Qu’est-ce que c’est drôle comme film découverte, basé sur la première adaptation donc un remake moderniste et honorable téléfilm. Du bon vieux Garou-Garou « Vision » traverse muraille, le grand tonton français style vague des BD du petit neveu américain, le dissipé Marvel. C’était d’abord le sacré Bourvil qui avait commencé le flambeau, d’après une nouvelle littéraire d’un auteur dans ses contrariétés philosophiques, spirituelles et politiques datant de 1943. C’est subtilement intelligent comme histoire comique très bien retranscrite en 2016, j’ai ri aux éclats dans l’allégresse sur l’actualité, que ce soit originaire d’un temple du musée des archives nationales, la technologie traverse ou est traversée pas seulement par le temps mais bien plus que cela. Ce n’est plus le petit fonctionnaire pépère sans histoire morose dans sa routine, tristounet dans son état trop conformiste, le rêve libertaire prend vie heureux comme l’air, après avoir découvert ce super-mega-pouvoir-génial. Le divorce à l’amiable puis le retour en puissance de l’amour jusque là transparent, le retient aux murs par la volée filée à l’anglaise. Maintenant, c’est un assureur qui assure ses arrières en cas de sinistre auprès des clients accidentés burlesques. Son « Power » n’est pas au moins de l’arnaque, du vrai sans trucage contrairement aux prestigidateurs de l’Élysée inquiets de la situation d’urgence sécurité nationale. La forte probabilité d’un clown Arsene Lupin cambrioleur gentleman d’un nouveau genre en mutation, qui déjoue de ses tours de passe-passe que le terrorisme détournement d’image destination opinion publique aux petits soins. Déployant la grosse artillerie gros bras force de Police unité d’élite dissuasion perquisition, ainsi jouant à cache-cache avec le prestigieux Garooou-Garouuu ! Cela se transmettra de main en main différemment vers la fusée déesse Ariane la stagiaire jeunesse amoureuse, la vie continue tel un roman dans cette douceur amère sociale poésie teintée de tragi-comédie sans le vouloir. Touchante par la grâce vielle maman à fiston oubliant tout, même où sont rangés les bonbons pouvoirs extraordinaires. Je trouve ce personnage anti-héros fort sympathique, il y a un côté sacré vicieux solitaire littéralement rigolo se retrouvant bloqué, enfin délivré par la modernité détruisant les infranchissables chutes de Montmartre.