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    Senses 1&2
    Note moyenne
    3,8
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    42 critiques spectateurs

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    Pascal
    Pascal

    158 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2022
    Ryusuke Hamaguchi fait l'objet d'un accueil critique et public très favorable depuis la sortie de ses deux derniers films que sont " drive my car" et " chroniques du hasard".

    C'est l'occasion de revenir sur sa filmographie sortie en France et notamment sur "senses" proposé en trois parties distinctes au cinéma.

    Ici j'évoquerai le premier film présenté sous le titre 1 et 2. Le scénario propose une chronique de la vie de quatre trentenaires et amies qui se retrouvent occasionnellement ensemble. On nous les montre aussi séparément dans leur vie privée.

    Hamaguchi reprend le thème récurrent à tous ses films, celui de la trahison conjugale. Aucune de ses femmes ne paraît heureuse et chacune d'elle supporte sa vie avec des moments de joie et de peine, à la recherche d'un équilibre qu'elles cherchent à atteindre.

    On comprend que l'une d'entre elle, en procédure de divorce, sans enfant, pratique le mensonge de temps à autres et est peut-être atteinte d'un brin de mythomanie, comme le montre une des dernières scènes qui a lieu dans un bus.

    Le film adopte le ton plutôt lent dont Hamaguchi est coutumier. Cette partie comporte un manque de rythme vers la demi heure de projection, mais globalement cette partie se suit avec intérêt. Mise en bouche qui donne envie de connaitre la suite.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 812 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2018
    Encensée par la critique, j'ai trouvé cette "série cinéma" assez lente avec beaucoup de vide malgré des dialogues omniprésents. On ne peut pas parler ici de thriller mais plutôt des états d'âmes de quatre amies subissant des problèmes dans leur travail ou dans leurs relations conjugales. Des femmes ordinaires du Japon découvrant leurs failles où toutefois la scène du café après l'atelier "corporel" mérite le détour. Et seulement cela, même si l'ensemble n'est pas si désagréable que ça. Peu convaincu pour visionner le reste de cette oeuvre...
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2018
    Quatre jeunes femmes japonaises. Cinq épisodes. On pense à Shokuzai -évidemment! Sauf que, analyse sur fond de thriller de l'évolution difficile de ces jeunes femmes après un événement atroce de leur enfance, le viol et l'assassinat d'une de leurs compagnes de classe, et réalisé par le grand Kiyoshi Kurosawa.... Shokuzai était un chef d'œuvre. Ici, on en est loin, très loin.... Senses, s'apparente plutôt à un long pensum prétentieux dont le but (assez bien atteint par ailleurs) serait de nous montrer la difficile cohabitation des hommes et des femmes dans le Japon contemporain. Non, Ryusuke Hamaguchi n'est pas Kurosawa. Ni Kenji Mizoguchi comme il le pense, peut être. Non, il ne suffit pas de rouler en seconde pour être un génie. Chez Mizoguchi, quand il ne se passe rien, on est émerveillé. Chez Hamaguchi, quand il ne se passe rien, on s'ennuie ferme.... Et dès le premier acte, qui commence par une scène d'une longueur insupportable, on est dans l'ambiance. Il s'agit d'un "atelier" auquel assistent les amies, entre gêne et ravissement, où on se touche par le front pour former une "boucle", où l'on écoute le ventre de son partenaire, pour arriver à une meilleure connaissance de soi. Bref, charlatanisme de gourou ordinaire mais comme on est encore très intrigué, très en attente, cela ne passe pas trop mal. 
              Deux parmi ces jeunes femmes sont des amies d'enfance; les deux autres ont rejoint le groupe plus récemment, sous l'influence de la très sociable Jun. Toutes plutôt bourgeoises, elles ont des vies très différentes. 
              Akari (Sachie Tanaka) est infirmière. Grande gueule, habillée plutôt mode, n'hésitant pas à faire le clown tout comme à agresser un contradicteur, intrusive vis à vis  du groupe dont elle exige une sincérité totale, elle n'a en fait jamais assumé son divorce: le fait d'avoir été trompée, puis larguée, et se cherche désespérément un mec. Sakukaro (Hazuki Kikuchi) est presque son contraire. Femme au foyer soumise, elle se dévoue à son mari, tyran domestique mal gracieux, sa belle-mère -une vieille dame plutôt rigolote et de bon sens- et son fils ado, qui a l'air encore d'un grand bébé, ne pas se fier aux apparences. Les sorties avec les copines sont son oxygène.... Pour Fumi (Maiko Mihara) tout semble aller bien. Elle vit avec son mari (dont le côté intello se manifeste par une chevelure jusqu'à la taille...) dans le monde culturel; il est éditeur; elle est dans l'événementiel. Pourtant, elle a souvent l'air triste, comme si elle craignait quelque chose (pour son couple?)  Enfin il y a Jun (Rira Kawamura), qui a décidé de demander le divorce [il semble qu'elle n'ait aucune chance de l'obtenir, ce divorce; apparemment, au Japon, si le mari n'est pas consentant, c'est niet.... on pense à Vivian Amsalem, sous d'autres cieux!], parce qu'elle ne supporte plus son chercheur de mari, revendique le droit d'avoir un amant, assume de devoir faire des petits boulots pour subsister, refuse absolument de reprendre la vie commune, et qui malgré tout semble bien plus vivante que les autres..... Jun dont le culot tranquille est pour les autres filles un révélateur. Jun qui les ramène au morne de leurs existences.
              Dans ce Japon, on a l'impression que hommes et femmes vivent dans des mondes séparés. Pour les hommes, raides, empesés dans leurs responsabilités professionnelles, engoncés dans leurs certitudes, quasiment castrés, la jeune fille dont ils ont été amoureux n'est plus qu'un meuble dans leur vie. Pour les femmes, l'amitié entre filles  est alors quelque chose de fort et d'important.... 
              Dans ce Kobe coince entre mer et montagne verdoyante, noyée sous la végétation (mais où sont les boeufs?), il semble que la politesse traditionnelle soit éternelle.... On ne cesse de se saluer avec courbettes, de se remercier avec courbettes, de s'excuser avec courbettes..... Aligatô par ci, alligatô par là.... Ce qui culmine avec une scène quasiment surréaliste. La famille d'un jeune sacripant vient s'excuser avec forces courbettes, en kimono traditionnel, une enveloppe bourrée de billets à la main, chez les parents d'une ado enceinte, et contrainte d'avorter. Ce côté ethnologique là est évidemment amusant pour nous autres européens. Si du moins il est vrai. Si le réalisateur n'a pas forcé le trait pour épater un public occidental. Car, grands admiratrice de Kawase et de Koré-Eda, et par ce biais familière avec le Japon contemporain, je n'y retrouve pas autant de cérémoniel....
    François T.
    François T.

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2018
    Tout simplement un chef d'oeuvre, un miracle d'humilité et de grâce ! Cela fait du bien de voir un film qui sort des sentiers battus.
    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2019
    une expérience salutaire et douce de la durée, un film-ami que l’on peut revisiter n’importe où et par n’importe quel bout.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 mai 2018
    Senses 1 and 2 (toucher et ouïe) dure 2h19. C'est un film sans action au sens propre. Il s'agit des déboires ordinaires (coupe et divorce, travail...) de 4 femmes. Ces amies découvrent des faces cachées de la vie et/ou du caractère de chacune. Leur amitié est alors bousculée dans ce qui était pourtant une évidence. On s'attache aux personnages interprétés par de très belles actrices. On y retrouve tous les codes de la société japonaise et pour ma part j'y 'ai découvert la condition des femmes dans ce pays. Le film est beau et délicat mais lent.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mai 2018
    Ce film est beaucoup trop lent, les scènes sont interminables, certaines manquent d’intérêt. Ce film manque également d’émotions.
    Einleiger
    Einleiger

    6 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2018
    Senses 1, 2, 3, 4 et 5 : ce n'est qu'un seul film si j'ai bien compris qui est diffusé en trois partis en France, c'est pourquoi il m'est difficile de le noter. Pourquoi j'ai voulu voir ce film : je ne connais pas le Japon, ce film sera l'occasion peut-être de voyager. Le réalisateur nous propose de voyager à travers les sens. dans Senses 1 et 2, il nous fait découvrir le toucher et l'écoute.
    Le toucher nous fait connaître 4 copines ayant des parcours différents mais qui se gardent des moments communs. Le fil de cette première partie est un prospectus qu'elle se partage, invitant à un atelier dont le thème reste aussi vague que le document. Le premier plan de l'Ouïe est une transition cohérente entre les deux parties. Les filles apprennent à parler entre elles et avec leur entourage, tout en s'interrogeant sur leur place dans la société en tant qu'individu et en tant que Femme. On voyage dans leur doute, mais aussi à travers le Japon hors sentier battu, souvent des scènes du quotidien, et la caméra filme aussi doucement que les Japonais sont calmes. Parfois, dans telle ou telle situation je reconnais des situations vécues. C'est la fin de l'écoute, le bus nous dépose.
    Pietaterre
    Pietaterre

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2019
    "Senses" est une rare pépite que la lenteur et la justesse des scènes subliment à chaque aventure mordant les "héroïnes" . On se surprend à aimer suivre ces femmes dans leur vie banale et dramatique dans un Kobe modern. Des scènes sans fin, sans sens a priori, déjà cultes. Une poésie particulière qui reste longtemps en nous.
    Addictive.
    Un grand auteur !
    Rachel L.
    Rachel L.

    4 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2018
    Si le sujet du film autant que les acteurs sont attachants et sympathiques, on se lasse vite de ne faire que les regarder ou les écouter échanger entre eux. Le spectateur n'est ici pas acteur et ne peut se projeter sur l'évolution des événements puisqu'il n'y a pas véritablement d'histoire. On est plutôt face à un documentaire qui dure plus de deux heures... un peu long même si, je le répète, les acteurs, si naturels qu'ils pourraient être nos amis, m'ont touchée. J'ignore encore si j'irai voir la suite de la saga.
    JDM
    JDM

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2022
    Initié par une démarche artistique alliant atelier amateur d'improvisation, d'entretiens croisés, de séances d'écriture d'une durée de 6 mois, d'un tournage qui s'est déroulé sur 8 mois, on ne peut que louer la persévérance d'une expérience qui a été jusqu'au bout. A ma grande surprise, 5h17 c'est le temps de ce film qui ne parait jamais long contrairement à d'autres productions cinématographiques, chronique suivant 4 femmes aux abords de la quarantaine au Japon, bien loin des clichés et des stéréotypes du pays du soleil levant. Ni démonstratif, ni explicatif, ni contemplatif pour note plus grand bonheur, le récit est le reflet de nos vies. On finit par anticiper, par devenir les intentions des protagonistes, par sonder leurs pensées intérieures grâce à un mot suspendu, une inspiration, un geste, un regard... Surprenant. De belles séquences : un bateau naviguant sous un pont comme le passage d'une protagoniste pour une autre vie, séquences en contre jour, protagoniste traversant Kobe à la lueur du soleil crépusculaire de l'aube... autant de signes pour appréhender l'invisible à nos yeux, la vie intérieure de ces femmes. Comme la séquence de lecture des premières pages du prochain livre d'une jeune romancière, source d'une véritable révélation pour les protagonistes. Senses est au cinéma, ce qu'il devrait être toujours : une expérience. Un chef d'oeuvre ! Récompense amplement méritée pour les 4 comédiennes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2018
    J'ai découvert cet ovni cinématographique par hasard et j'ai été transporté par la finesse et l'originalité de ces portraits de femmes. L hasard fait parfois bien les choses.
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