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Votre avis sur La Mort de Staline ?
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Basée sur le comic book du même titre, écrit par Fabien Nury et Thierry Robin, la comédie raconte l’histoire de La mort de Staline et les moyens employés par sa garde rapprochée afin d’obtenir le poste vacant de Secrétaire Général de l’URSS. Le film, typiquement « British », d’Armando Iannucci est délicieusement déjanté et différent.
La mort de Staline est un condensé d’humour noir aux influences « Monty Python-esques » (dont Michael Palin, l’un des membres, figure d’ailleurs au casting). Inspiré de faits réels, le film est une comédie fine qui change de la scène audiovisuelle comique actuelle et s’avère être réellement hilarant. Les joutes verbales et les situations absurdes se succèdent sans accroc tout au long du film. Ces blagues crudes et le style d’écriture tranchant de Iannucci est parfaitement servi par un casting impressionnant, comprenant, entre autres, Steve Buscemi, Simon Russell Beale, Jeffrey Tambor, Paddy Considine, Rupert Friend et Jason Isaacs. Tout fonctionne donc à merveille dans cette comédie : le sujet est original et risqué, les dialogues sont impeccables et leur interpretations sont excellentes. Une des qualités du film est également de maintenir ce niveau sur toute sa durée, sans jamais perdre l’attention du public ou devenir lassant. Un rythme rapide s’installe et pas une minute ne passe sans que l’on entende un rire dans la salle. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/04/18/la-mort-de-staline/)
La mort de Staline est un condensé d’humour noir aux influences « Monty Python-esques » (dont Michael Palin, l’un des membres, figure d’ailleurs au casting). Inspiré de faits réels, le film est une comédie fine qui change de la scène audiovisuelle comique actuelle et s’avère être réellement hilarant. Les joutes verbales et les situations absurdes se succèdent sans accroc tout au long du film. Ces blagues crudes et le style d’écriture tranchant de Iannucci est parfaitement servi par un casting impressionnant, comprenant, entre autres, Steve Buscemi, Simon Russell Beale, Jeffrey Tambor, Paddy Considine, Rupert Friend et Jason Isaacs. Tout fonctionne donc à merveille dans cette comédie : le sujet est original et risqué, les dialogues sont impeccables et leur interpretations sont excellentes. Une des qualités du film est également de maintenir ce niveau sur toute sa durée, sans jamais perdre l’attention du public ou devenir lassant. Un rythme rapide s’installe et pas une minute ne passe sans que l’on entende un rire dans la salle. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/04/18/la-mort-de-staline/)
Une bonne surprise, un film comique ancré dans une réalité politique.
Dans un contexte de gué-guerre intestine entre ministres et sous secrétaire pour s'approprier le pouvoir, manœuvres permettant de passer faussement pour une démocratie et blaséisme de l'horreur des viols et autres tortures, on arrive malgré tout à s'en payer une bonne tranche, principalement parce que, sans avouer directement ses sources ( la bande dessinée de Bilal sur l'accident de chasse entre hauts dignitaires russes, et le film to be or not to be de Lubitsch) , il parvient à parodier efficacement tout ce petit monde.
A voir pour les fans de cinéma parodique
A éviter pour ceux et celles qui prennent la vie (et le cinéma) trop au sérieux.
Dans un contexte de gué-guerre intestine entre ministres et sous secrétaire pour s'approprier le pouvoir, manœuvres permettant de passer faussement pour une démocratie et blaséisme de l'horreur des viols et autres tortures, on arrive malgré tout à s'en payer une bonne tranche, principalement parce que, sans avouer directement ses sources ( la bande dessinée de Bilal sur l'accident de chasse entre hauts dignitaires russes, et le film to be or not to be de Lubitsch) , il parvient à parodier efficacement tout ce petit monde.
A voir pour les fans de cinéma parodique
A éviter pour ceux et celles qui prennent la vie (et le cinéma) trop au sérieux.
La promotion du film annonçant le film anglais le plus drôle depuis des années est une tromperie. Il s'agit plutôt d'une tragi-comédie évoquant le panier à crabes au sommet de l'URSS après la mort de Staline, le ton est à la fois léger (des hommes ordinaires plaisantant de façon ordinaires et beauf) et tragiques (ils ont tous du sang sur les mains) et paradoxalement le mélange fonctionne parfaitement grâce à une direction d'acteurs impeccable dans laquelle se distingue notamment Steve Buscemi bluffant dans le rôle de Nikita Khrouchtchev et Simon Russell Beale dans le rôle de l'infect Beria. En revanche le rôle de la pianiste calotine est assez maladroit. On passe un excellent moment.
La description de la lâcheté face à la terreur donne lieu à quelques scènes fortes. Le grotesque de l’entourage de Staline est traité avec la verve qu’employait Chaplin dans « le dictateur ». Le petit détail qui fait toute la différence, c’est que Chaplin s’exprimait quand Hitler était au sommet de sa gloire, tandis que ce film dénigre des personnages morts et disqualifiés depuis longtemps.
Farce burlesque complètement assumée qui semble tellement irréaliste par les grosse ficelles qu’elle nous tend, et paradoxalement si proche de la vérité, “ La Mort de Staline“ ne manque pas de culot et d’originalité pour traiter un épisode historique. La guerre des clans et la conquête du pouvoir, dont nous sommes spectateurs, ont déjà été filmées maintes fois dans des films ou des série, mais le contexte historique, basé sur des faits réels dans un pays très secret qui communique par ce qu’il veut bien nous faire entendre, apporte une réelle curiosité et un humour constamment grinçant. Au délà de toutes ces réjouissances, le film tourne malheureusement vite en rond, ne se renouvelle plus et l’attente des funérailles se fait attendre. Dommage que l’humour noir, teinté de rouge, ne surprenne qu’une demi-heure car le film avait tous les ingrédients et l’ambition d’en être un grand.
Bonne tragi-comédie anglo-américaine. Avec un scénario plutôt original, un film qui veut faire rire sur la mort du dictateur Staline, et c'est assez bien réussi, d'autant plus le récit décrit avec réalité l'horreur du système soviétique, ce qui donne au film un aspect un peu malsain : rire sur les souffrances des autres. On l'a déjà fait avec Hitler. Il n'empêche qu'on retient sa colère devant cet enfer communiste. Gardons en mémoire alors les gags et les dialogues parfois burlesques de ces hauts dirigeants soviétiques, le film porte sur 2 jours, et c'est bien suffisant. Les acteurs sont tous excellents, et la réalisation est presque sans défaut, même les décors recréés à Londres. Film interdit en Russie (?).
Une comédie très efficace et intelligente que la condition politique d’une Russie stalinienne tyrannique. C’est drôle, irrévérencieux, corrosif, mais encore un poil trop sage pour totalement convaincre et éviter quelques rares longueurs.
https://m.facebook.com/la7emecritique/
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Cinéphiles 44
« La mort de Staline » est une comédie satirique franco-britannique nous conviant à la succession de Joseph Staline. L’ancien Chef de gouvernement de l'Union soviétique est proche de la mort suite à une terrible attaque. A son chevet, sa garde rapprochée défile. Pendant deux jours et deux nuits, le théâtre de l’absurdité va se jouer pour être nommé à la succession. Armando Iannucci assure avoir réalisé un grand travail de documentation et que presque tous les faits sont véridiques. Certes, mais ce n’est pas pour autant qu’on le croit. Si le Ministère de la Culture russe a interdit la sortie en salle de ce film jugé offensant et extrémiste, nous avons quant à nous été lassé par le manque de subtilité dans les dialogues et des comédiens qui dévient trop rapidement dans la bouffonnerie. « La mort de Staline » plaira certainement aux fans des Monty Python, les autres n’y verront que balourdise.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Satire de la fin du stalinisme, ce film est tellement burlesque qu’on a du mal à en croire la réalité des faits. Drôle et glaçant, il mérite d’être vu pour son côté historique. À noter de très bons jeux des acteurs
ned123
J'ai vu un film... sur les événements qui ont suivi la mort de Staline... Le film est incroyable dans la réalisation et par ses effets de mise en scène. On oscille sans cesse entre la comédie, voire la grosse farce et le drame... En tout cas, c'est la première fois que l'on observe le régime soviétique dans toute sa dimension ubuesque. L'humain peut avoir des comportements absurdes, médiocres, sinistres... Et pour tout dire, bien bas... Le pouvoir rend pervers et mauvais, et il faut voir cette belles brochettes d'acteurs nous le démontrer. Le casting est vraiment intéressant, car tous les personnages qui ont peuplés les livres d'histoire sont pitoyables, caricaturaux, et sans doute pas loin de la réalité. On sourit face à ce jeu de massacre qui a concerné des millions de soviétiques victimes de cette barbarie communiste, ce régime paranoïaque et autoritaire. Les dialogues sont de très haut niveau, avec des accents gaguesques marqués. Tirés d'une BD, on retrouve une grande liberté de ton, alors que trop souvent, on imagine des dialogues compassés entre acteurs du pouvoir.
Au final, ce film est un vrai succès qui se savoure comme une bonne vodka glacée...
Au final, ce film est un vrai succès qui se savoure comme une bonne vodka glacée...
OK, donc ça, d'après l'affiche, c'est "la comédie anglaise la plus drôle depuis des années". D'accord, donc c'est dans ces moments là que je me dit que l'humour, c'est vraiment relatif. Rien ne m'a fait rire dans ce film, rien ne m'a fait sourire dans ce film, rien, rien rien.
Restent des beaux décors, et de bons acteurs, mais qu'est ce qu'on s'ennuie!
La seule chose que j'ai apprécié, c'est Olga Kurylenko qui joue du piano...
Restent des beaux décors, et de bons acteurs, mais qu'est ce qu'on s'ennuie!
La seule chose que j'ai apprécié, c'est Olga Kurylenko qui joue du piano...
Le ton décalé et drôle choisi est une excellente chose malgré la gravité des faits, on se serait vite ennuyés si le ton était ultra sérieux, puis la présence de Steve Buscemi est la cerise sur le gâteau.
Grosse déception. La bande-annonce m'avait alléché mais le résultat m'a déçu. Je n'ai pas trouvé cela très drôle, la causticité n'est pas aussi présente que cela. Certaines critiques me semblent surfaites tout simplement.
Drôle, piquante et d'un humour décalé, cette comédie est une véritable surprise. Quelques années après la seconde guerre, Staline règne toujours en maitre et tyran sur son pays . D'une main de fer, il exerce sa puissance avec l'aide de ses proches ministres. A sa mort soudaine, ceux ci se retrouvent pour décider de la suite à donner, qui gouvernera maintenant le pays et comment. Ces hommes ont des personnalités bien différente, drôle, on sent l'humour anglais prendre le dessus. Entre bassesses, complots et opinions divergentes, ce film déjanté est à découvrir absolument.
Totalement bluffé par ce film, vu en VO sous titrée dans une petite salle.
Un excellent mélange de biographies historiques au cours de (l'une des nombreuses) périodes noires du communisme, 1953, avec un fil conducteur bâti sur un humour noir très abouti, et le tout joué par des acteurs dans la langue de Shakespeare avec des acteurs Britanniques et Américains! Quel pari fou.... Il y aurait de quoi se perdre dans cette soupe dramatico-comique. Et pourtant Armando Iannuci nous conduit dans cette arrière scène politique et cynique avec rythme, contre-pieds, amusement, et raffinement.
Au final: une fresque totalement politiquement incorrect, pas respectueuse des millions de morts du régime communiste, mais une réussite cinématographie simplement magistrale. Du vrai, bon, cinéma à tous points de vue.
(ps. pas lu la BD de laquelle le scénario a parait-il été tiré. J'y cours).
Un excellent mélange de biographies historiques au cours de (l'une des nombreuses) périodes noires du communisme, 1953, avec un fil conducteur bâti sur un humour noir très abouti, et le tout joué par des acteurs dans la langue de Shakespeare avec des acteurs Britanniques et Américains! Quel pari fou.... Il y aurait de quoi se perdre dans cette soupe dramatico-comique. Et pourtant Armando Iannuci nous conduit dans cette arrière scène politique et cynique avec rythme, contre-pieds, amusement, et raffinement.
Au final: une fresque totalement politiquement incorrect, pas respectueuse des millions de morts du régime communiste, mais une réussite cinématographie simplement magistrale. Du vrai, bon, cinéma à tous points de vue.
(ps. pas lu la BD de laquelle le scénario a parait-il été tiré. J'y cours).
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