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Un visiteur
3,0
Publiée le 16 avril 2016
Du noir et blanc, avec des touches picturales de couleur. Une revisite des chansons populaires napolitaines. Des effets spéciaux oniriques. Le réalisateur Giuseppe Gaudino s’agite dans tous les sens, pour cet objet filmique tout en contrastes et en mélange de styles. Étrange.
Valeria Golino a obtenu un prix d'interprétation pour ce rôle. soit. elle ne l'a pas volé, puisque, comme à son habitude, elle est excelente. mais franchement, c'est quoi ce film foutraque? rien ne va. ni le noir et blanc (représentant le présent), ni les divers effets de style (et de manche, je serai tenté de dire) n'ont de sens. toute cette esbroufe ne sert absolument pas le film, qui aborde pourtant des sujets intéressants, mais qui sembles, du coup, survolés. et cette caméra à l'épaule secouante dans la plupart des scènes, franchement, ça m'a donné mal à la tête.
Du noir et blanc à la couleur, de l'italien au napolitain en passant par la langue des signes, Par amour se caractérise par une variété de styles pour raconter une histoire somme toute banale de femme presque quinquagénaire qui essaie de remettre de l'ordre dans sa vie. Surchargé d'effets et de symboles, le film de Giuseppe M. Gaudino serait une purge n'était la présence de Valeria Golino, formidable en femme blessée et protectrice aspirant enfin au bonheur. Ce n'est que le deuxième film de fiction de Gaudino qui s'est surtout illustré dans le documentaire. La lourdeur épuisante de Par amour n'incite pas vraiment à lui recommander d'abandonner le genre dans lequel il s'illustre depuis trente ans.
Par amour est un très beau film servit pas une actrice incroyable. Belle, touchante, sensible. La réalisation à quelques maladresses mais elle nous plonge dans la ville de Naples avec beaucoup de vérité.
Une histoire banale de femme mal mariée à un type immonde qui lui tape dessus. Elle rencontre un bellâtre spoiler: qui la trahit et tente de garder le cap pour l'amour de ses trois enfants. Ce n'est pas tellement le sujet qui est en cause, mais son traitement que le réalisateur a voulu baroque pour masquer la banalité du propos. Musique tonitruante, effets visuels poetico-mystico-lourdingues et dialogues ineptes… ne vous fiez pas à la bande-annonce incroyablement malhonnête, c'est un ratage total, prétentieux et insupportable. J'ai quitté la salle sur les dents avec l'envie d'hurler ! Valeria Golino (que j'adore) ne s'en sort pas trop mal. La preuve, elle a gagné pour ce rôle le prix d'interprétation féminine de la dernière Mostra. spoiler:
"Par amour" est le deuxième film de Giuseppe M. Gaudiano, qui a peu tourné puisque son premier en qualité de réalisateur date de 1997. Tout le film repose sur les épaules de Valeria Golino, qui a reçu pour sa prestation le prix mérité d’interprétation à la Mostra de Venise en 2015, pour le rôle d’Anna, une mère de famille rêveuse, qui doit jongler entre son travail d’assistante de script pour la télévision, sa vie de famille compliquée avec ses 3 enfants adolescents et son époux trouble et violent, ainsi qu’une vie extra matrimoniale. Le traitement de ce film est assez original. On a l’impression que le réalisateur n’a pas su choisir son genre, entre cinéma d’auteur, populaire, thriller à la Hitchcock, comédie musicale, expérimental, graphique (parfois, on a l’impression de voir une œuvre d’art contemporain), non conventionnel (utilisé la couleur pour le passé et le noir et blanc pour le présent, mais pas toujours). S’il y a une intrigue pour le fond, la forme est assez foutraque ce qui a pour effet de perdre le spectateur.
Le réalisateur doit se prendre pour un génie on nous imposant une caméra tremblotante et des effets ringards pendant un film qui n'en finit pas. Vu en ciné-club et avis largement partagé.
Une avant-première pour ce film remarqué à Venise pour la performance de Valéria Golino. Elle le mérite dans le rôle de cette Anna, indolente (un adjectif surprenant mais revendiqué par le metteur en scène, présent à Lyon), attachante dans sa naïveté et son dévouement à ses enfants. Un film, que dis-je, plutôt un objet poétique, qui peut désarçonner plus d’un spectateur. La bande son, très élaborée, vous immergera dans une profusion de sensations contradictoires. Si en revanche, vous êtes prêts à vous laisser aller à la beauté de Naples, à des images en majorité en noir et blanc virant soudainement à des colorations oniriques, mais aussi au mélange détonnant de religiosité, de croyances souterraines, de peurs enfantines, de musiques traditionnelles et de pratiques mafieuses, alors offrez-vous une tranche napolitaine sans hésiter. Pourquoi cette indolence face à la violence imposée par le mari à toute une famille ? Il y a peut-être d’autres Anna pas loin de vous, belles, souriantes ou simplement transparentes. G. Gaudino et Galino ont su les repérer sans les juger. Il en résulte un coup de projecteur tendre et respectueux sur elles avec une arrière-pensée de peinture sociale sans concession. février 16
Film long, chiant(pardonnez ce mot un peu cru mais c'est le plus juste) et in finé assez glauque, malgré une certaine volonté esthetique et allégorigue... à eviter.