Mon compte
    Neruda
    Note moyenne
    3,3
    942 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Neruda ?

    106 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    29 critiques
    3
    34 critiques
    2
    25 critiques
    1
    9 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Pablo Larrain détourne le biopic et joue avec le personnage du poète politique. Un film décalé et audacieux qui ne séduit pourtant pas toujours.

    LA SUITE :
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Pablo Larrain réalise comme écrivent certains grands auteurs sud américains en plongeant le spectateur dans une scène presque surréaliste et teintée de "réalisme magique". En démontant les codes du biopic, il dresse un portrait subtil et "irrévérencieux" de l'impertinent poète qui incarne incontestablement l'âme du Chili ... absolument sublime ...
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    En 1948, Pablo Neruda s'étant ouvertement opposé au gouvernement, le président populiste Videla ordonne sa traque. La poursuite est menée par l'inspecteur Peluchonneau. C'est cet épisode de la vie du poète communiste chilien que retrace ce film. Malheureusement, je n'ai pas été totalement séduit par la réalisation. Il y a des séquences superbes, en particulier à la fin du film, dans un paysage de neige du sud du Chili. Mais, à d'autres moments, on est en droit de s'ennuyer, de se lasser quelque peu de cette incessante course-poursuite commentée abondamment (surabondamment même!) par une voix off. 6,5/10
    Blanche G.
    Blanche G.

    8 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    c'est une catastrophe ! un film lamentable !!! sans réel scénario Ave. une mauvaise muse en scène. des acteurs insensibles. comment traités d'un sujet aussi important pour le rendre aussi mauvais
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Cinéaste décidément intéressant, Pablo Larrain continue d'explorer l'histoire du Chili avec cette fois-ci "Neruda", sorte de film-poème bâti autour du poète Pablo Neruda, de ses avis politiques et de son exil du pays alors qu'il est poursuivi sans relâche par un inspecteur tenace et sûr de lui. Plutôt que de verser dans le biopic classique, Larrain a préféré faire "un film à la Neruda plutôt qu'un film sur Neruda". Une approche passionnante qui vient dynamiter le récit et lui donner de la puissance quand bien même on aura du mal à tout démêler dans ce grand récit mythologique, mélangeant histoire, fiction et poésie. Une chose est sûre, c'est qu'on n'aura aucun mal à se passionner pour le film et toutes ses facettes. La réalisation de Pablo Larrain est lumineuse, rythmée, se laissant bercer par des références (le film noir pour l'époque et les costumes, le western pour la dernière partie sous la neige) pour mieux nous plonger au cœur d'une histoire où Neruda (Luis Gnecco, saisissant) et son poursuivant en viennent à se confondre comme étant deux faces d'une même pièce. L'audace du film vient aussi du fait de faire du narrateur l'inspecteur suffisant campé avec classe par Gael Garcia Bernal. Cela offre un point de vue assez iconoclaste et unique faisant de "Neruda" un bel exercice de style dont on n'a pas encore percé tous les mystères.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Il ne faut évidemment pas chercher la vérité historique dans cette épopée qui flirte avec le polar, le fantastique et même le western. Neruda n'était certainement pas seulement un poète éthéré sensible aux souffrances du peuple chilien. C'était aussi un politicien, un diplomate et un Stalinien pur et dur qui a d'ailleurs écrit des poèmes à la gloire du petit père des peuples. On peut douter aussi que la police chilienne ait vraiment voulu l'arrêter lors de la répression anti communiste de 1948. Véritable monument national, il aurait probablement été plus gênant en prison qu'en exil. Même Pinochet, s'il l'a peut-être fait assassiner discrètement 25 ans plus tard, ne l'a pas emprisonné. On croise d'ailleurs brièvement le futur dictateur qui dirigeait alors un camp de concentration. Cette traque obsessionnelle par un policier qui entend se faire un nom en coffrant la star n'en est pas moins passionnante. On notera d'ailleurs que le personnage du flic interprété par Gael Garcia Bernal, formidable comme à son habitude, est presque plus intéressant que celui du poète qui apparait ici comme vaniteux, capricieux, odieux et même futile, ce qu'il était peut-être. Mais c'est l'atmosphère, la photo, l'ambigüité qui donnent toute sa saveur à ce film. A condition d'entrer dans le jeu, car certains pourront le trouver un peu lent et bavard. On notera au passage que Pablo Lorrain, comme il l'avait fait dans No, glorifie le rôle des intellectuels et artistes dans la résistance contre la dictature, alors que les ouvriers et paysans chiliens font de la figuration. La caste des artistes s'auto-congratule donc une fois de plus. Malgré ces travers, Neruda n'en est pas moins une grande réussite.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Projet d'une ambition folle, mêlant un propos politique d'une précision extrême (déroutant pour le néophyte) et une maestria en terme de réalisation qui laisse pantois, Neruda pourra abandonner sur le bord de la route plus d'un spectateur.

    Il faut en effet s'accrocher pour ne pas se perdre dans le découpage tarabiscoté du film, qu'on l'envisage dans sa totalité (le film n'est qu'une immense rêverie lacunaire qui met en scène une création de Neruda) ou à l'intérieur de chaque séquence (la même conversation peut être poursuivies par les personnages dans des lieux différents).

    Le résultat est une marqueterie délicate et éthérée, aux aspects tantôt fantomatiques (les flous, les surexpositions), tantôt rutilants (les travelings circulaires, les couleurs chaudes, les décors dans la maison).

    C'est presque miraculeux que de ce fatras grouillant et brillant ressorte une image nette de Neruda, assez iconoclaste : cynique, dur avec les femmes, distant.

    La toute fin du film, avec son onirisme plutôt "bon marché", gâche un peu à mon sens l'esthétique spectaculairement réussie que le film affichait jusque là.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    46 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Un très beau film sur le Sénateur Neruda ou vous pourrez voir la pauvreté des chiliens contre le pouvoir en place .La seule possibilité de réponse au président pour Neruda ce sont ses poèmes qui vont le mettre en porte à faux et il va être obligé de fuir vers d autres contrés aidés de ses amis dans une nature magnifique et qui apportera des soucis au policier qui le traque à voir
    Claudine G
    Claudine G

    202 abonnés 493 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Intriguée, abasourdie, ce sont les qualificatifs que j'ai eus en tête lorsque je suis sortie de la salle. Neruda, communiste actif de part ses mots, ses paroles et ses écrits, tenant tête à un gouvernement chilien pour le moins drastique, qui d'ailleurs décide d'emprisonner ce sénateur militant et fait appel à la police, passe sa vie à fuir. Un jeune agent ambitieux décide de le traquer ainsi que sa femme et ses amis. L'emprisonnement des personnes gauchistes n'arrête en rien le combat que mène Neruda qui par ses "poèmes" distribués par ses amis dans la ville et ailleurs, ne fait que renforcer son opinion. Le problème de Peluchonneau (ce jeune agent) est qu'il est sous l'emprise des écrits du sénateur. Les idées qui sont dans sa tête sortent de sa bouche, comme s'il voulait penser tout haut pour lui permettre d'avancer. Une chose est sûre le scénario est très original et à la fin on se demande si ce jeune agent est réel ou fictif ou encore la marionnette de Neruda et ceci jusqu'à la mort.
    Gko
    Gko

    36 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Un merveilleux moment d'ivresse douce. Se contemple comme on lit un nouveau roman, une traque de l'homme et du souvenir. Le montage est poétique. On se laisse mener sur cette barsue lyrique. Intense et fascinant.
    jeff21
    jeff21

    64 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Film ressemblant davantage à une fable où la poésie est plaquée sur une trame de film policier, sans réelle consistance. Du coup, la personnalité et l'œuvre du sénateur chilien sont altérées, diffuses sans qu'on puisse vraiment approcher le poète Pablo Neruda.
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Sénateur communiste et poète célèbre, Pablo Neruda était devenu indésirable dans le Chili fasciste de 1948. Le film de Pablo Larrain, sobrement intitulé Neruda, raconte cette période à travers la traque de l'artiste par un policier possédé par sa mission. Le cinéaste chilien envoie valser toute espèce d'idée d'un biopic mais aussi d'histoire policière, dans le sens traditionnel en tous cas. Neruda est un film déconcertant, malicieux et brillant, parfois trop sûr de son originalité, c'est un peu son pêché mignon qui recrée un fantasme de fiction, une sorte d'œuvre littéraire en soi, et qui, paradoxalement, devient un portrait sans doute assez juste de Neruda, avec ses contradictions, ses délires, mais aussi sa lucidité dans le sens où il devenait un personnage plus grand que nature, la légende prenant le pas sur la vérité, si tant que cette dernière puisse être reconstituée. Un film étonnant de plus dans la carrière de Pablo Larrain, l'un des plus talentueux d'Amérique latine. Si Gael Garcia Bernal est comme toujours irréprochable, c'est ici Louis Gnecco, dans le rôle titre qui mérite tous les compliments.
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2016
    Neruda se focalise sur la période de son exil en 1948, après qu'il ait dirigé la campagne électorale de González Videla qui, après son élection comme président, se retorunera contre le communisme..
    Neruda est un mélange de film policier noir, de biopic, d'humour, de western et de poésie.
    Un mélange étrange et particulier, un univers placé entre le réel, le rêve, le fantasme et la poésie, un film à l'ambiance Neruda.
    Une longue traque en forme de jeu du chat et de la souris et de course à la reconnaissance va se jouer entre Neruda et son policier qui ne le quittera pas, Oscar Peluchenneau.
    Nos 2 personnages à la fois inverse et miroir, sont interprétés avec brio pour un vraie moment de cinéma.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    Loin d’être un biopic du poète et homme politique chilien Pablo "Neruda", ce nouveau film du réalisateur chilien Pablo Larrain ("No", "El Club") raconte l’histoire d’une poursuite. Cette poursuite, c’est celle menée par l’inspecteur Oscar Peluchonneau pour arrêter Neruda lorsque, en 1948, le Président González Videla, dont Neruda, sénateur communiste, a dirigé la campagne électorale deux années plus tôt, dévoile son visage de dictateur et se met en tête de se débarrasser des communistes. Dans "Neruda", on rencontre un homme en train de construire sa légende, un homme qui prend plaisir à être poursuivi, un homme imbu de lui-même et loin d’être sympathique avec les gens du peuple. Nous voilà bien loin de ce que nous montrait "Le facteur" du poète chilien ! Alors, qui dit vrai ? Il faut admettre qu’il y a probablement une part de vérité dans le film de Pablo Larrain. Toutefois, on se doit de remarquer que l’histoire est racontée par l’inspecteur qui poursuit Neruda, c’est lui qu’on entend en voix off, c’est sa perception de l’homme Neruda qui nous est transmise. De plus, de trop nombreuses scènes caricaturales sont susceptibles de désorienter les spectateurs et peuvent les amener à se montrer sceptiques quant à la véracité de ce qui leur est montré. Ce film faisait partie de la sélection de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes 2016,
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2016
    Le film débute en 1948, au Chili, après l’élection présidentielle (1946) de Gabriel González Videla qui persécute les communistes qui l’ont pourtant porté au pouvoir (c’est le début de la Guerre Froide). L’écrivain Pablo Neruda (de son vrai nom Ricardo Neftalí Reyes Basoalto), 44 ans, alors sénateur, le critique ouvertement et décide de vivre dans la clandestinité avec sa 2e femme (Delia del Carril, artiste peintre). Le film raconte cette poursuite ou plus exactement ce jeu du chat et de la souris entre Neruda qui sème des indices (des livres notamment) sur sa route à l’attention du jeune et tenace policier Oscar Peluchonneau chargé de l’arrêter. C’est un jeu pour Neruda qui met en scène sa vie de fuyard, tel un démiurge. La « poursuite » reste malheureusement artificielle et manque de réalisme et de tension [on est loin de l’ambiance de « L’armée des ombres » (1969) de Jean-Pierre Melville], s’agissant plus pour le réalisateur d’un exercice de style, certes réalisé avec brio : 2 comédiens exceptionnels (Luis Gnecco, 54 ans et Gael García Bernal, 38 ans), belle photographie, caméra aux mouvements fluides, belle musique (« Peer Gynt » d’Edvard Grieg), commentaire très littéraire en voix off mais cela reste assez froid, d’autant que Neruda (qui aura le prix Nobel de littérature en 1971) est antipathique [alors que ses poèmes sont si beaux, notamment « Vingt poèmes d’amour » (Quiero hacer contigo lo que la primavera hace con los cerezos) et « Les vers du Capitaine »] avec un égo démesuré, condescendant vis-à-vis de sa femme (l’artiste, c’est lui et non elle !) et dont il se séparera en 1955, sûr de son attraction sur les femmes et n’écoutant pas ses partisans (communistes) chargés de sa sécurité. Cela confirmerait la fréquente dualité des grands hommes, souvent odieux et mesquin dans la vie quotidienne (« Il n’y a pas de grand homme pour son valet de chambre » ont écrit Montaigne, Hegel et Goethe). L’écrivain, joué par Philippe Noiret dans « Le facteur » (1994) de Michael Radford, était beaucoup plus humain. Le film, certes d’une facture plus classique, était plus attachant. Le policier qui le traque est finalement plus sympathique que lui (malgré un côté inspecteur de police Javert traquant Jean Valjean dans « Les misérables »). spoiler: Au bout de 14 mois, Neruda réussit à quitter, seul, le Chili en traversant à cheval la Cordillère des Andes et passer en Argentine. Il se rend ensuite à Paris en avril 1949 (pour assister au 1er congrès mondial des partisans de la paix). .
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top