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Orno13
13 abonnés
610 critiques
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4,0
Publiée le 26 octobre 2024
Fais de beaux rêves, on a tous le souvenir étant petit les paroles de notre mère pour nous border, juste avant de s endormir. Pour massimo, ce sont les dernières paroles de sa mère avant de mourir. Marco bellochio signe un très grand film qui parle du deuil douloureux, impossible, en convoquant les fantômes, en effet massimo face au silence de son père convoque belphegor, son ami imaginaire pour surmonter sa douleur, qui ne va cesser de le poursuivre même étant adulte. Bellochio realise une très belle mise en scène touchante et signe un très beau film. J ai toujours en mémoire cette dernière scène du film qui nous fait comprendre son comportement lors de la découverte du cercueil de sa mère lors de son enterrement, qui est tellement déchirante que j en ai versé des larmes. Grand film
Dans les années 90, Massimo, journaliste passionné par le foot, est hanté par la disparition de sa mère alors qu'il était enfant. Cette histoire est un peu celle d'un homme qui doit construire sa vie avec les non-dits de son enfance même si d'emblée, on suppose les raisons du décès de cette mère aimante. Le film possède des moments de grâce comme la publication de la lettre mais aussi quelques longueurs qui auraient pu nous être épargnées (2h14). Une oeuvre assez inégale mais à voir pour l'émotion qu'elle dégage.
"Fais de beaux rêves" est un film intéressant par bien des aspects mais qui m'a personnellement totalement laissé en dehors. J'étais pourtant très attiré par ce film mais je ne suis jamais parvenu à m’impliquer au sien de ce long-métrage qui n'a jamais vraiment démarré. L'idée de représenter la dureté du deuil mêlée à un certain complexe d’œdipe me plaisait mais je ne me suis jamais attaché aux personnages. Tant dans le déroulement de l'histoire que dans le message qu'il renvoie, le film est convenu du début à la fin et ne m'a jamais surpris. Plutôt que d'étendre son propos pour tendre à l'universalité, Bellocchio livre une oeuvre très personnelle dans laquelle il est difficile de s'identifier. Le cinéaste italien apporte lui même les réponses et ne laisse aucun élément en suspens ou à la libre interprétation du spectateur. J'ai eu l'impression d'embarquer au sein d'un long-métrage qui me prenait la main pour m'embarquer dans un récit qui accumule les évidences et les passages obligés en alternant gauchement passé et présent. Le casting est pourtant judicieux et certaines scènes sont brillamment mises en scènes, mais ces dernières restent trop anecdotiques au sein d'une oeuvre de plus de deux heures. Pas de quoi crier au ratage complet mais je reste très déçu par ce film dont j'attendais beaucoup plus.
Vincere était déjà un sacré bon film et "Fais de Beaux Rêves" au même niveau. Des blessures de la petite enfance qui vous poursuivent toute votre vie, traitées sans pathos, avec justesse et beaucoup d'humanité. Mise en scène sobre - rigoureuses reconstitutions et évidemment des acteurs épatants. Film grave sur la vie - sur ce vide que laissent des Êtres aimés et sur l'enfance qui marque tout un chacun. A voir sans hésitez !
Très bon film mais un peu long à mon goût... La chute aurait pu arriver plus rapidement. Cependant le jeu d'acteur est très bon et l'histoire intéressante. Allez y!
Le noyau familial, les racines, la construction identitaire, la candeur, le deuil précoce, la douleur inexplicable, le mensonge "par protection", la perte de l'innocence, la colère, le déni, les souvenirs, la confrontation, "l'aptitude à survivre à cette perte incompréhensible"... autant de thèmes que Marco Bellocchio (La Belle endormie, Le Sourire de ma mère) abordent avec pudeur et simplicité dans l'adaptation du best-seller Fais de beaux rêves, mon enfant de Massimo Gramellini. A travers une mise en scène soignée ponctuée de flash-backs habilement amenés, le récit se construit au gré des souvenirs de Massimo : les lieux qui ont marqué son enfance ou qui ont déterminé son avenir, les jeux complices avec sa mère et déjà, l'angoisse de l'abandon, révélée au cours d'une partie de cache-cache sans fin. [...]
Se donner les moyens d'un tournage à Sarajevo pour une scène ; mettre tout le soin pour les reconstitutions historiques, notamment les années 60 et ses programmes télévisés avec la grande voix de Mina, c'est prendre le spectateur pour un hôte prestigieux. Cette histoire de deuil non entamé, d'un homme inconscient de son mal être, de déni oublié nous rappelle qu'on a ou aura tous un être passé à l'éternité et que les effets d'un choc trop violent peuvent être remis à plus tard, le plus tard possible. Il faut dire que dans les années 60 la psychologie n'étouffe pas les foyers et le petit endeuillé a donc tout le loisir de garder sa maman en repoussant de sa conscience les situations liées à sa mort. Mais les mécanismes de l'âme humaine sont plus complexes. Le moment venu, le mort reprend sa place et le vivant emprunte sa voie. Après de longues années d'errance entre les deux mondes, Massimo appelle enfin au secours. A l'autre bout du fil pas cette compassion qu'il a toujours rejetée, pas de non-dits qu'il a trop subis, une simple écoute, une voix rassurante qui le ramène tout simplement parmi les vivants. "Lasciala andare". En effet, les deux mondes ne sont pas faits pour cohabiter...
Un film très fort et touchant, avec de acteurs d'une grande justesse. Une relation fusionnelle entre un enfant et sa mère prend fin et laisse l’enfant dans le désarroi, lui qui faisait preuve d’une si forte joie de vivre. La logique dramatique est posée d'emblée. Mais l'enfant ne se laisse pas abattre pour autant, son tempérament rebelle et son caractère lui permettent de rebondir. Pour s’en convaincre il suffit de voir son air buté de gamin qui n’a pas eu ce qu’il voulait, avec son regard noir inoubliable. Le film montre très bien le temps qui passe, puisqu'on est vite projeté dans le futur. Devenu reporter de guerre en Yougoslavie dans les années 1990, il reste tourmenté par le souvenir de cette mère, et se fait aider par un médecin joué par Bérénice Béjo, qui fait le job elle aussi. Ce film n’a pas eu une grande résonance dans les médias français, alors qu’il traite d’un sujet quelque peu similaire à Manchster by the Sea, à savoir les tourments suite à la perte d’êtres aimés. A l’inverse du film de Bellocchio, le film de Kenneth Lonergan fit l’objet d’un véritable matraquage médiatique, certains parlant même du meilleur film de l’année ! Personnellement je trouve ce film très surfait, quelque chose ne fonctionne pas, il y a une lenteur, une retenue mal gérée, presque classique dans un certain cinéma contemporain, et qui vire à l’ennui, en plus le film est trop long, alors que le film de Bellocchio, qui a la même durée, contient quelque chose d’émouvant et ce peu importe qu’il s’agisse de l’enfant ou de celui-ci devenu adulte, bref c’est une question de dosage, sur laquelle même les meilleurs techniciens et acteurs peuvent se ramasser. Bref, un des meilleurs films de 2016, comme vous pouvez le voir dans mon classement des meilleurs films de l'année sur mon blog, où se trouvent également des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques uns des films de l'année : 7emeart.wordpress
Le film qu'il ne fallait pas rater ? Et bien si, on peut s'en passer. Montage et scénario brouillon, font de ce film un gloubiboulga, désagréable qui ne résonnent pas en nous. Pas d'émotion ni d'empathie particulière envers ce jeune Massimo qui vient pourtant de perdre sa mère. Quel est le sujet du film ? Devenir orphelin de mère à 9 ans ou le secret de famille ? Pour la réponse, n'allez pas voir le film, il ne la donne pas. Si on ajoute à cela une lenteur désespérante, 2.10' quand même, et quelques "bouloches" sur la carpette, ce n'est pas le tapis rouge qu'il aurait dû voir, mais le vieux tapis récupérer il y 20 ans chez une vieille tante souffreteuse.
Très beau film Italien avec un beau scénario et de belles images. Les acteurs jouent juste. L'histoire semble réelle, tout se tient. Les sentiments passent bien. A voir et à revoir !
Ce film a un charme certain. J'ai particulièrement aimé les scènes de l'enfance du héros, l'enfant est plein de talent, sa relation avec sa mère est très touchante ! Je n'ai par contre pas compris la mise en avant de Berenice Bejo qui joue un rôle mineur et pas très crédible.
Bellocchio n'est malheureusement pas Comencini (L'incompris) et traite des malheurs de l'enfance sans sensibilité, avec un petit acteur bien mauvais, ce qui est pourtant rare. Quelques très belles scènes (celles avec Emmanuelle Devos ou avec Bérénice Bejo) ne compensent pas la longueur du film. Je regrette d'avoir suivi l'enthousiasme du critique de L'Obs.
Tout pour faire un très beau film : un thème éternel et profond, des acteurs excellents, un réalisateur maître de son art, et pourtant j'ai parfois eu du mal à vibrer. Peut-être parce que trop long avec des digressions inutiles (le reportage de guerre en Yougoslavie). Dommage. Malgré tout, plusieurs scènes très fortes qui resteront dans ma mémoire.
Oui et non... Un sujet intéressant, mais un traitement un peu languissant et un acteur principal un peu pâle. Comme le chantait Jean Ferrat, "nul ne guérit de son enfance". Cet enfant perd sa mère avec laquelle il entretenait une relation fusionnelle. Mais Bellochio refuse les facilités du pathos. Il a peut-être eu tort. Peut-être... Le film manque d'émotion, de chaleur. En même temps, on nous évite (ou à peu près!) les scènes larmoyantes qui auraient été faciles à insérer dans un film au sujet perturbant pour tout le monde... En résumé, un film pas assez fort mais respectable.
Une bien belle surprise que ce film Italien. L'interêt majeur du film tient à l'attente à un dénouement , une réponse, qui arrive en toute fin de ce long métrage. Une histoire donc bien contée et remarquablement interprétée.