Mon compte
    La Voie de la justice
    Note moyenne
    4,1
    6287 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Voie de la justice ?

    286 critiques spectateurs

    5
    92 critiques
    4
    118 critiques
    3
    57 critiques
    2
    15 critiques
    1
    2 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Lecter_H
    Lecter_H

    200 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2020
    Un film très fort, riche en émotion traitant du racisme envers la communauté noire dans les années 80. Une histoire vraie qui fait froid dans le dos. On vit pratiquement dans le couloir de la mort et un homme innocent impuissant face à la justice à cause de sa race et de son statut social va trouver une aide miraculeuse auprès d'un jeune avocat qui va relever tous les défis et affronter tous les revers pour que justice soit faite. C'est un sujet déjà vu et lu à de nombreuses reprises mais il n'est jamais inutile de nous sensibiliser une fois de plus sur les dégâts que génèrent racisme et injustice. Le jeux d'acteur essentiel à la réussite de ce type de film est magistral.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    183 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2020
    La bande-annonce était intéressante mais je dois avouer que c'est surtout la tagline "Digne successeur de La Ligne Verte" qui m'a définitivement convaincu d'aller voir ce film ! Bien joué messieurs dames du marketing ! Malheureusement, ce film n'a ni la force ni la puissance émotionnelle de La Ligne Verte, et la seule comparaison possible à faire est le thème similaire de l'injustice d'une personne noire condamné à mort pour un crime qu'il n'a pas commis. Passé cette déception, le film reste quand même de très bonne qualité bien qu'un peu long à mon goût.
    Le film met parfaitement l'accent sur l'acharnement du système judiciaire, qui, par simple racisme, condamne Walter McMillian et bien d'autres, malgré des preuves évidentes d'innocence. Mais il est aussi montré l'acharnement et les menaces de la hierarchie judiciaire à l'encontre de l'avocat voué à la cause des victimes, Bryan Stevenson. En regardant le film on se dit que l'acharnement semble interminable, sans aucune issue possible, et c'est bien réel, puisque l'histoire retranscrit ce qu'a vécu le vrai Bryan Stevenson, incarné assez efficacement par Michael B. Jordan.
    La mise en scène est posée, très pudique avec les personnages dans la façon de filmer. J'ai bien aimé aussi les nombreux plans de surcadrage, où l'on voit à plusieurs reprises Bryan Stevenson enfermé dans le cadre soit par la fenêtre d'une cellule, ou la fenêtre d'un parloir, ou encore les barreaux de cellule, pour signifier que, bien qu'il soit libre et en dehors de toute condamnation, il est tout de même condamné par le système au même titre que les victimes qu'il défend. D'ailleurs, un très beau plan travelling de lui assis à côté de Herbert Richardson spoiler: juste avant son exécution
    à travers les fenêtres de sa cellule qui les resserre tous les deux dans le cadre, à égalité d'injustice, était assez puissant à voir.
    Par ailleurs, Jamie Foxx assure le job, très touchant dans la scène finale spoiler: de la sentence et de libération.
    Tim Blake Nelson très bon aussi dans son rôle qui rajoute vraiment une grosse valeur aux scènes dans lesquelles il intervient. Seule Brie Larson semble un peu sous-utilisée, son personnage n'ayant que très peu d'importance, et qui pour le coup est vraiment très loin de lui donner la hauteur qu'elle mérite comme actrice avec le talent qu'on lui connait.
    Un bon film donc, qui ne dépasse jamais la ligne rouge, mais ni La Ligne Verte.
    Roub E.
    Roub E.

    977 abonnés 5 008 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2021
    Un film qui illustre parfaitement la différence entre un film utile et un bon film. La voie de la justice raconte une histoire vraie qui illustre un constat glaçant : une condamnation à mort sur dix aux USA donne lieu ensuite à un acquittement. Bien évidemment dans la plupart des cas ces erreurs concernent des populations pauvres qui n’ont pas les moyens de se payer une bonne défense et la plupart du temps les populations noires victimes en plus de préjugés raciaux. Est-ce que pour autant cela fait un bon film? La réponse est non. Car si ce film bénéficie d’un casting impliqué, il n’arrive pas à surmonter sa tard principale qui est que l’on devine dès le début comment cette histoire va se dérouler et se finir. Nécessaire donc mais beaucoup trop balisé pour être vraiment intéressant.
    Culturevsnews
    Culturevsnews

    87 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2023
    Le spectateur vibre aux côtés de cet avocat-héros qui persiste jusqu'au bout dans le seul but de redonner la parole à ceux qui sont considérés comme des citoyens de seconde zone et de faire de la justice américaine un exemple de démocratie. Le titre original, "Just Mercy", est plus adapté que sa traduction française, car il exprime la nécessité de faire triompher l'évidence du droit face aux préjugés.

    On a du mal à croire la première décision du juge, qui va à l'encontre des preuves accablantes montrant que les accusations portées contre l'accusé ont été fabriquées de toutes pièces par la justice américaine, pour des raisons politiques liées à la sécurité intérieure. Pourtant, le réalisateur ne trahit pas la réalité de ce qui s'est réellement passé. Un magistrat a en effet osé confirmer la condamnation à mort d'un homme, alors que toutes les preuves pointaient vers son innocence. On suit avec effroi la bataille menée par ce jeune avocat brillant, malgré les pressions qu'il subit et les pièges qui lui sont tendus.

    On peut pardonner la mise en scène plutôt classique. Destin Daniel Cretton souhaite toucher son public et utilise tous les moyens mélodramatiques à sa disposition pour y parvenir. Le cinéma a parfois le droit de recourir à des artifices lorsqu'il s'agit d'un combat noble, magnifique et dépourvu de démagogie. La dignité de l'avocat, préservée jusqu'à la fin du film, renforce le projet du réalisateur de ne pas céder à la facilité et à la rhétorique de victimisation.

    Le scénario expose les incohérences du système pénal américain qui fonde sa vérité uniquement sur les aveux. Le spectateur français se rend compte qu'il a la chance de bénéficier d'une justice, certes imparfaite, mais dont les fondements reposent sur l'obligation du juge de prouver la culpabilité des prévenus, plutôt que sur le devoir des condamnés de justifier leur innocence.

    Le film rend un vibrant hommage à la profession d'avocat qui ne se limite pas à prolonger les procédures dans un seul but d'enrichissement personnel, mais qui se bat pour faire triompher la vérité qui est due à de nombreux justiciables.

    Après avoir visionné un tel film, la vérité évidente est que la condamnation à mort de tout criminel ne doit pas reposer entre les mains de la justice humaine.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    699 abonnés 3 038 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2020
    On peut lire un peu partout sur internet et dans la presse spécialisée que Just Mercy manque de cinéma, qu’il ne vaut guère mieux qu’un téléfilm diffusé en milieu d’après-midi. En effet, le film modère ses effets voire se dépouille de tout artifice pour toucher le cœur de son sujet, l’épouser par sa forme même ; et ce cœur, c’est la vérité, la poursuite acharnée de la vérité. Il fallait, pour mettre en scène un tel propos, savoir se faire oublier, renoncer au clinquant, au mélodramatique, à l’hagiographique. Et si la démarche de Just Mercy met en lumière une figure magnifique et magnifiée, ce n’est pas tant par ses effets de manche, ici absents, que par et pour les combats qu’elle a menés, pour les affronts répétés qu’elle a essuyés sans jamais plier. Dit autrement, le potentiel héroïque de Bryan Stevenson ne relève jamais d’une construction par l’artifice, seulement de la reconstitution des batailles qu’il a menées, sobre, classique, magistrale. Le jeune et talentueux avocat n’a de cesse de le répéter : « le contraire de la pauvreté, c’est la justice ». Le réalisateur, Destin Daniel Cretton, applique à la lettre ce constat et compose un long métrage à la structure simple, suivant la chronologie tout en s’autorisant quelques petites digressions poétiques – le retour dans la forêt de pins, le souvenir de cette route de terre et du foyer qui se situe au bout –, à la forme passe-partout, qui n’attire pas l’attention sur elle, mais qui porte en elle les étincelles d’une révolte qui tend à grandir, rallier à son feu une communauté de plus en plus importante, allumée seulement par le besoin de justice. Le spectateur entre dans Just Mercy comme dans un film de procès supplémentaire : pourquoi avoir porté à l’écran cette histoire relevant, après tout, du fait divers ? Il occupe la même position que les interlocuteurs qui questionnent Stevenson sur ses motivations à défendre des condamnés à mort : « pourquoi vous faites ça ? ». Petit à petit, le spectateur comprend. Le film, comme la plaidoirie finale, dépasse le combat individuel pour toucher du doigt une zone d’ombre de la justice américaine : tous les citoyens ne sont pas égaux devant les tribunaux, sont tributaires des critères sociaux et ethniques. Le combat pour la vérité se double ainsi d’un combat pour l’identité : l’innocence réhabilite un homme et les siens, rétablit un semblant d’harmonie – semblant, car la voie de la justice est plus longue à emprunter pour certains – dans ce droit fondamental à la justice au sein d’un État de droit. Campé par d’excellents acteurs, Just Mercy nous dit quelque chose de la situation actuelle en Amérique, ainsi que dans bien d’autres pays du monde ; il tire le terrible constat de la prégnance de facteurs raciaux et sociaux dans le droit à la justice et, plus largement, à l’humanité. Car il suffit de s’intéresser au documentaire réalisé par Arte, « Un monde obèse », pour se rendre compte que l’injustice « judiciaire » n’est pas la seule à envoyer dans le couloir de la mort les plus démunis… Une œuvre urgente, puissante et juste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 février 2020
    Magnifique film!!! Ce film m’a donné une claque, une belle leçon. C’est triste de se dire que ce film est inspiré d’histoire vraie mais c’est d’autant plus triste que c’est toujours d’actualité en 2020...
    Je recommande ce film!!!
    Yves G.
    Yves G.

    1 488 abonnés 3 503 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 février 2020
    Bryan Stevenson (Michael B. Jordan lancé par "The Wire" avant d'atteindre la célébrité avec "Les 4 Fantastiques", "Creed" et "Black Panther") est un jeune avocat fraîchement émoulu de Harvard. Tournant le dos à des emplois mieux rémunérés, il décide de s'installer dans l'Alabama pour y aider les plus démunis : les condamnés à mort qui attendent leur exécution dans le couloir de la mort après des procès souvent expéditifs. Avec le soutien d'une militante locale (Brie Larson, Oscar 2016 de la meilleur actrice pour son interprétation dans "Room"), il y prend la défense de Walter McMillian (Jamie Foxx, Oscar 2005 pour son rôle dans "Ray"), condamné à mort pour le meurtre d'une jeune femme. En reprenant l'enquête et en rassemblant les preuves, Bryan Stevenson acquiert bien vite la conviction de l'innocence de son client.

    "La Voie de la justice" explore des sillons déjà bien défrichés.

    C'est d'abord un film sur le couloir de la mort qui inspire, notamment de ce côté-ci de l'Atlantique, une émotion et une réprobation quasi pavloviennes : "La Ligne verte", "La Dernière Marche"…

    C'est ensuite un film de prison avec son lot de prisonniers sympathiques, de gardiens patibulaires et d'avocats aidants comme "Les Évadés" ou "Prison Break".

    C'est aussi un film de procès comme le cinéma hollywoodien nous en a tant donnés depuis "Douze hommes en colère" ou "Témoin à charge" jusqu'à "JFK" ou "Erin Brockovich".

    C'est enfin un film sur la communauté afro-américaine et les discriminations dont elle est victime dans le Sud des Etats-Unis : "Green Book", "Moonlight", "Loving", "Selma" ou "Queen & Slim" sortie la semaine dernière et qui m'a déjà inspiré quelques réflexions pontifiantes.

    Du coup, "La Voie de la justice" peine à nous surprendre. On devine par avance tous les rebondissements d'un scénario cousu de fil blanc : la difficile intégration du jeune avocat débarqué de Nouvelle-Angleterre dans DixieLand, l'orgueil bafoué du prisonnier injustement condamné, les vicissitudes d'un procès en révision entravées par une police ouvertement raciste… Rien de nouveau sous le soleil d'Alabama hélas.
    Morgane L
    Morgane L

    13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2020
    super film. histoire poignante. a ne pas manquer
    les 2 heures passent à une très grande vitesse.
    on sort révolté !
    Claudine G
    Claudine G

    205 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 janvier 2020
    J'ai été déçue par ce film, tiré d'une histoire vraie mais dont le scénario est plus que banal. Certes le milieu carcéral et surtout le secteur des condamnés à mort ou celui de la perpétuité est difficile à analyser. Mais cette situation en Alabama où le racisme est roi aurait dû me faire ressentir divers sentiments, or il n'en est rien. J'ai vu un jeune avocat diplômé d'Harvard, tout acquis à sa cause, se laissant tout de même dominé par un procureur blanc et un juge encore plus blanc, malgré des preuves indiscutables. Des longueurs sont à déplorer. "Inspirez, expirez", j'ai terminé ma critique....
    Antu J.
    Antu J.

    12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2020
    Excellent un très beau film je vous recommande de le voir en v.o du casting au scénario vraiment bluffant il dure 2h mais est tellement captivant qu'on ne s'en rend pas compte je recommande à 1000%
    andre b
    andre b

    16 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 février 2020
    A vrai dire je m'attendais à mieux. Sujet déjà abordé. ça sent le réchauffé. Bonne pléiade d'acteurs mais pas suffisant pour que ce film soit original.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 652 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 juillet 2020
    La Voie de la justice n'est pas un bon film. Juste la tentative continue d'Hollywood a la révision de l'histoire. C'est un festival d'alésage bon marché qui vous endormira en 12 minutes. Vous savez où va l'histoire et qui sont les méchants parce que c'est toujours ainsi qu'ils les décrivent. Faites-vous une faveur et évitez ce film...
    lionelb30
    lionelb30

    445 abonnés 2 601 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2020
    Sujet fort inspire d'une véritable histoire , acteurs pas mal mais beaucoup trop long et avec un rythme lent. 1 heure et demi aurait était parfait.
    apotheme
    apotheme

    118 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 avril 2020
    La voie de la justice est un film juridique tiré d'une histoire vrai.
    L'interprétation des acteurs est tellement bon que le film est hyper prenant.
    Michael b. Jordan que l'on a vu récemment dans Creed nous prouve qu'il peut interpréter différent rôle un jeune acteur prometteur et on retrouve également Jamie Foxx qui a lui rien à prouver tant il excelle également dans ses rôles.
    Frederic S
    Frederic S

    40 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2020
    très bon film.
    le système judiciaire américain mis à l avant dans ce film avec tout son lot d injustice envers la communauté noire.
    On ressort de ce.film avec un très fort sentiment d injustice ...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top