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Attigus R. Rosh
191 abonnés
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2,5
Publiée le 13 septembre 2021
Même s'il ne m'aura pas laissé un souvenir impérissable, les Amants de Caracas est un film plutôt correct. Le lauréat du Lion d'Or de la 72ème édition de la Mostra de Venise montre sans prendre des pincettes un double-visage du Venezuela et de Caracas en particulier (du coup, c'est l'image qu'il en donne, je ne peux l'attester n'ayant jamais été dans ce pays). Sa caméra filme très bien cette relation trouble, étrange et perturbante entre le jeune voyou et le chirurgien-dentiste. La fin du film laisse un peu perplexe toutefois.
Film douloureux qui a obtenu très justement le Lion d’or à Venise en 2015, Les amants de Caracas ne doit surtout pas être visionné uniquement par le public LGBT car son évocation d’un amour très particulier dépasse largement ce simple statut et cette étiquette trop vite estampillée. Effectivement, le personnage principal est un handicapé du sentiment, incapable d’avoir une relation classique avec une personne. Aussi lorsque son quotidien est bouleversé par l’arrivée d’une petite frappe dont il s’éprend, leurs relations vont être marquées du sceau de la dualité amour / haine. C’est dans cette ambiguïté constante que le cinéaste Lorenzo Vigas marque des points, permettant de se démarquer du tout-venant de la production auteurisante habituelle. Le métrage, toujours à rebrousse-poil, est vraiment riche et enthousiasmant. A découvrir de toute urgence.
"les amants de Caracas "lion d'or lors du dernier festival de Venise est un film qui met du temps à démarrer et qui cumule certaines maladresses cependant une fois l'histoire installé la relation entre les deux personnages principaux prend une tournure intriguante nous nous demandons ce que la suite nous réserve avec un final qui fait son effet après la projection.
L'idée d'explorer le monde du désir masculin en confrontant un homme mûr et terne à une jeune frappe pleine d'énergie à la beauté brute est prometteuse. Malheureusement, le rythme trop lent ennuie et l'évolution psychologique des personnages laisse un peu perplexe pour conduire à une chute mal étayée.
C'est l'histoire de la relation trouble, dans tous les sens du terme, entre un homme d'âge mûr, Armando, et un jeune homme des milieux défavorisés de Caracas, Elder. Tout au long du film, le personnage d'Elder va évoluer, maintenant d'abord cette relation par intérêt financier, puis par amitié, jusqu'à devenir de l'amour fou. Le personnage d'Armando est lui beaucoup plus ambigu, mais lui aussi va beaucoup évoluer, Il y a une véritable "intrigue", avec une montée en puissance d'une certaine tension, mais il ne faut pas dévoiler la fin qui laissera le spectateur libre de toutes interprétations. Interrogé à ce sujet au festival des cultures d'Amérique latine de Biarritz, le réalisateur Lorenzo Vigas n'a pas ouvertement répondu à la question de la signification de la fin du film, notamment sur la véritable personnalité du personnage d'Armando. Toutes les interprétations sont possibles, mais il préfère que le spectateur se fasse sa propre opinion. Ce film ne laissera pas indifférent le spectateur qui risque de s'interroger longtemps sur le personnage d'Armando. Les deux acteurs principaux, Alfredo Castro et le jeune Luis Silva, dont c'était le premier film et qui a eu le prix d'interprétation masculine au festival de Biarritz 2015, pour son jeu plein de spontanéité, sont excellents.
J'ai adoré ce film qui ne laisse pas indifférent, et qui contrairement au titre n'est pas une romance ! La victime n'est pas toujours celle que l'on croit, et quand un jeune voyou de la pire espèce croise le chemin d'un pervers machiavélique qui utilise l'affectif pour le manipuler et arriver à ses fins, ça donne un superbe film....