Mon compte
    Fais de beaux rêves
    Note moyenne
    3,5
    480 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Fais de beaux rêves ?

    62 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    21 critiques
    3
    19 critiques
    2
    8 critiques
    1
    6 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    vidalger
    vidalger

    321 abonnés 1 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    L'expérimenté Marco Bellochio nous gratifie en cette fin d'année 2016, d'un superbe film classique sur les thèmes du deuil et de l'amour filial, très conforme aux canons du cinéma italien des années 70 ou 80. Belles images, dialogues ciselés, décors soignés, acteurs bien choisis et sujet familial. Seuls la dimension politique et l'humour sont quasiment absents de ce très beau film. L'interprétation, de Valerio Mastandrea que l'on a envie de prendre, plus d'une fois dans ses bras, à la lumineuse et trop rare Bérénice Bejo qui redonnera un sens à la vie du héros, est au diapason de l'émotion que distille cette histoire racontée lentement (un peu trop ?) à coup de retours en arrière et d'ellipses intelligentes qui ménagent le suspense.
    Une jolie fin d'année pour le cinoche de papa !
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    168 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 décembre 2016
    Mauvais scénario, mauvais film. CQFD. On ne saisit pas comment on peut tourner autant de scènes, dans des décors aussi variés et réussis, avec une lumière aussi travaillée et en mobilisant des acteurs d'une telle qualité pour raconter... strictement rien. Un enfant perd sa mère. Voilà. Sur cette base, Marco Bellocchio tourne quelques belles scènes, multiplie les symboles en tout genre et invente des situations pour certaines totalement improbables, jusqu'au paroxysme d'une lettre ridicule où un fils explique à la terre entière qu'il faut aimer sa mère quoi qu'il arrive. Non, non, c'est pas obligé, les amis...! Il y a des gens en ce bas monde qui haïssent cordialement leur petite maman, et ils ont des raisons de le faire... Bellocchio sublimait merveilleusement l'amour maternelle dans "Vincere", l'un des plus grands chefs-d’œuvre de ces dernières années. Ici, hormis la beauté de certains plans, il s'égare complètement.
    Fiers R.
    Fiers R.

    98 abonnés 423 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 décembre 2016
    Il existe des films encensés par une critique dithyrambique que même la plupart des spectateurs semblent adorer qui ne vous touchent pas du tout et vous donnent l’impression d’être différents voire idiots. Et bien « Fais de beaux rêves » fait partie de ces œuvres qui, à l’instar de « Vincere » du même auteur, vous ennuient profondément et vous laissent sur le carreau. Comme si certaines sensibilités ne s’adaptaient définitivement pas à vos propres goûts. On attend donc péniblement la fin de la projection, complètement extérieur à ce qui se passe sous nos yeux.

    Marco Bellochio, metteur en scène italien des plus connus et reconnus, livre un nouveau film, que l’on peut qualifier d’auteur, laborieux, lancinant et particulièrement soporifique. De plus, le film dure deux très longues heures, alors quand ça ne vous atteint pas, ne vous émeut à aucun moment et vous laisse totalement circonspects, il est de bon ton d’affirmer que le purgatoire n’est pas loin. On assiste à un film austère narrant le deuil difficile d’un jeune garçon perdant sa mère dans des circonstances nébuleuses et dont la vie future présentera de nombreuses réminiscences de ce drame difficile.

    Un sujet qui en vaut d’autres pour un drame qui alternent les séquences entre passé et présent de manière assez habile et ne cesse de mettre en place des ponts entre ce drame et sa difficile acceptation dans la vie du protagoniste principal. Mais la mise en scène est vieillotte et si dans la première demi-heure on laisse sa chance au film, un tantinet intrigués, on comprend vite que tout cela ne s’avère pas très palpitant et nous assène des ressorts psychologiques éculés sous couvert d’un film à la dramaturgie grandiloquente et appuyée. Du cinéma de festival, triste et terne, dans le plus mauvais sens du terme en quelque sorte…
    domit64
    domit64

    50 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    L'amour inconditionnel d'un enfant pour sa maman trop tôt disparue. Cette douleur inexprimée, refoulée mais tellement présente : incompréhension, refus de vérité. L'âge et le temps n'effacent rien..
    Belle interprétation, du beau et bon cinéma italien.
    A voir.
    larramendy
    larramendy

    6 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Quelle déception! C'est long, lourdingue, téléphoné... Quel ennui, surtout après avoir vu "Patterson", tout en finesse et poésie. À éviter.
    joelle g
    joelle g

    89 abonnés 869 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Un peu long ....et c'est dommage car ce film est beau , touchant et aborde de façon très juste la difficulté pour un enfant à gérer , à digérer le décès de sa mère...et en filigrane le mystère du suicide est abordé ....
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 décembre 2016
    Très bon film mais un peu long à mon goût...
    La chute aurait pu arriver plus rapidement. Cependant le jeu d'acteur est très bon et l'histoire intéressante. Allez y!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Lacrimale, splendide : un grand film sans niaiserie Seul l'Italie peut produire une tel ode à la mama.
    tixou0
    tixou0

    700 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2016
    Massimo, enfant unique, perd sa maman adorée brutalement (un "infarctus foudroyant" lui dit-on), alors qu'il a 9 ans, une triste nuit de fin décembre 1969. 34 ans plus tard, il est journaliste (à "La Stampa", le grand quotidien turinois) - et ne l'a toujours pas "laissée partir"... Surtout quand il doit vider l'appartement familial, au décès de son père, pour le vendre. Le (de plus en plus : il vient d'avoir 77 ans) vétéran Bellochio renouvelle pour moi l'enchantement de "La Belle Endormie" (2012), son antépénultième film. Cette fois-ci, c'est "Fais de beaux rêves" dont il s'agit, une sorte de "Film de ma Mère" (au sens du grand cri littéraire d'amour filial d'Albert Cohen...), adaptant l'autobiographie de Massimo Gramellini. Mais une mère perdue à un âge très tendre, avec blessure morale inguérissable. Un récit sur 3 temps : l'enfance, l'adolescence et la maturité, avec passages (nombreux et fluides) d'une période à l'autre. Montrant (et démontrant) sans faille comment un être sensible peut (quand même) se construire, après un tel traumatisme. Magnifiquement filmé, monté, joué (Massimo aux 3 âges est incarné avec une vérité de chaque image, aussi bien par Valerio Mastendrea, que par les deux interprètes de ses jeunes années - mais le reste de la distribution est pareillement excellent, les deux actrices hexagonales, coproduction italo-française oblige, Emmanuelle Devos et Bérénice Bejo, comprises). Intelligence, beauté et émotion combinées : un vrai régal. Mon 2e "5 étoiles" pour 2016 (après "Frantz").
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Massimo Gramellini a écrit l’histoire de sa vie, et celle de la mort de sa mère qu’il n’a jamais pu élucider. Le mystère qui l’entoure restera longtemps gravé dans sa mémoire jusqu’au jour où devenu adulte il oublie peu à peu cette disparition tragique. Mais, reporter de guerre, une image va venir raviver ses souvenirs douloureux et hanter à nouveau un passé qui redevient bien présent. Il fallait oser adapter ce gros bouquin et ses 40 ans d’histoire, ce que Bellochio réussit formidablement bien, au point de frôler ce qui risque de devenir un chef d’œuvre. Le temps doit toujours confirmer la grandeur d’une telle réalisation, qui s’accorde à des mouvements de tendresse jusqu’à les rendre parfois merveilleux dans l’accomplissement de leurs désirs. C’est poignant, saisissant, et l’écriture, d’une grande délicatesse gomme le pathétique, la surenchère ou la pitié qui pourrait surgir des incartades angoissées de Massimo interprété avec brio par Valerio Mastandrea.
    Pour en savoir plus
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    "Fai bei sogni" glisse une mère à son jeune fils, Massimo, endormi, avant de refermer la porte et de disparaître dans des conditions plus que mystérieuses. C'est la trame essentielle de ce film dense "Fais de beaux rêves" qui mélange les époques à travers les yeux d'un enfant en 1969, puis d'un adulte dans les années 1990-2000, qui n'est jamais parvenu à se remettre de cette tragique disparition. Marco Bellocchio est sans nul doute l'un des plus grands réalisateurs européens. Il offre une mise en scène magistrale, où chaque détail a son importance dans la narration. Malgré au démarrage du film, un sentiment de capharnaüm narratif, il parvient à reconstituer le puzzle savamment construit pendant presque 2H10. C'est à la sortie du film que le spectateur se rend compte de l'intelligence de chaque scène. On pense par exemple à cette retransmission des jeux olympiques où le petit garçon regarde des nageurs plonger, scène qui se reproduit à d'autres endroits du film. Il reconstitue dans un même appartement italien autant d'époques, jouant avec l'environnement proche comme un stade, les séries ou les émissions télévisées, faisant presque penser à un film testamentaire où le réalisateur raconte 30 ans de sa propre vie et de son propre regard sur le monde. Depuis son premier film, Bellocchio excelle dans les récits familiaux à trous qui mêlent la grande histoire et la petite histoire. Ici, il surenchère avec une œuvre tragiquement belle, où la politique, les non-dits, la violence des sentiments et surtout la fragilité magique de la relation parents-enfants traversent les années et les générations.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 décembre 2016
    Le noyau familial, les racines, la construction identitaire, la candeur, le deuil précoce, la douleur inexplicable, le mensonge "par protection", la perte de l'innocence, la colère, le déni, les souvenirs, la confrontation, "l'aptitude à survivre à cette perte incompréhensible"... autant de thèmes que Marco Bellocchio (La Belle endormie, Le Sourire de ma mère) abordent avec pudeur et simplicité dans l'adaptation du best-seller Fais de beaux rêves, mon enfant de Massimo Gramellini.
    A travers une mise en scène soignée ponctuée de flash-backs habilement amenés, le récit se construit au gré des souvenirs de Massimo : les lieux qui ont marqué son enfance ou qui ont déterminé son avenir, les jeux complices avec sa mère et déjà, l'angoisse de l'abandon, révélée au cours d'une partie de cache-cache sans fin. [...]
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2016
    Un film simple, intelligent et tortueux. Le long-métrage de Bellochio est sans conteste dans la lignée des grands films italiens qui se questionnent sans cesse sur la vie. On s’émeut constamment de la relation entre Massimo et sa mère pour ensuite dédramatiser par le rire cette tragédie intime. Chaque moment se fait écho grâce à des souvenirs, à des gestes, et permet de comprendre ce que ressent le protagoniste. Marco Bellochio joue ici les funambules en proposant un film léger tout en restant grave.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Les blessures de l'enfance demeurent une vie durant. Accessoirement, elles sont une nourriture inégalable pour la dramaturgie cinématographique. Vincere était le sommet de l'oeuvre de Marco Bellocchio dans un style épique et politique, Fais de beaux rêves est son contrepoint idéal dans le romanesque et le tragique, comme une résurgence du grand cinéma italien. Situé à 3 époques de l'existence de son héros, le film est admirable pour sa fluidité narrative, pour sa mise en scène somptueuse d'une grande richesse esthétique et, in fine, pour son exacerbation des sentiments dans des moments vibrants qui attirent les larmes le plus naturellement du monde. Le film n'a pas besoin de surligner la trajectoire de ce journaliste meurtri au plus profond de lui par la disparition de sa mère dès ses plus jeunes années. On a rarement vu au cinéma ellipses aussi splendides, flashbacks aussi gracieux et clins d'oeil d'humour aussi touchants. Sans parler de deux scènes de danse, l'une au début du film, l'autre à la fin, comme de sublimes parenthèses. Valerio Mastandrea et les garçons qui jouent son personnage enfant sont au diapason, justes et incroyablement poignants. Une merveille.
    Jonathan P
    Jonathan P

    67 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2018
    Turin 1969 , Massimo un jeune garçon de neuf ans, perd sa mère dans des circonstances mystérieuses.

    Voilà l’intrigue du nouveau film de Bellocchio, une histoire familiale forte et puissante.

    On fait croire à Massimo que sa maman emprise d’amour pour son fils vient de décédée subitement en pleine nuit d’un infarctus foudroyant. …
    Le jeune enfant va se chercher, se coupant de sa
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top