Avis : Grand froid - Page 4

Il y a des gens fait pour le cinéma, et d'autres devrait faire autre chose de leur vie ! C'est lent, c'est long, c'est plat et inutile et même pas drôle ! Quand je pense que certains ont osé comparer ce film a Fargo ? .. A cause de la neige peut être ?

Film très drôle découvert dans le cadre du festival de film d'Ales en compagnie de Gérard Pataunnier et Olivier Gourmet

Je me souviens du plaisir que j'ai eu à lire le roman « Ganglion, Père et Fils » dont est issu ce film. Une écriture singulière, dont presque chaque phrase pourrait devenir culte. Un vrai plaisir de lecture.
J'ai retrouvé cette singularité dans ce film. Les situations, les dialogues et les acteurs sont impeccables.
La direction artistique est très soignée et très belle (décors, cadrages, couleurs...).
J'ai beaucoup aimé ce film par son humour (pas seulement et pas si noir) et sa tendresse.
Je vous le recommande chaleureusement (sic!).

Humour noir et décalé, ambiance glauque mais subtile,acteurs géniaux et le scénario est pliant avec une très bonne musique....
On passe un très bon moment à voir absolument ça change de tout ce qu'on voit en ce moment....

Ambiance sombre et humour noir, bons comédiens. Ba cri et la caravane passé, super acteur ! Bon film !

Un film qui pourrait très bien figurer dans la catégorie comédie, un humour noir pince sans rire,on rit parfois jaune, des sous entendu tout y est. Filmé façon western, tous les acteurs sont formidables. A voir absolument.

Un semblant de fargo des frères coen ,j'adore l'atmosphère de ce film se déroulant dans un décor hivernal une bonne surprise on ne s'ennuie pas

J'ai adoré ce film. Excellente ambiance, excellents acteurs (du grand BACRI) et excellente musique. Courez-y!!!

film amusant, un peu long au début , de l humour sur la mort et presence de paradoxe.bonne mise en scène avec des moments en parallèle

Le réalisateur ? Il est français. Les acteurs ? Y'a des français, y'a des belges. L'humour ? il est noir et plutôt belge, même si, parfois, on peut penser aux frères Coen. Les lieux de tournage ? un peu de Belgique, beaucoup de Pologne (ne serait-ce que pour trouver des paysages enneigés et un lac gelé). Voilà comment on peut présenter "Grand froid", le premier long métrage de Gérard Pautonnier, adaptation du premier roman de Joël Egloff, "Edmond Ganglion & fils". Un film qui nous introduit dans une entreprise de pompes funèbres qui a une forte tendance à péricliter. Le patron, c'est Olivier Gourmet, son adjoint c'est Jean-Pierre Bacri, le petit nouveau dans le métier, c'est Arthur Dupont. Le fond de l'histoire : un enterrement qui part en vrille. Du nanan pour les comédiens, surtout, bien sûr vu le contexte, pour Bacri ! Un côté inégal avec d'excellentes séquences et des répliques qui font mouche (exemple : "La mort, ce n'est pas contagieux, c'est héréditaire") à côté de périodes durant lesquelles le film a tendance à ronronner.

Le point de départ de Grand froid est alléchant. Un univers glacé, un corbillard qui ne trouve pas son chemin, des hommes glacés (de froid, pas d'effroi). Une situation passée au tamis de l'absurde qui évoque précipitamment les noms de Kaurismäki et des frères Coen, influences que l'on priera de rengainer très vite tant le premier long-métrage de Gérard Pautonnier ne tient absolument pas ses promesses. C'est le scénario qui s'enlise dès lors que tout semble avoir été dit, comme si la température glaciaire avait engourdi les velléités d'aller plus loin dans le macabre joyeux. Olivier Gourmet est un peu sous-employé et le duo Dupont-Bacri fonctionne plutôt bien avant de manquer également de carburant. Quand les scènes statiques se répètent, c'est que les idées manquent pour renouveler l'intrigue. La mise en scène, bien sage, est incapable de donner un nouvel élan à ce cauchemar glacé auquel on n'accordera qu'un peu de bienveillance pour quelques répliques bien senties.

Une idée originale et des personnages attachants. On rit et l'ambiance à la Fargo et les paysages neigeux contribuent à situer cette histoire barrée dans un contexte à part .... Pas un grand film ( le rythme est quand même un peu mollasson..... ) pour autant mais on passe un moment agréable.

pourtant j'aime l'absurde quand c'est bien traité mais là...que vient faire Olivier Gourmet dans cette galère ???
ça ne m'a pas arraché un sourire et dans la salle ce n'était pas mieux.
Un vrai ratage en ce qui me concerne.

Dans une bourgade sinistrée sans doute, en tout cas sinistre à souhait, entourée de forêts et de terres agricoles défigurées par des éoliennes, à quelques jours de Noël - Belgique probable. L'heure est morose pour le sieur Zweck (Olivier Gourmet), patron d'une petite entreprise de pompes funèbres, car le client se raréfie, même par "Grand froid". Aussi Mme veuve Bartolo et son beau-frère sont-ils accueillis comme le Messie, surtout qu'ils ne lésinent pas sur les prestations... Mais la mise en terre doit se faire plutôt loin, dans une commune isolée que personne, ni les croque-morts (le novice Eddy - alias Arthur Dupont, et le chevronné Georges - alias Jean-Pierre Bacri), ni la famille, ni même l'officiant (Sam Karmann) et ses deux enfants de choeur (rôles d'adolescents tenus par des adolescentes - jumelles), ne situent exactement sur une carte, les occupants du corbillard comptant sur la voiture ayant famille, curé et servants d'autel à son bord - et réciproquement.... Au temps de la mise en place (personnages, intrigue), tout va bien : ambiance un peu à la Mocky. Mais le gros de l'affaire (le road-movie, à la recherche du cimetière) s'enlise assez vite, qui superpose les péripéties improbables, sans vraiment trouver le ton ad hoc à cette épopée absurde et à "twist" surenchérissant dans le macabre..... La folie reste largement artificielle, et l'épilogue (d'une totale amoralité...) déçoit plus encore. La notation, moyenne, de ce premier "long" du Français Pautonnier se justifie surtout en termes de casting, et performances des acteurs...

Cette histoire d'entreprises de pompes funèbres dirigée par un loser employant deux bras cassés est d'un ennui...mortel. On sourit un peu lorsqu'un enterrement se transforme en épopée mais le plus souvent, on somnole. La bande annonce paraissait pourtant prometteuse...