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Arnaud A.
7 abonnés
196 critiques
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1,5
Publiée le 11 septembre 2019
Malgré le jeu très correct et le plus souvent divertissant de trois ou quatre acteurs principaux, j'ai ressenti une sensation de malaise, puis d'ennui... Malaise devant la description sans le moindre questionnement, de la précarité étudiante spoiler: qui pousse l'héroïne à monnayer sa vie sentimentale et ses sentiments pour conserver un logement médiocre , spoiler: au caprice d'un vieillard odieux présenté comme sympathique . Ennui provoqué par les improbables péripéties venant, au nom des bons sentiments, corriger le tir. Une heure de perdue.
C'est l'histoire d'une jeune femme qui monte à paris pour ses études et trouve un logement chez un senior aigris. Elle accepte de séduire le fils de ce dernier pour payer son loyer. En effet, le sénior, Mr Henri n'aime pas sa brue. spoiler: L'étudiante parvient à séduire le fils de Henri mais ce dernier à un enfant avec sa femme dans la foulé. Il finit père et fière de l'être et oublie l'étudiante sans pour autant couper les ponts avec elle. . Ce film est assez bien construit, pas ennuyeux. Les trois acteurs principaux sont parfait. C'est un peu gentillet comme histoire mais l'essentiel est là.
Joli film, bien interprété et assez émouvant. Les trois acteurs principaux sont très justes et touchants (surtout Noémie Schmidt). On regrettera néanmoins une fin un peu spoiler: convenue et prévisible .
Le film est assez drôle avec une Noémie Schmidt excellente et une Fréderique Bel méconnaissable !! Après cela reste une comédie classique, pas exceptionnelle !
L'Étudiante et Monsieur Henri vaut principalement pour sa fin triste mais humaniste, avec un profond respect pour les personnes âgées malgré certains caractères bien trempés. Ce qui précède ce final est cependant assez maladroit : un bon démarrage qui plante une situation cocasse dont on attend les gags de pied ferme (la jeune étudiante qui doit emménager avec le vieux bougon esseulé), puis un retournement de veste dans le scénario qui nous échange la comédie jeune-vieux contre une histoire de tapin très déplacé (après qu'on se soit déjà étonné de l'âge de l'amant de la jeune fille au début - sans pour autant s'offusquer - on nous ressert le couvert avec le vieux qui s'improvise maquereau et oblige la jeune fille à draguer et avoir des relations avec son propre fils qui a le double de l'âge de la fille)... Une fois au début, passe encore, mais dans ce contexte-là, on a du mal à rire de ce marchandage gênant. Sans compter que les gags ne sont pas très drôles (très planplans), que certains cadrages restent encore un mystère (lors de la cession de piano, on fonce littéralement en gros plan sur Claude Brasseur qui tente tant bien que mal d'ignorer la caméra qui est assez près pour lui compter les points noirs...) et que le jeu d'acteur n'est pas au beau fixe. Restent un démarrage qui était prometteur, une morale finale qui rattrape le scénario pas très fin jusque-là, et un Claude Brasseur qui se donne du mal pour bien jouer le vieux bougon.
Avis personnel. Pratiquement tout est prévisible dans cette comédie douce-amère d'Ivan Calbérac issue de sa propre pièce de théâtre. Et pourtant, on peut dire que c'est une belle réussite. La caméra ne bouge pas beaucoup, on trouve très peu d'effets de lumière et de cadrage mais c'est équilibré de bout en bout et on ne s'ennuie jamais. Les excellents dialogues agrémentés de pas mal répliques percutantes font mouche à tous les coups et les comédiens sont tous parfaits. Claude Brasseur/Monsieur Henri est impérial en vieux ronchon de plus en plus sociable au contact de sa jeune et jolie locataire - qui l'eût cru?… 😇 -, l'attendrissante et très juste Noémie Schmidt/Constance, tandis que Guillaume de Tonquédec/Paul, fils de Claude/Henri, joue à merveille le quadra naïf troublé par l'aguichante jeune fille sournoisement incitée par son propriétaire. J'accorde un clin d'oeil particulier à Frédérique Bel/Valérie, la "bru" malmenée et dénigrée sans relâche par son beau-père Henri: elle est extraordinaire en femme godiche un peu simplette. On saute ainsi souvent du rire à l'émotion sans que jamais l'histoire perde son chemin. Et, chose rare selon moi, on nous concocte une belle fin. Ceci n'est pas ce que l'on appelle un chef-d'oeuvre, mais c'est vraiment un excellent moment à passer.
L'étudiante et Monsieur Henri raconte l'histoire d'une jeune provinciale qui cohabite sur Paris avec un veuf âgé et aigris. Film de notre époque qui parle du mal logement à Paris et de la solitude de nos aînés, le film est également une comédie sur fond de drame. Le film est toutefois joyeux et est emporté par une troupe de comédiens fabuleux, la sensible jeune fille, le bougon irrésistible Claude Brasseur ou le formidable Guillaume de Tonquedec. Drôle et émouvant, cette histoire est à découvrir.
Une comédie fraîche et bien sympathique dans laquelle la rencontre de deux solitaires en mal d'amour provoque un tsunami dans la vie de nos héros. On pourrait craindre le manque d’originalité du scénario dont les bases ont déjà été portées à l'écran mais les acteurs, tous excellents et l'inattendu de l'histoire au fil de son développement nous transportent dans une douce euphorie dont on ne décroche pas. C'est un film réussi, généreux, attendrissant avec un soupçon de poésie. Une belle performance du cinéma français.
L'étudiante et Monsieur Henri est une bonne surprise car le film ne se limite pas à jouer sur le contraste "vieux grincheux" "jeune pétillante". L'humour est de bonne qualité et le film parvient à rendre les personnages attachants et à raconter une histoire complète.
Voila du cinema! Comment transformer une histoire presque banale en un moment de vie attachant, emouvant. Tous les personnages sont vrais, comprehensibles dans leurs attitudes, et tres, tres bien joues. Noemie Schmidt donne une grande profondeur a son personnage de jeune fille moderne, sans prejudges, drole et attachante a la fois. Elle a quelques petits airs de Emma Watson. Dommage qu'on ne lui ait pas redonne de grand role depuis ce film. Par le plus grand des hasards, je viens de visionner The Book Club qui est en partie sur le meme theme de vieillissement. Quel echec, aucune comparaison n'est possible. A l'oppose de l'Etudiante, the Book Club sonne faux du debut a la fin. Les personnages ont des attitudes stupides. Bravo donc a l'Etudiante et surtout a Monsieur Henri qui, tout bougon qu'il soit, ne cesse d'etre de plus en plus attachant. Merci Monsieur Brasseur pour ce moment de vrai cinema.
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3,0
Publiée le 18 septembre 2018
Adaptè d'une pièce de thèâtre qui a plutôt bien marchè en 2012, voici un petit film français pètillant, savoureux et tendre! C'est l'histoire d'une cohabitation...ou plutôt l'histoire d'un vieux monsieur qui ne peut plus vivre seul et qui se retrouve obliger de sous-louer une de ses chambres à une jeune et extravertie ètudiante qui arrive de sa Province! Disons le tout de suite, on passe un agrèable moment, dû pour une bonne part à une excellente interprètation! En vieil acariâtre, Claude Brasseur joue le jeu de l'octogènaire veuf et bougon, une espèce de personne qui dèteste tout le monde! Pourtant, l'acteur nous offre un personnage èmouvant face à une convaincante Noèmie Schmidt et à un amusant Guillaume de Tonquèdec (il faut le voir se lâcher sur la chanson de Gèrard Blanc, « Une autre histoire »). il y a aussi Frèdèrique Bel qui joue la belle fille blonde parfaitement stupide en parlant comme une coincèe du derche! Un film attachant où tout le monde s'aime mais où tout le monde est en conflit...
La première partie est plaisante : pas vraiment subtil, mais plutôt bien pensé, avec suffisamment de fraîcheur pour que l'on marche un minimum. L'opposition est attendue, mais certaines répliques suffisamment vachardes (notamment venant de Claude Brasseur, évidemment) et la relation un peu plus complexe que prévu entre « L’Étudiante et Monsieur Henri » permettent de garder le cap. Malheureusement, il a fallu que le scénario s'embourbe totalement par la suite, avec une histoire d'adultère bien peu crédible voire limite lourdingue, enlevant une grande partie du capital sympathie accumulé jusque-là. Heureusement, la toute dernière partie permet de retrouver un peu de douceur et d'émotion, Ivan Calbérac prenant le soin de ne pas rendre le dénouement totalement prévisible. Casting plutôt réussi, notamment Frédérique Bel chez les seconds rôles, Brasseur fils faisant le boulot sans surprise mais avec conviction. La vraie belle surprise vient de Noémie Schmidt, à la sensibilité et au charme discret faisant ici merveille : j'espère la revoir régulièrement. Très inégal, donc (voire égal dans le pas terrible pendant de longues minutes), mais pas antipathique.
Ivan Calberac adapte sa propre pièce pour son premier film ; avec pour sujet, un vieil acariâtre accueillant chez lui une jeune étudiante looseuse. Pour un premier film c’est une gageure, les adaptations de pièces de boulevars sont tellement casse-gueule. Dans le rôle du vieux grincheux méchant ; Claude Brasseur fait son maximum pour livrer une prestation au masculin de « Tatie Danielle ». S’immisce entre les interstices d’un scénario bien médiocre, de dialogues très convenus, d’une mise en scène en mode bulldozer, quelques fulgurances comiques bienvenues. Le tout est très caricatural, sans être toujours touchant ni comique ; un film à hauteur de téléfilm pas trop désagréable mais dénué de souffle. Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Un film attachant, illustrant avec quelques clichés mais suffisamment de bonne humeur le conflit de générations et les relations entre parents et enfants. Les personnages sont plutôt bien écrits, sans trop tomber dans la caricature, et l’interprétation juste.