’Alfred Hitchcock et que Brian de Palma a vu à sa sortie, à 18 ans et qui l’a beaucoup impressionné. Un bon documentaire, classique et au déroulement chronologique qui donne un bon aperçu de sa filmographie et notamment de ses premiers films, moins connus [ceux précédant « Phantom of the Paradise » (1974)]. .