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    Brooklyn Village
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    94 critiques spectateurs

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    leoline
    leoline

    31 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Il manque quelque chose à ce film qui n est pas du cousinage avec woody allen comme je l ai lu sur allo ciné... mais il est vrai que l ambiance new-yorkaise doublée du cynisme que les américains étalent souvent comme mode de survie est au rendez vous de ce petit pamphlet sur une société à deux étages comme le décor de l appartement et de la boutique en opposition de phase tant sociale qu ethnique.
    La dessus se greffe avec une grande subtilité une relation entre deux jeunes garçons adolescents dont l amitié tenace transcende les vicissitudes de la cohabitation houleuse de leurs parents voisins... Au final a voir si vous aimez le New York des quartiers et le reflet authentique de leurs bas bruits.
    toxicbo!
    toxicbo!

    18 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mai 2019
    CRITIQUE : Ira Sachs ou le réa indépendant 'ricain a ne plus lâcher des yeux!
    Dans ce bain de jouvance, adoubé d’un constat social, le cinéaste propose une lecture tendre et amère de l'enfance, devant s'adapter à la loi de l'adulte.
    Soyons clair, ce scénario en vaut mille et plus encore! L'étude de la mutation d'un Brooklyn devenant snobe et l'histoire d'amitié de deux pré-adolescents captivent.
    Un magnifique regard est posé sur l'amitié pure pouvant se tisser au moment de l’innocence. Une tragique lecture de la loi du marché se dessine, tout comme une bouleversante réflexion sur la posture de l'adulte, face à ses responsabilités, ses devoirs, ses choix et les incidences qu’ils vont avoir sur l’enfant.
    Sensible, réfléchi et juste. Ne ratez pas ce bijou !
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Le nouveau film d'Ira Sachs, éternel porte-drapeau du cinéma indépendant new-yorkais, présente une grande qualité et un petit défaut : il est gentil.

    Commençons par la qualité : il est rare de voir un cinéaste filmer ses comédiens avec autant de douceur et d'empathie.

    Chez Sachs, personne n'est vraiment méchant, mais tout le monde peut l'être à certains moments. Le beau personnage de Leonor, a priori le personnage pour lequel on doit avoir de la sympathie dans le film, se montre finalement le plus odieux, utilisant des mots très durs et inutilement blessants envers Brian. Ce dernier, dans le rôle du méchant qui doit expulser Leonor, est à l'inverse doux et compatissant.

    Le regard bienveillant du réalisateur est particulièrement convaincant quand il s'attache à décrire les rêveries du jeune Jake, un peu moins en ce qui concerne le deuxième ado, l'hyperactif Tony. L'amitié des deux garçons est joliment décrite, avec une sérénité et une maturité qui évitent tout sentimentalisme inutile. Elle contraste avec l'effet de pesanteur que l'état d'adulte semble imposer aux parents.

    Tout cela est magnifié par une façon de filmer New-York admirable.

    Hélas, le film ne convainc pas entièrement par la faute de ses qualités même : un peu trop gentil, légèrement mou et manquant de tranchant. Si les observations psychologiques ténues et délicates sont la force du film, on comprendra qu'elles puissent un peu ennuyer.

    A conseiller aux amateurs de presque rien bien observé, et agréable à regarder.
    brunetol
    brunetol

    193 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2016
    Sous ses dehors de petite chronique entre l'intime et le social, un très grand film. Subtilité, finesse, douceur, intelligence. On est pas loin de "La règle du jeu", chacun a ses raisons, chacun tente de survivre sur le grand océan agité du monde, en faisant "du mieux qu'il peut" et souvent ce n'est pas assez, et souvent l'orgueil et la mesquinerie prennent le dessus, alimentés par une forme de contagion mimétique. Ira Sachs dresse avec une immense sensibilité un état des lieux de la modernité urbaine, à travers le destin de deux familles modestes. Mais l'une hérite d'un bien dont l'autre avait la jouissance privilégiée, et tout devient plus compliqué. Et le scénario a la grande vertu de ne jeter la pierre à personne : c'est tout le tragique de la condition humaine qui se déploie encore ici, sous le regard incrédule de deux adolescents qui voient l'harmonie précaire voler en éclat et ne peuvent s'y opposer. Et au bout du compte, le film est déchirant. Et révèle un talent qu'on reverra sans doute bientôt, fascinant croisement entre Jean-Pierre Léaud et Robert De Niro : Michael Barbieri.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2016
    A la mort de son grand-père, Jake, âgé de 13 ans, déménage avec ses parents dans le quartier de Brooklyn où il habitait. Là, il se lie d'amitié avec le fils d'une femme qui loue un local commercial au rez-de-chaussée, mais des tensions apparaissent rapidement entre cette dernière et ses parents à cause du bail.
    Cette histoire traite principalement des relations à l'adolescence, amicales et familiales. Le milieu des artistes est représenté à travers le métier d'acteur du père de Jake. Cela prend place dans un cadre très esthétisé, dépeignant joliment le quartier de Brooklyn à New-York.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Avec leur fils Jake, 13 ans, la famille Jardine quitte Manhattan pour Brooklyn ou elle emménage dans la maison de leur père décédé. Ce dernier louait le rez-de-chaussée à Léonor qui tenait une boutique de mode. Elle aussi à un fils de 13 ans, Tony. Les deux garçons entament une belle amitié. Mais dans ce quartier bobo, les loyers ont augmenté. Et quand les Jardine veulent multiplier par trois celui de Léonore, les choses se gâtent entre les deux familles. Sans que les ados y puissent grand-chose…
    Pour le scénario, c’est tout et c’est maigre ! Mais l’intérêt est ailleurs. Dans la douce complicité qui lie Jake et Tony, dont les jeux dans les parcs et les rêves de carrières artistiques vont être rattrapés par le réalisme des adultes… Et leur difficulté à assumer certains idéaux. Car, ce que la caméra filme vraiment, c’est l’impureté des rapports humains. « On a tous nos croyances et nos principes, et puis la réalité s’en mêle… » assure le réalisateur Ira Sachs, une des figures du cinéma américain indépendant.
    Mais Brooklyn Village est d’abord un film sur l’adolescence. Et derrière les visages de Jake et Tony que la caméra suit au plus près, on devine quelque chose qui ressemble à la perte de l’innocence. Et cet adieu à l’enfance se dessine tout en délicatesse. C’est le grand mérite du film : préférer douceur et pudeur, à la démonstration didactique. Il faut ajouter à ce plaisir, des images de New York qui tranchent des cartes postales. Et d’excellents comédiens qui nous font passer la platitude de certaines situations.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 août 2018
    Avec une idée de départ aussi simple et binaire, on ne peut que saluer l'absence totale de manichéisme avec laquelle Ira Sachs traite son histoire. Pourtant, quand Brian Jardine hérite de l'appartement paternel à Brooklyn et que sa famille menace l'équilibre de Leonor, mère plus ou moins célibataire, immigrée sud-américaine aux revenus modestes, la voie est ouverte à une binarité d'ordre non plus seulement scénaristique, mais aussi moral.

    La réussite de Brooklyn Village tient en grande partie à son sens de la nuance: pas d'angélisme dans la figure de Leonor, pas de condamnation franche de l'attitude des Jardine. Ira Sachs dissèque les mécanismes à la fois psychologiques et socio-économiques de la gentrification pour en livrer une photographie aussi précise qu'amère. L'amitié de Jake et Tony, qui occupe une place importante dans le film, insuffle un peu de légèreté et de dynamisme au scénario et à la mise en scène très statiques de Sachs, sans pour autant défaire le pessimisme lucide qui en ressortent.

    Le réalisateur a l'intelligence de lier les deux aspects du film (le récit des adultes et celui des enfants) autour du noeud commun que représente le déterminisme social, cette forme de fatalité qui s'enracine dans la question de l'argent pour produire ses effets sur les destinées humaines. Tout en offrant de très belles scènes à l'harmonie presque utopique qui s'établit entre Jake et Tony, Brooklyn Village montre subtilement que les deux garçons, malgré leur passion commune pour l'art, ne sont pas promis à la même réussite.

    Alors que Jake est celui qui reçoit les conseils d'un père artiste, Tony est celui qui reçoit des corvées de sa mère, débordée par la comptabilité de sa boutique. Pendant qu'à l'école, Jake écoute son professeur lui parler de poésie, Tony se bat avec des camarades qui se moquent de sa nouvelle amitié. Autant de disparités que la dernière scène du film condense dans le constat désenchanté d'une inévitable séparation.

    Malgré tout, c'est bien la grâce et l'optimisme fragile de ce récit d'amitié qu'on retient de Brooklyn Village. Les constats qu'il porte, aussi implacables et réalistes soient-ils, n'empêchent pas le film d'accueillir la mise en scène lumineuse et sensible d'une entrée dans l'adolescence ponctuée de dialogues bien écrits, d'improvisations réjouissantes et de jolis plans où la ville de New-York semble finalement n'appartenir qu'aux deux garçons.
    saurar
    saurar

    13 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    Cette histoire de la vie américaine aurait pu se passer dans un autre pays occidental. L'histoire est longue à démarrer, cela est bien filmé, les acteurs jouent juste, les traits sont parfois un peu appuyés. Ce film ne génère pas beaucoup d'émotion, on suit le film sans plus, l'intrigue est à minima.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2016
    Grand Prix au Sundance Festival puis de même à Deauville ; pourquoi autant de prix prestigieux pour un tout petit film américain ? Budget ridicule, huis clos monté commune une pièce de théâtre, même le film est petit, 1h25 seulement ; mais 1h25 d’un cinéma délicat, intelligent et truffé de sujets de réflexion sur notre monde, ses valeurs et la place de l’innocence enfantine. Ira Sachs construit son film de vignettes de la vie quotidienne parfois insignifiantes. Ses personnages prennent le temps de s’installer à l’écran et au bout de 1h25, on a l’impression d’avoir partagé une tranche de leurs vies. Il épure au maximum son propos, ses dialogues pour conserver la quintessence des rapports humains et des situations. Dans ce film, pas de discours moralisateur, chacun a ses raisons que parfois le cœur ignore. Tout est subtilité et la parenthèse amicale enchantée que vi durant ce film le jeune Jake restera inscrit durablement en lui. Peu de mots mais beaucoup de choses à comprendre dans ces amitiés pré adolescentes romantiques et du rapport entre les générations. Une sensibilité rare dans le cinéma américain et un travail en profondeur sur les rapports familiaux et la profondeur des sentiments qui font penser au travail de Kore Eda. Mais au-delà du regard sur la force des amitiés enfantines qui seront bientôt supplantées par l’adolescence, ce film traite aussi de la panne de l’ascenseur social, de la bobisation et gentrification de nos sociétés. Un film intimiste mais aussi photographie de l’évolution du monde urbain. A ce propos sur « Le nouvel Obs », Jerome Garcin écrit : « On n’avait jamais si bien montré comment et pourquoi les enfants, qui ont la vie devant eux, sont les victimes collatérales de l’embourgeoisement des grandes villes, où les moins favorisés restent bloqués dans l’ascenseur social ». Et le climax clos la double intrigue : Jake subira-t-il comme son père une vie amicale pauvre ? Tony, malgré un échec à l’entrée d’une école artistique dû au faible niveau culturel familial, parviendra-t-il par des voies détournées comme Pacino à réaliser son rêve ? Un final à l’image du film, confit d’événements insignifiants, mais tellement profond. Un film fin comme le cinéma indé’ US sait faire.
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 octobre 2016
    L'épineux dossier du deuil. Ou de de la jeunesse. Ou du déménagement. Enfin, c'est quoi le sujet au juste ? Titre générique et abstrait, film court ne faisant qu'amorcer des pistes sans jamais se décider. Évidemment que la plus intéressante aurait été d'explorer les jeunes vagabonds vivre cette adolescence aux croisements de leurs origines. C'est juste une amitié pure et dure qui ne demande qu'à éclore. On a un avant goût et faudra pas vouloir plus. Une chose est sur, un jeune acteur est à suivre : Michael Barbieri. Et rien que pour la scène d'échauffement au cours de théâtre, ça vaut le détour.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    La "gentrification", terme récent qui désigne l'embourgeoisement d'un quartier populaire, qui avec la venue de classes sociales plus élevées, produit une plus-value de l'immobilier et un départ des classes populaires. Eh bien voilà, ici cela se passe à New York et l'histoire affective, les liens amicaux, qui se nouent ou se sont noués, comptent un temps, puis s'évanouissent sous la pression financière. Sans agressivité marquée, c'est comme si cela était inéluctable. Ce constat est finalement assez triste.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 mars 2017
    Réalisation paresseuse, sujet peu approfondi et amitié vue de surface, tout aurait mérité d'être creusé. Dommage il y avait matière j'en suis sûr.
    Jean-Olivier D'Oria
    Jean-Olivier D'Oria

    4 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Le titre français du film est bien éloigné du sujet, l'histoire de ces deux petits hommes et de la complexité de l'amitié à l'adolescence. Rien à voir avec Woody Allen, rien à voir non plus avec une peinture sociale bobo consacrée à la spécificité de Brooklyn Vs. Manhattan. Ici les rues de Brooklyn ne sont que le décor d'une histoire sensible, celle de deux jeunes garçons confrontés à la recherche du soi, aux premiers amours et au monde des adultes. Ces Little men ... il faut aller les voir, vibrer avec eux et en parler. Un film magistral de finesse et de délicatesse.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2019
    Cherchant à capter la force vitale d’une jeunesse où rien n’est impossible, contrainte, malgré son silence, de cohabiter avec ses géniteurs, Brooklyn Village est pris d’une fâcheuse tendance à n’émerveiller que par sa musique et les dessins de son protagoniste, chargé de diffuser la poudre d’étoile instillée par ses enfants dans le quotidien répétitif et terne frappé du sceau « film d’auteur indépendant ». Toute la démarche refuse la grandiloquence, jette un père plein de larmes à la cave comme aveu implicite des blessures adultes ; pourtant la démarche de Sachs elle-même sonne comme grandiloquente, gorgée d’une lutte des classes intestines où les sentiments n’ont guère de prise. Naissent les clichés où les Latino-américains sortent les photos de famille, où l’Américain bourgeois monte son spectacle un peu ridicule et où la mère est psy. Touchés nous ne le sommes jamais, captivés guère. Derrière la révolte anti-bourgeoise, Brooklyn Village donne l’impression de n’avoir rien à raconter, de laisser couler l’existence de ses personnages du haut de son perchoir new-yorkais. Car le film pense traiter la fragilité mais donne le sentiment d’un contrôle omniprésent plutôt hors-sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    Très beau film, très bien joué, une belle performance pour ces jeunes acteurs. Histoire émouvante. Juste un tout petit regret sur la fin mais elle est logique finalement. À voir.
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