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    Olmo et la Mouette
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    2,5
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    9 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    un très joli film qui rend compte avec subtilité des bouleversements psychiques engendrés par la grossesse
    un film sincère, touchant et souvent drôle servi par de magnifiques acteurs.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 382 abonnés 4 189 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 août 2016
    Olmo et la Mouette est un documentaire qui suit les pas d’Olivia et Serge, danseurs contemporains sur la pièce de Tchekhov qui apprennent qu’ils vont avoir un enfant. Leur vie personnelle est alors bousculée et leur vie professionnelle va en pâtir sérieusement. A vrai dire, le film s’apparente plus à un journal intime. L’aspect documentaire est totalement dénué de sens car les enjeux ne sont pas clairs. Les férus de danse à l’écran n’y trouveront pas leurs comptes, les futurs mamans n’y verront rien de positifs, bref quelle est la cible ? On cherche encore. On a donc juste l’impression de suivre un couple qui s’aime, qui se désagrège, qui se lie et délie, qui se déchire et s’aiment davantage au fur et à mesure que la grossesse arrive à terme. Olivia et Serge vivent leurs vies comme on vit la nôtre et en fin de compte on préfère la nôtre, en toute intimité. Olmo et la Mouette manque d’ambition et nous ennui considérablement.
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    Laurent C.
    Laurent C.

    259 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2016
    Cette Olivia, actrice douée de théâtre, dégage autant de beauté que d'énervement. Car elle se met souvent en colère, avec une mauvaise foi évidente, elle agace son monde, et pourtant, ses sautes d'humeur, ses grands yeux bleus en font un petit bout de bonne-femme attachant et merveilleux. "Olmo et la mouette" est un reportage. Pourtant, cela aurait pu être une œuvre de fiction. Les réalisateurs qui se sont immiscés dans la vie de ce couple, Olivia et Serge, se font discrets, si discrets, que leurs héros se laissent aller à un récit intimiste et perturbé, assez universel, où il est question d'amour, de grossesse, surtout de grossesse, de larmes, de joie, d'amitiés, de factures d'électricité, de fin de mois, de loyer et de travail. Le drame, c'est qu'Olivia doit abandonner son projet théâtral pour s'adonner à sa maternité qui la contraint à l'enfermement dans son appartement parisien. De temps en temps, la caméra revient aux souvenirs de théâtre où elle a pu jouer, et à quelques didascalies personnelles où la jeune-femme, dans un accent ensoleillé, se confie sur ses doutes, ses désirs, et sa tristesse infinie. Le défaut principal du film réside dans l'ambiguïté du point de vue. Les réalisateurs ne cessent de brouiller les lignes entre le reportage et l'œuvre de fiction, comme une sorte d'expérience esthétique. Les acteurs en font trop parfois, avec le doute toujours présent de savoir s'ils jouent leur vie, ou s'ils se contentent de se laisser filmer au plus près des visages et des peaux. "Olmo et la mouette", c'est en quelque sorte, non pas une télé-réalité, mais une ciné-réalité, qui fait craindre une intrusion dans l'intimité de ces gens, à la limite de l'obscène. On espère que ce type nouveau de cinéma n'envahisse pas trop nos toiles, autant que les écrans de télévision où, à défaut de création, devient star qui sait transformer sa médiocrité en une opportunité économique.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    136 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2016
    Ou les angoisses d’une femme ou d’une future mère face aux changements qui l’attend. Olivia est une actrice de théâtre. Elle, et puis son conjoint, aussi. Ceci n’est pas du cinéma fictionnel : Petra Costa et Lea Glob, les deux réalisatrices, sont aidées par ce couple dans la vie réelle, ce dernier interprétant les scènes qu’elles souhaitent tourner. Nous voici plongés dans l’esprit de la femme engrossée, et en même temps dans un quotidien peu stimulant, rébarbatif, et en un autre terme extrêmement protecteur (le devoir est, durant toute la durée du film, la conservation en bonne et dû forme de la progéniture, ou cet minuscule humain qu’Olivia nomme et que tant de mères ont nommées, à bout de forces, « alien »). Alors on passe des moments intimes d’un couple à une analyse du future rôle de mère et des rôles qu’Olivia a eue en tant qu’interprète. Le cheminement scénaristique fait penser à du Malick contemporain, comme ces longs questionnements basés sur la souffrance causée par la solitude ou sur l’importance d’une carrière par rapport à celle d’avoir un enfant. La mise en scène aide beaucoup le spectateur à s’immiscer dans ces traits de vie quotidienne, entre rires et colères, désarroi profond d’un être sur son changement physique et mental. Du rire, il y’en a lorsque le ton se veut plus adouci, lorsque la tornade de questions existentielles arrête de tourbillonner dans la tête d’une Olivia en recherche d’elle-même, lors d’une préparation d’une soirée festive, avec de bons amis et des relations appréciées. Il faut savoir, pour apprécier l’oeuvre, entrer dans la psychologie de personnages aux caractères bien différents en se faisant aider par la réalisation aventureuse, mais qui nous fait seulement voyager, la plus grande partie du temps, que d’une cuisine à un salon, d’un évier à un canapé où est allongée une Olivia Corsini en perte d’énergie, causée par la présence dans son ventre de son enfant mais aussi par une longue méditation en sourdine, qu’elle ne parvient à extérioriser que lorsque son confident arrive essoufflé d’un métier d’interprète et de répétitions éprouvants. À eux deux, ils parviennent à nous émouvoir, puis à nous faire rire avec autant de facilité. Ils se complètent parfaitement dans une sorte de gestuelle des rôles, font sentir à des mètres et des mètres leur commune passion qu’est et restera le théâtre. Si l’oeuvre en question prêche tout de même un peu du côté du rythme (certains passages se bousculent dans une répétition harassante), on reste intéressés par cette vision de la femme enceinte au cinéma, personnage (de scène et d’écran) peu banal et assez rare, et qui nous pousse de force sur un autre terrain de jeux, avec d’autres jeux, d’autres règles, d’autres questions de posées à un public qui, pourtant, ne change pas. « Olmo et la mouette » est comme une surprise qui ne sortira pourtant qu’en fin d’été, bien trop proche de la rentrée déprimante et de ses résultats de mauvais augure. Une oeuvre à prendre comme un témoignage, voire telle une expérience que seules peuvent expérimenter les plus braves. Et au féminin, s’il-vous-plaît!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 septembre 2016
    Un film étonnant sur la grossesse et le rapport à l'art.
    D'une grande originalité formelle, il oscille entre fiction et réalité avec bonheur.
    Les acteurs se livrent comme rarement on a eu l'occasion de le voir au cinéma.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juin 2016
    Encore un film hybride, mi-fiction, mi- documentaire sur un thème peu original, la grossesse. Le film a été présenté à la 68e édition du festival de Locarno. Serge et Olivia sont comédiens dans la même troupe et répètent « La mouette » de Tchekhov. Une tournée internationale est prévue en commençant par New York. Leurs projets sont modifiés car Olivia tombe enceinte et doit prendre le repos suite à la découverte d’un hématome sur le fœtus. Les 2 comédiens jouent leur propre rôle, ce qui rend le film très impudique, avec beaucoup de gros plans, du diagnostic de grossesse (le jet d’urines sur le test ne nous est pas épargné) à l’évolution du ventre d’Olivia jusqu’à l’accouchement. On assiste à leur quotidien pendant 9 mois [choix du prénom (Olmo est le nom de l’orme en italien et qui est cité dans un dialogue de la pièce « La mouette »), invitation d’amis à déjeuner dont l’ex d’Olivia avec sa compagne, etc.].
    Le couple (franco-italien) d'acteurs travaillaient tous les deux au théâtre du Soleil et avaient rencontré, lors d’une tournée au Brésil, la réalisatrice (de 3 documentaires) Petra Costa : elle souhaitait adapter « Mrs Dalloway », roman de Virginia Woolf (1882-1941) et publié en 1925. La grossesse d’Olivia modifia le sujet du film au profit de leur histoire personnelle. C’est en cours de route que la réalisatrice danoise Lea Glob (1 documentaire à son actif) les rejoint. La réalisation du film a duré 2 ans ; le couple n’était jamais filmé à son insu d’où des scènes qu’ils rejouaient après les avoir vécues. A conseiller uniquement aux femmes enceintes mais la lecture du livre « J’attends un enfant » (1ère édition en 1956 !) de Laurence Pernoud (1918-2009) est préférable. .
    Fabien M.
    Fabien M.

    34 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    Film hybride, entre fiction et documentaire, Olmo dévoile avec humour et sensibilité une chronique intimiste de la vie conjugale d'un couple d'acteurs face à une maternité difficile.
    Brol le chat
    Brol le chat

    10 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mai 2022
    Ce film concentre tout ce qui est insupportable dans le cinéma: vrai-faux docu-fiction où des comédiens professionnels mettent en scène leur vie quotidienne - l'histoire d'une grossesse, consitué à 120% de poncifs sur la question - dans un découpage 120% fictionnel. Et quand on passe aux séquences de répétition, c'est une mise en scène boursouflée de mouvements de caméra pseudo-novateurs et de considérations là encore clichés sur l'art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 septembre 2016
    Un jeu d'acteur incroyable tant on ne sait jamais quand ils jouent ou non, un cadrage hybride et une image magnifique, jai ri, j'ai été ému, j'ai vu la vie, et j'en redemande!
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