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    Aquarius
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    3,8
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    126 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2016
    Très connue dans son pays, on s’étonne encore pourquoi la brésilienne Sonia Braga n’a pas reçue la Palme de la Meilleure Actrice au Festival de Cannes 2016. Sur fond de crise sociale, elle joue une retraitée pleine de vitalité. Elle aime sa vie, son passé, ses amis et son appartement des années 50. Mais des promoteurs immobilier sans scrupules vont tout faire pour expulser chacun des habitants de l’immeuble afin d’y bâtir un projet touristique. C’était sans compter sur la résistance de notre personnage principal qui va se battre contre cette intrusion de malfrats. Kleber Mendonça Filho réalise un thriller dramatique inquiétant mais coloré, douloureux mais optimiste, nostalgique mais persistant. Dans la finesse et en s’appuyant sur sa remarquable actrice qu’il outrepasse son histoire en dénonçant l’ignominieux. Aquarius est une œuvre sociale synonyme de liberté.
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 octobre 2016
    Je ne comprend pas la critique dithyrambique de la presse et de la grande partie des spectateurs. Le film est certe bien fait et trés bien joué. C'est un bon documentaire sociologique sur le Bresil mais l'histoire est trés banale. Le film tient la route pendant 1h30 et on attend de savoir qui de cette femme de 60 ans ou du promoteur va sortir gagnant du combat. Or tout s'écroule avec l'arrivée salvatrice de deux ex employés du promoteur et cette histoire de termites (qui veut faire le parallele avec le cancer de Clara). C'est un peu facile. La fin est déroutante. Fim un peu decevant qui n'a rien d'un chef d'oeuvre comparé à d'autres films
    Domnique T
    Domnique T

    68 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2016
    Factuellement, le film nous conte l'histoire de Clara, veuve d'un milieu aisé qui a tout vécu dans son bel appartement face à la mer, à Récife. La première heure, longue, pose le personnage, son histoire, son ancien cancer du sein, son veuvage. Puis on découvre comment elle tient tête seule au promoteur immobilier qui veut l'exproprier... seule contre son adversaire et son entourage. Et c'est un véritable siège qu'elle va tenir dans cet immeuble déserté.
    Les métaphores sont nombreuses mais donnent au récit une valeur romanesque indiscutable avec la nostalgie comme moteur puissant. Avec une certaine veine épicurienne on goûte tout les petits instant de la vie de cette femme amoureuse, aimante et rebelle aussi à tout ceux qui aimeraient voir éliminés les vieux - "le vieux". C'est là que réside un certain message politique contre l'agressivité d'un jeunisme destructeur, d'un capitalisme débridé.
    Le portrait d'une femme magnifique et sensuelle porté par la solaire Sonia Braga, d’une dignité poignante et inoubliable.
    Grégouch M
    Grégouch M

    52 abonnés 834 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juillet 2019
    Film qui fait parti de la secte des films "bobos". C'est brésilien, c'est long, c'est un thriller dramatique donc c'est un chef d'œuvre!!!Pfffff

    Oui c'est bien brésilien on le ressent bien dans l'atmosphère et le décor, oui c'est long, très long, trop long...Mais ou est l'intrigue thriller ? Deux discussions entre l'agent immobilier et l'héroïne? Un tapage nocturne avec une partouze...Pfff aucune intrigue et pas une once de drame non plus, aucune émotion tout au long cours de ce film.
    A fuir
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2016
    La soixantaine, Clara habite un bel appartement en bord de mer. Mais des promoteurs sans vergogne souhaitent l’en déloger pour construire un condominium de luxe.

    Dans « Les Bruits de Récife » (2012), Kleber Mendonça Filho interrogeait, à partir de la rénovation urbaine d’un quartier de la capitale du Pernanbouc, le vivre-ensemble brésilien, la dureté de ses rapports de classe et de race. Son propos est aujourd’hui moins sociologique et plus psychologique. « Aquarius » est moins un film sur un lieu – la résidence ainsi nommée que Clara ne veut pas quitter – qu’un film sur une femme.

    Sonia Braga est au cinéma brésilien ce que Catherine Deneuve est au cinéma français : une égérie, une figure de drapeau, un navire amiral. À soixante ans passés, l’héroïne de « Dona Flor et ses deux maris » et du « Baiser de la femme araignée » n’a rien perdu de sa beauté et de son élégance. Elle est de tous les plans dans « Aquarius » – et même dans le prologue du film qui éclaire, en 1980, son passé familial. Comme Catherine Deneuve, Sonia Braga intimide par sa beauté altière et émeut par la fragilité qu’on y sent parfois percer.

    « Aquarius » est un film sur le temps qui passe, sur la nostalgie, sur la perte (Clara qui a déjà perdu son mari et qui voit s’éloigner ses enfants, ne veut pas renoncer à la dernière chose qui la rattache à son passé). Mais le temps qui passe passe bien lentement dans ce film qui s’étire inutilement pendant plus de deux heures vingt. Ramassé en une heure trente, il aurait mérité une ou deux étoiles de plus.
    Jamon-de-Baiona
    Jamon-de-Baiona

    15 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2016
    J'ai adoré Sonia Braga, une actrice extraordinaire et l'ambiance de ce film. Malheureusement, certaines longueurs ont cassé un peu le rythme.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 octobre 2016
    2 heures et demi d'ennui, j'ai trouvé ce film bien malsain et très très long. Le scénario et les dialogues sont d'une longueur infinie. L'actrice principale m'a plus énervé que ému, un bon navet comme j'en ai rarement vu!
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2016
    Un film magistral à travers la vie et le combat d'une femme au Brésil. Le combat est un symbole : l'héroïne empêche des promoteurs de détruire son immeuble pour construire un nouveau complexe immobilier. Sa vie de femme défile, avec tout ce qu'il l'a construite, son boulot d'écrivain, ses enfants, son mari... l'actrice est sublime, c'est un portrait de femme formidable !
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2016
    Un portrait de femme. Complexe et efficace. Une femme tordue par la vie mais pas par la raison. Kleber Mendonça Filho nous dresse une esquisse d'un Brésil 2016 où il fait bon vivre. Le combat entre cette sexagénaire et cet agent immobilier peu scrupuleux n'est que la façade de l'histoire. Derrière cela, il y a une émancipation féminine, une robustesse face à la solitude, une chef de famille qui tiens les rênes de sa tribu. En interprétation, nous avons une sublime Sonia Braga, regardée amoureusement par son metteur en scène. Elle est pugnace, pas forcément très agréable, mais au final très attachante.
    crachou94
    crachou94

    23 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2016
    Je ne connaissais pas cette grande actrice brésilienne qu'est Sonia Braga, et j'ai été conquise, d'abord par sa beauté mûre et naturelle et par son jeu très juste.
    Son combat contre un promoteur immobilier nous emmène dans la société brésilienne riche et une évocation rapide des brésiliens plus pauvres.
    La musique brésilienne est omniprésente.
    Aurélien A.
    Aurélien A.

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Film très décevant. Personnage principal pas émouvant. Film beaucoup trop long.je ne comprends pas les critiques tres positives émises sur ce film. Je viens de voir Frantz voila un bijou d'émotion .
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2016
    Vraiment long
    Nous sommes vite plongés dans l'ambiance Brésil La plage les amis La liberté La vie croquée goulûment.... dans un milieu aisé cultivé....
    Détermination de ce personnage contre la vie ces accidents ces fâcheux....
    L'interprétation est bluffante, tres nuancé de cette comédienne !
    En effet elle possède une beauté envoûtante et un caractère bien trempé...
    Tres proche de nous et a La fois lointain elle s'appelle mme Clara !
    Qq scène aurait pu être coupé... c'est long....
    amafu
    amafu

    7 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2016
    Sonia Braga, une actrice qui crève l'écran et un film qui dure deux heures 30 mais qui dans l'ensemble n'est pas ennuyeux. J'ai tout de même une réserve à faire sur le personnage de Clara, je ne sais pas si le cinéaste a voulu en faire une héroine se battant couragement contre la spéculation immobilière comme elle s'est battue et a gagné contre le cancer, mais elle n'est pas très sympathique : c'est une femme riche, qui possède plusieurs appartements, et qui refuse obstinément de quitter le sien on ne sait pas trop pourquoi....Mais cela n'ôte rien à l'intérêt du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 octobre 2016
    Clara est une journaliste musicale à la retraite qui a survie un cancer de sein. Elle habite dans le bâtiment Aquarius, en pleine avenue Boa Viagem, le boulevard côtier à la mode à Recife. Malgré un cadre idéal, la tranquillité de Clara se voit perturbée par une agence immobilière qui comptent démolir le bâtiment pour bâtir une résidence. Tous le voisins acceptent les proposition de l'agence sauf Clara, qui continue à habiter le bâtiment abandonné.

    Aquarius est composé de deux éléments: une féroce critique à la corruption brésilienne et un personnage féminin formidable. Une perle pour l'aussi merveilleuse Sonia Braga, la Marilyn Monroe de l'Amérique du Sud, inoubliable dans le magnifique Le baiser de la femme araignée. Clara, son personnage, est une femme forte, moderne qui fait face aux conflits d'une façon calme mais sans renoncer à la lutte avec sa grande personnalité. Une femme attachée aux objets que quand ils ont un valeur sentimental, une histoire derrière eux. Comme exemple, une scène autour d'un vinyle de John Lennon. Clara a appris cette façon de penser de sa tante rebelle, une femme qu'on connait au début du récit quand on la voit s'évader grâce aux souvenirs de jeunesse qu'une commode dans son salon lui fait revivre.

    Cependant, sa position est mise en doute en pleine bataille contre le géant immobilier le moment où on apprend que sa famille a géré des affaires délicats. On apprend aussi que ses privilèges sont dus au sacrifice des servants, les pauvres qui travaillent pour la classe moyenne brésilienne, aussi présents dans le film. Un système crée de façon que l'ascension des privilégiés oblige à la souffrance des autres, peut importe si on se croit honnêtes ou pas.

    Le film est amusant, tendre et possède des scènes puissantes. Comme exemple, une dispute entre Clara et sa fille, celle-ci heurté à cause de l'abandon de sa mère dans le passée, qui semblait plus inquiète de sa carrière professionnelle que de sa famille. Dans cette scène le film réussit dépasser le cliché du clin d’œil à Sonate d'automne grâce au retenu des personnages. Une autre scène très touchante montre l'anniversaire de la bonne, qui embrasse un portrait de son fils mort. Mais même si la charge sentimentale est réussite, le film manque d'audace technique. Mendonça est connu pour savoir comment mélanger le paysage urbain avec le récit et malheureusement on ne voit pas trop ceci dans Aquarius. Ici la forme devient plus habituelle ou quotidienne que prévu, mais dans aucun cas banal ou manque d’intérêt./// Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    C5C
    C5C

    26 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2016
    Je vais aller à contre-sens de la plus part de ce qui est écrit sur ce film. Il m'a navré. On voit une sorte de compte de fées auquel on veut croire, qui nous prend par notre fierté et qui joue sur notre capacité à nous enhardir et à nous auto-célébrer. Il serait donc possible dans ce monde de loups du capital, de brutes absolues, de rester digne, belle, pleine de culture et de bon sens, de faire face aux pires promoteurs en mettant en avant avec discernement tout ce qu'on a de mieux. Ce film serait une leçon de vie pour intellectuels aisés. C'est d'une rare naïveté, c'est l'illusion enfantine du village d'irréductibles gaulois qui serait viable, chacun de nous pourrait être Astérix, sans pour autant être tombé dans une marmite de potion magique. Nous serions invincibles.
    Cette dame, belle et digne, profite à plein du système capitalistique dans lequel elle est immergée. Elle en est le produit. Mais elle voudrait l'arrêter en ce qui la concerne, sur un point particulier qui ne lui convient pas du tout. Mais sa superbe voiture, elle sort d'où, quels sont les ouvriers qui l'ont fabriqué et qui sont corvéables par le capital, avec des salaires médiocres? Ses superbes habits, comment ont-ils été produits? Quel est le système qui lui a donné assez d'argent spoiler: pour se payer un prostitué?
    et pour vivre aisément?
    La dernière scène du film est bien entendu grandiose, quelle force et quelle détermination dans cette femme. Mais le film s'arrête là. Qui peut imaginer un instant qu'elle a gagné, comme le laisse entendre le film? Au contraire, il est évident que son action (ou n'importe laquelle) n'amènera rien de la part des loups du capital. Rien n'y fera, évidemment. Son combat solitaire de bobo grandiose est perdu d'avance, aucune chance, pourtant le film fait croire que non et on s'y complait.
    Et encore, au Brésil certaines formes sont respectées. Voyez les milliers (millions?) d'habitants de Shanghai ou de Beijing (par exemple) délogés sans aucun ménagement de demeures historiques, pour laisser la voie libre aux promoteurs immobiliers qui ont bâti touts immenses sur les décombres, et des fortunes. Par ailleurs, le baron Hausmann a agit de façon analogue sur des milliers de gens, voir Wikipédia.
    Ce film est désolant par ce qu'il véhicule, l'espoir incongru d'un combat individuel digne que l'on devrait mener et qui pourrait triompher.
    En revanche il y a des points juste esquissés avec une force et une maitrise formidables. Depuis l'allusion à la couleur de peau, et donc les efforts immenses que la dame et sa famille ont dû faire, jusqu'à la servante, qui impose en un éclair la vue de la photo de son fils mort, et qui plombe un instant la célébration de vielles photos de cette famille de classe moyenne haute.
    Le jeu d'acteurs est parfait, la photo et la musique font du bien, on passe un excellent moment.
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