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Laurentfromnice
10 abonnés
107 critiques
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0,5
Publiée le 19 septembre 2017
C'est à se demander pour quel film les mots survoltés et jouissifs sont employés dans l'affiche de ce navet qui raconte l'histoire de deux petites frappes ratées dans un scénar décousu. Difficilement regardable.
J'ai pas tenu 15 minutes. Filmer un film entier en plan ultra serré, c'est infliger au spectateur un mal être permanent, qui peut être un style, mais pas pendant 1h30. Film d'amateurs...
Film archi nul ! Scenario invraisemblable qui n'a ni queue ni tête et c'est lent, lent, lent ... Musique agressive et beaucoup trop forte de surcroit ... On ne passe pas un bon moment en regardant "Good Time", on s'ennuie !
Un road-movie dans les bas-fonds de New-York, au son d'une musique électronique hypnotisante, avec Robert Pattinson en faux gangster perdu mais intelligent... le combo gagnant. Mention spéciale à Benny Safdie, un des réalisateurs, qui joue le frère handicapé; il est très touchant.
une histoire américaine où tout est possible. On se laisse porter par le scénario haletant . PLV : l'acteur principal ose enfin changer de tête, ça rend le film plus crédible.
"Good Time" est un film prenant, bien rythmé et intéressant visuellement mais qui manque globalement d'équilibre. Le film fourmille d'idées de mise en scène intéressantes et impose une patte visuelle superbe avec un très beau jeu sur les couleurs et les éclairages. Mais voilà, à trop soigner l'aspect visuel du film, les frères Safdie délaissent un peu leur écriture et peinent à dégager des enjeux dramatiques forts. Le film part d'une idée intéressante mais se repose presque entièrement sur elle, ne développant aucune sous-thématique, avec des thèmes comme la pauvreté ou l'handicap qui sont délaissés au profit du développement de cette relation entre frères. Résultat, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages notamment celui de Connie, que Robert Pattinson interprète bien mais dont je n'ai pas réussi à cerner la personnalité. Un mot aussi sur mon ressenti sur la musique, qui j'ai trouvé un peu envahissante par moment malgré un choix intéressant de bande originale. "Good Time" reste un film vraiment pas mal, qui se regarde sans déplaisir, mais qui m'a au final laissé sur ma faim.
Un film présenté à Cannes! quelques bonnes critiques et je me suis laissé prendre après 10minutes interminables le film commence et on comprend tout de suite que cela va être nul et que cela va être long de rester pour voir un petit malfrat débile et violent entraîner son frère attardé mental dans un braquage minable bref une succession de plans violents tous plus bêtes et mechants je déteste le cinéma américain. ....
Comment ce film a-t'il pu repartir bredouille de Cannes cette année? Un avant-générique totalement incroyable, un rythme effréné qui nous force à être en apnée pendant la quasi totalité de la séance, un uppercut magistral. Avec une économie de moyens qui force le respect les frères Safdie nous livre un petit bijou dont on ne ressort pas indemne, une ode à la fraternité, une symphonie pour gueules cassées, une descente aux enfers totale. L'interprétation est sublime, la mise en scène parfaitement anxiogène idéalement soulignée par la musique du petit prince de l'électronique pointue, Oneothrix Point Never. Je suis resté scotché sur mon siège de la 1ère à la dernière image. A voir absolument.
Je m'attendais à mieux au vu des critiques. Caméra au point, gros plans en mouvement, bande son insupportable, destin sans issu, antihéros de l'extrême : cqfd le bon cocktail du film américain indépendant plein de bonne volonté qui utilise une recette perdue d'avance. En tout cas sur moi... Le visionnage ne fut pas forcément une partie de plaisir. On a hâte que ça se termine, car très vite on comprend comment tout cela va se terminer, mal. J'ai cependant bien aimé les rebondissements de l'intrigue en général, qui ne font que pimenter encore plus cette chronique de la loose. Ce plaisir caché mis à part, Robert Pattison étoffe son jeu et incarne sans problème l'arrogance qu'on lui reprochait de ne pas avoir. On rajoute au constat de départ quelques détails gênants (le nouveau venu récidiviste en cour de récit qui se rappelle plus de rien, mais finis par tout raconter dans les moindres détails...) qui font de cette bonne intention un rendu maladroit. C'est finalement dans les larmes d'un des frères réalisateurs et acteurs que l'on retiendra le plus son souffle, pour un simple instant d'émotion et de non-dit, d'entrée et de sortie de jeu.
Josh et Benny Safdie, deux frères du cinéma indépendant new-yorkais, aux productions jusqu’à présent confidentielles changent de braquet avec Good Time, une histoire de frangins, l’un Nick interprété par Benny Safdie, l’autre Connie, interprété par Robert Pattinson, acteur de série, cherchant une légitimité d’acteur dans le cinéma indépendant. Nick est probablement atteint d’autisme, on le voit en consultation chez son psychothérapeute, où il se montre pour le moins peu coopératif…Connie qui veille sur lui avec bienveillance, vient le sortir des mains du psychothérapeute, l’entraine dans un braquage qui tourne mal…dans leur fuite, Nick est arrêté et Connie n’a de cesse de le libérer, d’abord en essayant de réunir une caution, puis en tentant de le faire évader de l’hôpital où il a été conduit après une sévère bagarre à la prison…S’en suit un film qui part à cent à l’heure, une caméra à l’épaule plus que nerveuse, des « fuck » et des « fucking » toutes les trois secondes, dialogues à la mitraillette et une bande son assourdissante de musique électro que d’aucuns jugent exceptionnelle et planante, mais qui n’est pas de mon répertoire, une lumière glauque, un Patterson barbu, au regard halluciné, un frangin un peu ahuri…deux pieds nickelés laissés pour compte de cette Amérique de violence et d’injustice sociale qui rencontrent d’autres paumés aux destins cabossés et aux gueules impossibles…tout cela est un peu mince, le film a du mal à sortir de cette hystérie visuelle qui se complait dans l’étalage du sordide au détriment de la solidité du scénario… j’ai trouvé ce polar un peu poisseux, anesthésiant et je ne comprends pas l’enthousiasme de la plupart des critiques.
Non mais comment ce film peut-il être aussi bien noté???? Les acteurs sont perdus dans un scénario mou et des séquences d'ambiance avec la musique à fond et rien qui se passe à l'écran. La moitié des spectateurs sont sortis pendant la séance, je suis restée par principe jusqu'à la fin, mais c'est un flop du début à la fin. C'est vraiment dommage parce que le thème est super intéressant et original. Trop déçue
On peut dire que c'est un rôle de composition pour Robert Pattinson. On est bien loin de Twilight et de sa légèreté... L'acteur s'en tire vraiment bien, comme l'ensemble du casting d'ailleurs ! Ces personnages de l'Amérique oubliée portent admirablement le film. L'esthétique globale de l'œuvre réussit à nous mettre sous pression, notamment par une belle photographie et une BO trépidante. Cependant, il manque malheureusement une trame à tout cela, un scénario ! Certes, il s'agit une traque, d'une fuite en avant, mais j'ai eu du mal à y trouver un sens. D'où parfois, un certain ennui... Dommage.
Les frères Safdie, à peine trentenaires, se sont proposés de secouer les fondements du cinéma du nouveau siècle avec son style si réaliste comme agressive, si cru comme authentique, si radical comme avant-garde. Cette virtuosité n'est pas un bijou, sinon un rocher brut qu'on nous balance dans la gueule. Quelle triste comparaison de mettre l'art de ces jeunes au même niveau que le cinéma commercial contemporain qui essaye de passer comme violent: Danny Boyle, Gut Ritchie... des soit-disant enfants terribles capables que de jeter du sable à leurs spectateurs. Le sable qui nous rend aveugles et qui nous gratte, mais qui jamais nous frappera.
C'est un cinéma de lumières, de son et de rythme. Les Safdie nous l'avait déjà prouvé avec son précédent film, Mad love in New York. Les flashs et les distorsions apparaissent autant dans les moments les plus calmes comme dans les scènes les plus intenses. Un cocktail explosif où l'importance du cadre passe en deuxième plan. Le revers de Nicholas Widing Refn, un autre génie du nouveau siècle qui s'en sert des mêmes éléments mais de façon différente.
Robert Pattinson, comme DiCaprio, est devenu un star qui laisse derrière son image d'idole des adolescents pour accepter des projets si surprenants qu'éclectiques. Après avoir travaillé pour Cronenberg, Herzog ou James Gray il a déjà signé pour jouer dans les prochains film d'Harmony Korine, Claire Denis ou Olivier Assayas. Il est aussi le premier nom porteur qui fait apparition dans un film des frères Safdie. Il joue l'homme qui subit une série de conflits desquels il devra s'en sortir pour sauver son frère, joué par Benny Safdie lui-même. Un braquage raté fait que le personnage du réalisateur soit mis en garde-vue. Dans son rôle, Pattinson joue un homme incapable mais qui improvise très bien. Grâce à ceci, le soir où le film se déroule le personnage échappera à des situations de plus en plus compromettantes. On ne sait pas jusqu'à quand la chance sourira au protagoniste, mais la tension et le divertissement justifient de loin le titre du film.
Il se peut que la narration du film soit plus conventionnelle que celle de Mad love in New York. Surtout si on se rappelle des virages de la protagoniste, la fille qui nous décourageait à chaque fois qu'on la voyait faire à nouveau les mêmes erreurs. Dans Good time, cette concaténation d'imprévus fait une pause avec le flash-back du personnage de Buddy Duress, qui marche comme un entracte narratif et visuelle et qui sert pour que le récit devienne encore plus frénétique dans cette folie parfaitement calculée et montée. Un prodige.
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