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    Fais de beaux rêves
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    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    A bientôt 77 ans, plus de 50 ans après "Les poings dans les poches", le film avec lequel le public international avait fait sa connaissance, Marco Bellocchio est une figure incontournable du cinéma italien. "Fais de beaux rêves" est l’adaptation au cinéma de "Fais de beaux rêves, mon enfant", roman autobiographique de Massimo Gramellini. Massimo, on le rencontre à l’âge de 9 ans, au moment où sa mère, à laquelle il voue une affection sans borne, décède dans des circonstances qui ne vont cesser de rester troubles pour le gamin. Toute sa vie, le souvenir de cette mère aimante et aimée va le hanter. C’est ainsi qu’on le retrouve adolescent, affirmant à ses meilleurs amis que sa mère vit aux Etats-Unis, puis adulte, devenu journaliste, d’abord dans le sport, puis dans le reportage de guerre, enfin dans les réponses au courrier des lecteurs. Avec une durée de 2 h 14, "Fais de beaux rêves" fait partie des films, trop nombreux malheureusement, qui auraient gagné à être raccourcis de deux bonnes dizaines de minutes. On y trouve des scènes d’une très grande force, dégageant une grande émotion, mais, un peu trop souvent, cette émotion retombe lors de la scène qui suit, soit parce qu’elle est trop longue, soit parce qu’elle nage un peu trop dans le pathos. A noter que ce film, a fait l’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier Festival de Cannes.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    "Fai bei sogni" est un film curieux, qui commence d'abord par un flashforward avant d'établir une construction en flashsbacks, car c'est bien Massimo (Valerio Mastandrea formidable) vidant son appartement en 1999 qui se souvient de son enfance trente ans plus tôt. À cette époque, il est un petit garçon fantasque qui choisit comme protecteur le fantôme Belphégor, qu'il regarde dans une série tous les soirs avec sa mère malade, dont la mort restera longtemps un mystère pour cet homme qui n'a pas su se construire, à cause de mensonges et d'un rapport compliqué avec son père, distant, parfois autoritaire mais surtout incapable de comprendre son enfant. Le regard que pose Bellocchio sur l'innocence est d'une grande justesse et donne au film ses scènes les plus émouvantes dans ce Turin des années 60; moins touchant mais traversé par de belles fulgurances quand il s'agit de filmer le personnage adulte, "Fai bei sogni" est progressivement gagné par une mélancolie qui doit aux correspondances établies entre passé et présent : quand Massimo regarde Elisa (Bérénice Bejo étincelante) plonger à la piscine, c'est subtilement le souvenir de l'enfant qui resurgit, quand celui-ci mimait sur son canapé les plongeurs olympiques qu'il regardait à la télévision; ou quand le couple danse lors d'une réception sur "Surfin Bird" des Trashmen, c'est la scène d'ouverture qui nous vient immédiatement à l'esprit et ce moment où Massimo et sa mère se laissent aller au rythme d'une musique entraînante. Capable de changer de tonalités à plusieurs reprises au sein d'une même scène, le film de Bellocchio évite sans cesse les écueils de l'académisme pour finalement s'imprégner d'une originalité bienveillante et d'une douceur infinie, à l'instar d'une séquence finale magistrale.
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