Mon compte
    11 minutes
    Note moyenne
    3,1
    99 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur 11 minutes ?

    20 critiques spectateurs

    5
    3 critiques
    4
    4 critiques
    3
    4 critiques
    2
    6 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Présenté à la sélection officielle du Mostra de Venise en 2015, 11 Minutes s’annonçait comme un drame d’un genre nouveau. Pourtant, nous nous retrouvons plongés pendant 1h20, au centre d’un scénario complètement éclaté. En jouant à déconstruire et reconstruire les classiques de la réalisation, Jerzy Skolimowski immerge son œuvre cinématographique dans un amas de confusions. À l’honneur, pas moins d’une dizaine de personnages se succédant, s’entremêlant et se déchainant dans un thriller quelque peu soporifique. Nous attendons impatiemment le dénouement, annoncé comme un twist final efficace, profond et surprenant. Pourtant, à l’arrivée de cette dernière séquence, le jugement reste le même : 11 Minutes est un puzzle qui s’emboite difficilement.

    Critique complète sur CinéSéries-Mag
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Je ne m'attendais pas à ça. En même temps, à chaque Skolimowski c'est le choc, la surprise. Et ce film prouve que l'on ne s'assagit pas toujours avec l'âge. Pour moi c'est un OVNI, un film choc qui marque longtemps (et qui décoiffe)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Impressionnant comme le réalisateur arrive à faire monter la tension tout le film, avec 11 personnages différents qui ne se croisent presque pas. On est dans la vie de chaque personnage, c'est à la fois un film à grand spectacle, avec des effets fous, et un film cousu finement, délicat.
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 152 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Agé de 78 ans, le réalisateur, acteur et peintre polonais Jerzy Skolimowski a réalisé son premier long métrage il y a 53 ans et il obtint ses plus grands succès internationaux en 1970 avec Deep End et en 1982 avec Travail au noir. En 1991, très déçu par son adaptation du roman Ferdydurke qu’il considère comme son plus mauvais film, il décide de faire une pause de quelques années avant de se lancer dans une nouvelle réalisation. En fait, cette pause va durer 17 ans et il va l’occuper en se consacrant à la peinture et en « faisant » l’acteur dans un certain nombre de films. En 2008, il se lance de nouveau dans la réalisation avec Quatre nuits avec Anna, suivi de Essential Killing en 2010. 11 minutes, présenté à la Mostra de Venise 2015, est donc le 3ème film de cette nouvelle vie de réalisateur. C’est sans doute aussi le plus ambitieux.

    Puzzle : c’est le premier mot qui vient à l’esprit lorsqu’on souhaite parler de 11 minutes. En effet, après un prologue particulièrement abscons tourné avec un téléphone portable, une caméra d’ordinateur et une caméra de surveillance et dans lequel les images partent dans tous les sens, Jerzy Skolimowski va entremêler 11 histoires différentes se déroulant à Varsovie sur une période de 11 minutes, de 17 heures à 17 heures et 11 minutes. Essayer de donner ne serait-ce qu’un vague aperçu de ce qui se déroule durant ces 11 minutes apparait totalement vain.

    Tout au long du film le réalisateur se plait à générer une ambiance de plus en plus anxiogène annonçant l’imminence d’une catastrophe et à parsemer son film d’allégories et de symboles dont il n’est pas toujours évident de faire une interprétation pertinente. Une certitude : 11 minutes est un film qui vous en met plein les mirettes. Cela en fait-il pour autant un film incontournable ? important ? Ou bien prétentieux ? Cela en fait-il un film qui vieillira bien ou, au contraire, un film dont les laudateurs du jour se transformeront en contempteurs avec le temps ? En fait, il est fort probable qu’une seule et même personne peut se retrouver à donner un avis différent selon son humeur du moment, selon son état de forme physique. A vous de voir si vous êtes prêt à vous confronter à cet objet filmé pas très bien identifié !
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2017
    Jerzy Skolimowski n'est pas n'importe qui. Moins connu que Wajda et Polanski, ses aînés, il est l'un des grands cinéastes polonais depuis les années 60, avec une période féconde outre-Manche. Haut les mains, Deep End ou Travail au noir, entre autres titres, lui donnent une place bien particulière pour les cinéphiles. Il faut bien reconnaître que 11 minutes, après le surprenant Essential Killing en 2010, n'est pas le genre de films que l'on attend à voir tourner un réalisateur qui frise les 80 ans. Sur le plan formel, c'est du travail de virtuose avec un sens du cadre et de la mise en scène assez remarquable. On sera moins enthousiaste sur le fond de l'affaire : 11 minutes, ce sont celles vécues par une multitude de personnages, concomitamment à Varsovie. Une foule de petites histoires, donc, qui s'enchevêtrent pour certaines, qui sont vues sous plusieurs angles avec des protagonistes qui se croisent, ou pas. On appelle cela un exercice de style, dont le temps est dilaté par le montage, pour un résultat final de 80 minutes de film. On croise des bonnes soeurs, un vendeur de hot dog, un peintre amateur, une femme enceinte, un metteur en scène américain et beaucoup d'autres individus dont on suit la trajectoire par intermittence. Les seuls personnages dotés d'un nom sont au nombre de 3, deux parlent anglais et le troisième est un chien. Le problème de ce dispositif choral est qu'évidemment il n'y a aucune profondeur psychologique et une dispersion totale de l'attention vers les menues bribes d'information qu'il est possible de glaner. De toute manière, cela ne sert pas vraiment à quelque chose puisqu'il semble bien que Skolimowski s'intéresse avant tout à son climax final. Lequel, soit dit en passant, fait pschitt. En définitive, la construction sophistiquée et trop chargée de 11 minutes aboutit ni plus ni moins qu'à une sorte d'impasse. Bien léchée, certes, mais une impasse quand même.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top