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    The Fits
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    3,2
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    33 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 février 2017
    Un film étrange et ambigu, un regard simple et distancié sur la jeunesse. Je m'attendais à voir un Billy Elliot à la indie américaine, rien de tout cela. A vrai dire au moment où j'écris ces lignes, je ne sais toujours pas ce que j'ai vu. Rien que pour cette expérience, je ne regrette d'avoir cette heure et quelques minutes dans une salle de cinéma.
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2017
    On aurait tort de balayer ce petit film (petite durée, petit budget) en n'y voyant qu'un brillant exercice de style. L'ambition de "The Fits" est de décrire un moment de l'enfance et de l'adolescence - ici, les filles ont environ de 10 à 18 ans - et particulièrement de son rapport au corps. Le personnage principal s'appelle Toni, elle fait de la boxe puis du drill, passe pour un garçon manqué avant de devenir une "vraie" fille. Mais le sujet du film ne réside pas dans un quelconque questionnement de la féminité ou d'un mal-être - aucune psychologie à l'oeuvre - mais plutôt dans les possibilités que le corps propose pour pleinement s'épanouir. Ce qui se joue dans "The Fits", c'est une activité constante de garçons qui boxent et de filles qui dansent, un mouvement permanent qui se prolonge jusque dans les convulsions, qui restent finalement inexpliquées. Elles se manifestent différemment selon la personne et, si elles sont d'abord un phénomène qui provoque la crainte, elles sont par la suite dédramatisées, considérées comme un état certes singulier et anormal mais qui permet un moment de bonheur, voire d'extase, une expérience qu'il faut avoir vécue. Pour Toni, elles seront comme un prolongement d'un mélange entre boxe et danse : la fin du film montre, avec un rythme nettement plus soutenu que l'ensemble, cet état de joie intense à laquelle accède la jeune fille, emportée dans un élan puissant que mime avec grâce la mise en scène d'Anna Rose Holmer. Film sensoriel qui réussit avec brio à rendre compte de la place d'un corps dans un groupe, "The Fits" n'explicite rien et, s'il semble parfois prisonnier de son minimalisme par sa difficulté à se déployer et à évoluer davantage, séduit par son caractère déroutant, incarné notamment dans sa très belle idée d'écarter une trajectoire fantastique pour épouser une issue lumineuse et sereine.
    Benito G
    Benito G

    663 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2017
    1er long métrage de cette réalisatrice, qui nous offre un film relativement court. Cela se révèle être un coup de maitre avec la maitrise d'un récit et une maturité surprenantes. Nous plongeons avec justesse dans le désarroi de la période ados^^. Toni, petite fille de onze ans aux muscles dessinés par une pratique intensive de la boxe, évolue dans un environnement uniquement masculin. Considérée comme une sorte de mascotte asexuée par les boxeurs du club, elle exprime avec son corps tout ce qu’elle ne verbalise pas. Puis divers évènements vont pointer le bout de leur nez. Un sujet à la fois délicat et pas simple à bien maître en oeuvre. Mais dans l'ensemble, la petite ; se révèle être "une star". Portant le film sur ses épaules et rehaussant le film (même s'il dure 1h15) à bout de bras. Difficile de faire rentrer ce film face à un sujet délicat et "space". Ce qui intéresse le spectateur, c’est de voir si l'intégration du groupe par le jeune homme va ce faire (après certains y mettront sans doute d'autres points en priorité). Un film aux multiples "points" de base pour porter un sujet. The Fits, c’est clair, ne ressemble à rien de connu. Un mélange de peur et de fascination pour ce que la jeune fille ne connaît pas. The Fits, si l'on doit poser une trame. Serait celle du passage de l'enfance à l'adolescence (et le mélange de terreur (on va dire) que ce changement peut opérer). Finalement, c’est une histoire très simple d’émancipation, transcendée par la grâce d’une mise en scène sur le fil, et par la justesse de ses interprètes jouant brillament sans pour autant être pro. On pourrait certes reprocher à ce film d’1h12 d’être un peu court... The Fits est la preuve en images qu’avec un budget restreint, on peut faire un grand film. et que c'est un film qui méritera avec plus de budget et j'en passe de s'intéresser concrètement au film. Avec ce film, on assiste au début d’une réalisatrice, mais aussi d’une jeune actrice et des acteurs qui pour la majorité ne connaissent pas l'écran. Une bonne surprise, un peu court ; certes ; mais pour un premier long métrage s'avère majestueux et relativement brillant (même si le thème ne me parle pas des masses). Bonne surprise dans l'ensemble.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Certes la gamine a quelque chose d'hypnotique mais son mono-jeu a fini par m'irriter.
    Certes la réalisatrice coche à peu près toutes les cases du "bon petit film underground" mais malgré sa courte durée j'ai fini par m'ennuyer.
    Quelques belles images et idées de mise en scène mais rien pour éveiller mes sens. Ce qui est la moindre des choses pour un film se voulant sans narration classique.
    Et la métaphore centrale, qui donne son titre au film, est lourde et pataude.
    Lucas J.
    Lucas J.

    6 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2017
    Magnifique ! Tant pour son actrice principale qui est merveilleuse que par la mise en scène rythmée, poétique et allégorique qui vous fera passer un excellent moment et replonger dans votre propre adolescence
    Car c'est bien de l'adolescence dont il est question dans THE FITS avec tous les doutes qui accompagnent cette période.
    Si vous êtes du genre prof de math avec un besoin de tout avoir dans l'énoncé vous risquez d'être déçu : le film appelle à votre sensibilité, par sa musique, ses plans, et ses dialogues.
    Encore une fois : magnifique.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2017
    Courte, sans fioritures, cette première œuvre séduit par sa vitalité et son originalité. (...) La réalisatrice et sa jeune actrice sont les deux révélations de ce début d’année.

    LA SUITE :
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2017
    Premier film prometteur d'Anna Rose Holmer, remarqué dans de multiples festivals, The fits est une sorte d'exercice de style.

    Peu de narration et quasiment pas de dialogue, mais un portrait sensible du personnage extraordinaire qu'incarne la petite Royalty Hightower.

    Le film vaut donc avant tout pour la beauté de ses cadrages, la subtilité de sa mise en scène, l'élégance de ses mouvements de caméra. Le voyage de la salle de boxe à celle de danse représente bien des choses pour le personnage principal : l'acceptation de sa féminité (et peut-être simplement de son corps), et le passage d'un stade d'enfant à celui d'adolescent.

    La réalisatrice montre ce voyage intérieur avec une sensibilité et une maîtrise impressionnante qui peuvent rappeler les débuts tonitruants d'une Andrea Arnold, ou plus récemment la poésie de Chloé Zhao dans Les chansons que mes frères m'ont apprises.

    Une cinéaste dont il faut suivre attentivement la carrière, au-delà ce quasi moyen-métrage réussi (le film dure 1h12).
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    Il y a plusieurs façons de se faire remarquer pour un premier film et c'est assez rarement pour l'originalité de sa forme et ses qualités de mise en scène. Mais attention, Anna Rose Holmer n'est cependant pas précisément une débutante avec une expérience solide dans le documentaire. On retrouve d'ailleurs cet aspect dans The Fits, réalisé avec un budget minimal et presque entièrement tourné dans un gymnase avec de jeunes boxeurs et danseuses. Pour autant, l'intrigue, plutôt ténue, c'est un fait, existe. D'un point de vue plus métaphorique que réaliste mais c'est justement son intérêt, avec ses diverses explications possibles, quoique les thèmes du passage à l'adolescence et à la féminité pour son personnage principal, garçon manqué, soient évidentes. L'élégance du trait et son dynamisme, son utilisation étonnante des focales et plus encore du son, avec une B.O digne d'un film d'horreur participent d'une mise en situation pleinement cinématographique qui rejette psychologie primaire, déterminations sociales et raciales, pour une immersion à-bras-le-corps, c'est le cas de le dire, anxiogène et tranquille à la fois. Un petit tour de force qui est aussi un exercice de style, très court (1H10), mais dense et hypnotique. La petite Royalty Hightower, butée et élastique, tout au centre du film, révèle un charisme fantastique.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    Ce qui manque avant tout dans The Fits, c'est avant tout un certain manque d'emprise du film sur le cinéphile qui a du mal à participer à l'émotion ambiante. On reste à l'extérieur du film même si l'actrice principale est géniale, tant sa performance physique est époustouflante. Sa force tient surtout dans la façon dont elle passe de la boxe à la danse dans sa gestuelle habitée, possédée. Anna Rose Holmer a des talents de cinéaste, dans le sens de la mise en image, cadrage, mouvements de caméra. Les meilleurs passages du film sont ceux où le groupe de filles emballent l'écran. Finalement, ce que cherche à montrer le récit est le passage difficile de l'enfance à l'adolescence, d'un corps non mature d'enfant aux formes féminines exacerbées. La scène clef étant, à mon sens, le moment où la gamine voit dans une autre pièce des jeunes filles aux gros nichons exacerbés. Elle veut se précipiter dans l'âge de l'adolescence. Les crises paroxystiques de transes épileptoïdes ne sont que la métaphore très appuyée de la pulsion sexuelle qu'il faut assouvir à tout prix. Pour ces raisons et malgré son esthétisme assez raffiné, des lieux pauvres de Cincinatti, The Fits est décevant, creux et transparent.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    Ce film est une sorte de synthèse de tous les films de Sciamma. Plus épuré, plus tenu, donc mains scolaire que les dissertations polies de Sciamma. Mais c'est encore du cinéma lisse, sans sueur, sans âpreté, du cinéma qui ne dérange personne, ni vraiment divertissant, ni politique, ni fantastique... La ligne fantastique, intéressante lorsqu'elle se glisse dans le récit, se dégonfle en métaphore gentillette du passage à l'âge adulte.
    Mais le plus grave, c'est que le film en reste aux clichés : les personnages, filles et garçons noir-e-s, ne restent que ce que l'on voit d'eux quand on les regarde de l'extérieur. Ils n'ont pas d'intériorité, pas d'âme. Ils ne sont que genre, classe et couleur de peau. C'est ce qui fait terriblement penser à Sciamma, qui voulait, pour "bandes de filles", faire un film sur "les filles que je vois chez H&M", avait-elle dit. Ici, pareil, on sent que c'est filmé de l'extérieur, par une blanche, gentille, polie, bourgeoise, hipster qui transforme tout un passé de luttes et de cinéma politique, en images inodores pour hipster de deauville...
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 janvier 2017
    Toni a onze ans. Elle boxe dans la salle de son frère entourée de garçons plus âgés qu’elle. Elle rejoint parallèlement les Lionnes, un groupe de filles qui pratiquent dans une salle adjacente le drill, une variante musclée du hip hop.

    « The Fits » est un film déroutant. Un film sur la boxe sans combat. Un film sur la danse sans musique. Mais aussi un film sur l’enfance sans adultes. Et un film sur les Noirs sans aucun Blanc – si ce n’est la silhouette entr’aperçue d’une psychologue.

    À voir la bande-annonce, on imaginait être sur un chemin tracé d’avance : le parcours initiatique d’une gamine sportive qui passe de la boxe au hip hop. Anna Rose Holmer nous surprend autant qu’elle trompe notre attente en introduisant un élément dramatique. Les jeunes danseuses manifestent, les unes après les autres, les mêmes symptômes inquiétants : des convulsions (en anglais « fits »). Quelle en est la cause ? Une maladie sexuellement transmissible ? Un empoisonnement de l’eau potable ? Du coup, l’enjeu du film se déplace. Il ne s’agit plus de savoir si Toni va réussir à intégrer les Lionnes mais de connaître les causes de ces convulsions.

    Sans doute aurait-il été d’une banalité paresseuse de traiter, comme on l’a déjà trop fait, l’histoire d’une jeune sportive qui, à force de volonté et de sacrifice, devient championne dans sa discipline. On saura donc grâce à Anna Rose Holmer de nous avoir évité ce film-là. Faut-il pour autant la remercier pour ce film-ci ? Oui, à condition de comprendre ce qu’elle a voulu dire. Plongée immersive dans le corps d’une préadolescente ? Opacité du désir ? Métaphore de la puberté ? Les thèmes que charrient « The Fits » sont trop lourds, trop confus pour convaincre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Toni est une gamine d'onze ans qui s'entraîne à la boxe. Mais en réalité elle voudrait devenir danseuse de drill. Pour ceci, sa ténacité sera sa principale alliée. Cependant, cette discipline exige certains aptitudes et qualités que le corps de la jeune fille devra assimiler. Tout au même temps que les filles de la compagnie tombent malade l'une auprès de l'autre.

    Ce début de la jeune réalisatrice Anne Rose Holmer est un hommage a l'identité individuelle. Le film avance suivant le corps de la protagoniste. Toni est une gamine peu sociable qui ne communique qu'avec son frère quand ils font la boxe, ignorant le reste de filles de son âge. Jusqu'au jour où elle décide de passer les auditions de la compagnie de dance. À peine elle arrive à se déposséder de ses mouvements automatiques, limite masculins, quand elle suit un numéro de drill. D'un coup, non seulement elle arrive à l'exécuter sinon qu'elle adapte les pas à son style unique, fascinant l'ensemble des filles. Toni devient la gamine qui n'a plus besoin de s'adapter (fit) au clichés de genre qu'on impose aux filles: ses boucles d'oreille s'infecte, elle ronge ses ongles vernissées en or... Même si ses copines la traitent de tomboy, c'est justement là où son authenticité et sa victoire se trouvent.

    La réalisatrice n'a besoin que d'une heure et quart pour créer une ambiance fascinant dans la salle de sport, d'où on ne sortira jamais. On sera jamais chez les enfants. on ne saura pas non plus si elles sont douées à l'école ni on connaîtra leurs parents. Mais peu importe. Holmer ne focalise que sur le corps de Toni brisant tout stéréotype du genre ou race. On nous offre un film avec un coté technique impeccable mais qui laisse quelques points à élucider. Principalement, la signification de la mystérieuse maladie qui donne son nom au films. Les convulsions (fits

    On dirait que la réalisatrice utilise les spasmes comme Mcguffin, mais on ne peut pas ignorer les parallélismes entre le film et la réalité des femmes noires aux États-Unis aujourd'hui, vu que sont-elles qui doivent faire face au plus grand nombre d'obstacles sociaux. Plus que n'importe quel homme ou femme. Holmer appelle à la coordination des mouvements dans la lutte sociale, la chorégraphie comme métaphore, pour toutes ces filles. Celles qui se résigneront, celles qui baisseront sa garde ou celles conformistes, seront les premières à tomber malades. Le sourire finale de Toni semble nous dire que la lutte sera longue et pénible, mais que la victoire arrivera tôt ou tard.

    ///Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    Jonathan P
    Jonathan P

    67 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Premier film de Anna Rose Holmer, découvert en Septembre dernier à Deauville, où il a d'ailleurs reçu le prix de la critique.

    Le film traite avec une certaine intelligence du monde de l'adolescence, faisant sortir Toni de sa solitude par un sport que peu de demoiselle de son âge
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    Ce film m'a énormément plus, il traduit très bien la peur, l'angoisse de grandir et de changer que l'on ressent durant l'adolescence...
    On y suit Toni, une jeune fille de 11 ans évoluant dans un monde à prédominance masculine qui, de plus en plus attirée par un monde plus "féminin", arrête de suivre partout son grand frère dans ses cours de boxe et s'inscrit dans un cours de drill dans lequel il n'y a que des filles. Toni cherche ainsi, selon moi, à faire comme toutes les autres adolescentes et à faire partie d'un groupe ---de plus la boxe est un sport solo alors que la danse que Toni découvre est plutôt un sport d'équipe---, elle est au départ un peu perdu et se sent seule et différente dans ce nouveau monde, ce "monde de filles", mais se fait rapidement des amies. Soudainement, certaines filles se mettent à avoir des convulsions. L'atmosphère étrange et angoissante que l'on peut ressentir tout au long du film peut à la fois représenter le mal-être ressentie par une jeune fille qui se cherche, et à la fois traduire l'incompréhension et la peur de Toni face à cette série de convulsions. Par ailleurs, cesdites convulsions deviennent de plus en plus fréquentes, et les jeunes filles qui les subissent en parlent, cependant, entre elles sereinement et en parlent comme d'une expérience qui les aurait changées. Les convulsions sont, à mon avis, une métaphore du passage de l'enfant à la femme ---Toni aurait alors peur de grandir---. Quand même ses copines finissent par avoir leurs convulsions, Toni se sent de nouveau à part et mise à l'écart. Plus tard, la jeune fille finira elle aussi par avoir ses convulsions et l'on assiste alors à une scène magnifique, donnant l'impression que les convulsions ont été filmées au ralenti et donnant l'impression que Toni danse ; Toni semble, après cet événement, épanouie, changée, elle semble avoir pris confiance en elle.
    La musique, qui pour moi joue ici un rôle majeur, est tout au long du film plutôt stressante et angoissante et nous met dans l'état d'esprit de Toni. À l'inverse, la musique que l'on entend pendant et après ses convulsions est calme, envoûtante, et montre le changement qui s'est opéré chez la jeune fille. L'histoire de Toni raconte ce que vivent tous les adolescents : la recherche de qui l'on est, les remises en questions, l'impression de solitude, les angoisses... The Fits nous montre une jeune fille qui grandit et c'est beau, touchant. Je pense que de nombreuses personnes se reconnaîtront en Toni ; ce fut en tout cas le cas pour moi.
    Je suis impressionnée et étonnée de savoir que ce film est le premier d'Anna Rose Holmer : il est complet et l'on ne s'ennuie pas ; il est aussi facile de s'identifier à la protagoniste, de plus le sujet traité ici ---l'adolescence--- est universel et intemporel.
    Quand à l'actrice principale, elle joue très bien, et semble avoir totalement cerné le personnage qu'elle incarne. Une actrice très prometteuse.
    En bref, j'ai passé un très bon moment devant ce film. :3
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    The Fits est une belle empreinte 2016 du cinéma indépendant américain. Le sujet abordé par la réalisatrice est extrêmement classique. Pour autant, il est un chemin de vie sur un personnage de valeur. La jeune actrice est éblouissante
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