Une histoire vraie comme il ne peut qu'en arriver au Pays de l'Oncle Sam : une mère doublement divorcée de trois enfants et qui croule sous les dettes qui gagne contre une très puissante multinationale (en France elle aurait été vite fait renvoyer vers le RSA, enfin RMI à l'époque, et des tonnes de dettes supplémentaires !!!). Toujours est-il un portrait de femme forte qui a certainement plus de couilles que la très grande majorité de la gent masculine, une grosse dose d'audace avec lequel Steven Sodenbergh utilise sa technique légère et sa densité narrative très typiques de son cinéma. Julia Roberts dans un rôle à Oscar (qu'elle a eu justement !!!) est aussi à l'aise qu'un ténor du barreau dans une affaire à très très gros sous. Peut-être pas aussi fort et percutant que "Traffic" ou divertissant qu'"Ocean's Eleven", "Erin Brockovich" est une oeuvre qui mérite le détour rien que pour son histoire peu ordinaire et sa protagoniste tout aussi peu ordinaire.
Je l’ai déjà écrit : j’adore Julia Roberts, par conséquent, je risque de ne pas être objectif. Pourtant deux points : premier point, si je l’ai déjà écrit cela signifie que je n’écris pas « Lire sa critique » ; je dois être à plus de 480... (voilà, c’est fait, Allo ciné devrait intervenir !) Deuxième point, même si je suis fan de Julia Roberts, je n’ai pas aimé tous ses films. J’ai revu « Erin Brockovich », et j’ose l’écrire : c’est un chef-d’œuvre (après The Artist, le Dictateur, Les Lumières de la Ville) ! Il n’y a rien à jeter. Pas de temps mort, pas de scènes inutiles, pas de pathos. Je jongle entre sourire, rire bref et gorge prise. Tout ça grâce au jeu de Julia Roberts et à cette histoire vraie, à cette femme, héroïne sans cape, sans masque, sans collant pour combattre l’injustice des hommes et de l’Etat ! Et sous la conduite de Steven Soderberg, Julia Roberts traduit certainement le carctère bien trempée de cette Erin Brockovich. Julia Roberts passe en revue tout le spectre des émotions et par son regard et par ses silences et par son verbe. Son humanité à fleur de peau, sans cesse sur la défensive, flirtant avec l’agressivité est poignante. Aucune surenchère, c’est un festival de nuances, de subtilité. Et son duo avec Albert Finney compose un mélange dynamique et électrique qui ne permet pas de sombrer dans l’ennui. Si Julia Roberts a amplement mérité son Oscar, Albert Finney le méritait tout autant. Voilà un film qui me hante le soir même, le lendemain et le surlendemain, un film que l’on veut revoir immédiatement. Oui, c’est un chef-d’œuvre ! Je l’avais vu il y a cinq ans, il m’avait déjà bouleversé. Je savais que c’était un grand film dans la mesure où il crèche dans ma dévéthèque. En le revoyant, il monte d’un cran. Est-ce l’âge, non pas du DVD mais le mien ? Toujours est-il j’assume et et persiste à écrire et à dire que c’est un chef-d’œuvre ! De plus, je peux affirmer même avec trois enfants, la vraie Erin Brockovich est une femme sexy. Et qui mieux que Julia Roberts pour en traduire ses formes et son caractère ! Pour aimer cette femme, il faut le mériter et ne pas être médiocre, sa force de caractère vous incite à vous hisser vers le haut. Quand je vous dis que je ne suis pas objectif, mais qui l’est quand on crie au chef-d’œuvre ?!
oui c'est un bon film, oui julia joue bien, oui il n'y a pas de temps mort, tout cela a été dit mainte fois. le film repose en effet sur les epaules de julia. ressemble quand meme beaucoup a preety woman, mais on en redemande.
Drame intéressant, qui retrace le combat de cette femme obstinée, incarnée avec brio par l'énergique et sublime Julia Roberts à l'aise dans son rôle, très convaincante. Beaucoup de longueurs cependant, 1h30 de film aurait largement suffit. Trop long !
Le chaînon manquant entre pretty woman et l'affaire pélican, c'est amusant au départ ensuite ça tourne en rond. Le réalisateur se repose juste sur l'énergie et les jupes courtes de Julia Robert. Le final est très américain, les victimes vont crever mais elles sont contentes car elles vont toucher des millions, super! Pendant ce temps les responsables coulent une retraite dorée avec les bénéfices engrangés je ne vois pas pourquoi ils s'arrêteraient de polluer.
Film au rythme trépidant emmené par une Julia Roberts au top de sa forme. C'est pétillant et bien construit, mais le fait que ce soit tiré d'une histoire vraie ne suffit pas à en faire un garnd film, juste un bon moment de cinéma.
J'avoue que ce qui a retenu mon attention dans le film, c'est Julia Roberts. Une Julia Roberts naturelle, grande gueule et terriblement sexy que le réalisateur met très bien en valeur. Avec ses mini-jupes, micro-shorts, décolletés vertigineux et toute une panoplie de tenues moulantes, l'actrice n'est pas loin du racolage. Sinon l'histoire... bof !
Histoire sympatoche d'une avocate qui comme le dit le titre se retrouve seul pour protester contre la pollution d'eau (enfin c'est ce que je me souviens). Il y a pas mal de suspens, j'ai ressenti aucun ennui mais quelques impression de déjà vu. Un film sympa sans plus. Mais ce qui m'énerve le plus c'est sans doute que Julia Roberts a eu l'oscar de la meilleures actrice alors que Requiem for a Dream le mérite bien plus. Passons c'était une anecdote.