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    Du côté de Robinson
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    2,9
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2007
    Premier film de Jean Eustache, «Les Mauvaises fréquentations – Du côté de Robinson» (France, 1963) montre deux hommes en quête d’une nénette qu’ils appellent souris. Par cette appellation, la quête s’apparente au jeu du chat et de la souris. Eustache filme donc, avec un non-professionnalisme revendiqué, caméra au tangage vertigineux, les méchefs misérables de Daniel et Jackson. Nul ne semble préoccuper ces deux-là sinon la complétion de leurs appétences. Eustache ouvre son œuvre avec une histoire néfaste, déjà pleinement caution du vertige de son cinéma. La turpitude des mœurs, exhaler comme vernaculaire, prend à verso l’apologue d’une réalité, écumante déjà de mai 68. «Les Mauvaises fréquentations…» et son impertinence espiègle prête à sourire, pour peu de n’être pas aisément froissable. En effet, ce film eustachien se sollicite à un public précis, la jeunesse hardi, assoiffée de conquête. D’autant plus que ce noir et blanc, seing de la Nouvelle Vague, où le noir semble davantage s’inscrire sur la lumière qu’inversement donne aux scènes la véhémence d’une étuve. Mais cette ferveur lumineuse est sans relâche dissipée par les sarcasmes sexistes des deux protagonistes. Car «Les Mauvaises fréquentations…», derrière la frivolité de son éloquence, traite de l’accointance entre les hommes et les femmes. Quitte d’un romantisme échu pour Eustache sinon transmué, ce court-métrage audacieux, d’ailleurs interdit au moins de 18 ans, garotte la dérision de la jeunesse vigoureuse avec la pathétique union intéressée de l’homme et de la femme. Cependant, ce premier court se résume en un canevas à tâtonnement, peut-être un prémisse vers «Le Père Noël a les yeux bleus» (France, 1966), plus acheminé, où les dialogues eustachiens résonnent davantage en échos redoutable, là où ici ils filent se perdre, espérant trouvé conscience à percuter. Ainsi ce premier film, garant de l’intensité d’auteur d’Eustache, n’a de réelle valeur que comme introduction à l’œuvre du cinéaste.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 août 2024
    Une virée à Paris avec deux paumés qui arnaquent une jeune femme.
    C’est un peu comme du Rohmer avec moins de style et moins de classe. Petit court métrage anecdotique mais intéressant sur le Paris des années 60. On remarquera que sur les affiches du Moulin Rouge, on jouait Pouic-Pouic avec De Funès !!!
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2013
    Deux jeunes dèsoeuvrès dèvalisent une femme qu'ils ont draguèe! Cette structure très rohmerienne s'expose le plus clairement, du fait de la simplicitè et de la concision de l'histoire! L'action et le pèrimètre parcouru des deux comèdiens ètant rèduit à deux ou trois arrondissements (le Moulin rouge, Pigalle Montmartre, les escaliers de la Butte...), c'est la camèra d'Eustache qui occupe le coeur du film dans les rues de la capitale ou aux terrasses de cafè! En quarante minutes, le cinèaste arrive à dèvoiler l'essentiel! Avènement d'un nouveau type de sociètè, rajeunissement des cadres à tous les niveaux et sens aigu de la narration, c'est le premier moyen mètrage d'un metteur en scène considèrè comme l'un des trois ou quatre plus grands rèalisateurs français! Techniquement, Eustache est dèjà en progrès pour un premier essai qui reflète l’influence de la Nouvelle Vague, sa camèra virevolte dans les quartiers parisiens, suit les deux jeunes oisifs, toujours en mouvement, entre amateurisme, humour et lègèretè...
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