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elriad
440 abonnés
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4,0
Publiée le 7 septembre 2017
bien plus qu'un drame social sur l'abus de l'immobilier et l'expropriation, "Aquarius" se révèle être un portrait de femme magnifique porté par la lumineuse et formidable actrice Sônia Braga, présente à chaque scène sur une durée de près de deux heures trente. Personnalité forte et déterminée, Clara, journaliste et écrivaine que l'on découvre jeune dans un premier chapitre, est sortie d'un cancer du sein et en a gardé une force autant qu'une certaine dureté. Malgré les nombreux coups bas pour lui faire vendre son appartement, dernier bastion de résistance avant de construire un immeuble, rien ne la fera partir de cet endroit baigné de souvenirs... Film lent, atypique, hypnotique, assumé, "Aquarius" est une réussite totale aussi bien dans les moments introspectifs que dans les scènes de famille ou de groupe, d'un naturel et d'une justesse absolue.
Une tranche de vie de la petite bourgeoisie brésilienne observée avec tendresse et indulgence. Des pauvres, on ne voit que la femme de ménage. Certaines séquences sont réussies, d'autres un peu longuettes. D'une façon générale, ce film est très bavard. Le scénario comporte un certain nombre d'invraisemblances et parait peu crédible, surtout dans un pays comme le Brésil où les puissants font la loi dans tous les sens du terme. Reste un beau portrait de femme servi par une comédienne exceptionnelle.
Je trouve ce film largement surestimé. L'histoire me semble assez banale et le film repose essentiellement sur l'héroïne, par ailleurs très bien interprétée. D'autre part, il y a des longueurs et on s'ennuie ferme par moments; le film aurait beaucoup gagné en faisant 30 minutes de moins. Le principal intérêt concerne l'organisation sociale du Brésil avec ce cloisonnement très strict entre les riches et les pauvres et l'émergence d'une nouvelle classe de cadres, ayant fait leurs études aux États-Unis principalement. Mais sur un film aussi long, j'aurai préféré voir quelques images supplémentaires nous faisant mieux connaître le Brésil d'aujourd'hui. A noter un moment vraiment drôle, la sortie en boîte entre filles.
Le cinéma brésilien à découvrir, de bonne histoire, de la psychologie humaine, drôle, un peu long par moment, le final fatidique pour un bon petit film.
Portrait de femme porté par son actrice principale, d'une sincérité éblouissante, fonctionnant sur l'intergénérationnel, ce qu'il reste encore du passé, des souvenirs... Il y a des scènes sublimes, comme celle où les petits enfants fêtent l'anniversaire de leur tante en lui balançant des phrases toute faites et que de son côté elle reste dans ses pensées, évoquées par sa commode; ou lorsque la petite amie du neveu de Clara fait tourner un vinyl qui provoque une connexion évidente entre les deux, jusqu'à tirer une larme qu'on perçoit à peine. Cette idée d'objet qui ressuscite la mémoire revient souvent et le film joue beaucoup sur la nostalgie et le combat pour préserver le temps malgré les épreuves, physiques ou matérielles, Clara ne bougera pas, quoi qu'il arrive. Après je trouve aussi Aquarius un peu long dans sa dernière partie où la fascination de la mise en scène, le dépaysement suave ainsi que l'audace du réalisateur à montrer la "vie" telle qu'elle "est" s'effacent pour retomber peu à peu dans une petite lutte de classes ponctuée de séquences bavardes bien moins intéressantes. La symbolique finale est même un poil grossière, je trouve ça dommage de conclure un film qui déploie autant de beauté par ce genre de métaphore, même si je n'en veux pas forcément à KMF qui j'imagine a voulu aller jusqu'au bout de son message, personnellement j'aurais préféré rester sur une image solaire, peu importe... Très bon film, et j'insiste sur la prestation de Sonia Braga, lumineuse.
Plus qu'un constat social sur l'état de corruption au Brésil, "Aquarius" est surtout le portrait d'une femme âgée qui croit encore en ses illusions et qui, tout en vivant au présent, ne peut se résigner à renoncer à son passé. "Aquarius" possède un scénario audacieux, mis en scène de façon classique mais dominé par une actrice inspirée et magnifique, Sonia Braga, que l'on retrouve ici avec beaucoup de plaisir dans son meilleur rôle. Un prix d'interprétation à Cannes n'aurait été que justice.
J'ai fait les soldes avec la semaine Télérama, sur la base du souvenir des critiques élogieux entendus lors de la sélection à Cannes de ce film. Tout en reconnaissant la belle performance de Sonia Braga, dans le personnage de Clara, la soixantaine rayonnante et assumant avec classe que sa vie de femme a été sexuellement riche, j'ai regretté que le film soit si long avec un scénario convenu et bien faiblard. Le pot de terre contre le pot de fer, les méchants requins promoteurs (elle aurait du se méfier, un panneau sur la plage toute proche lui disait de se méfier des squales!) contre la pauvre petite propriétaire, voilà rien de très nouveau. Bien sûr que cela existe, mais où est l'originalité? Beaucoup de plans inutiles, un final convenu et téléphoné, les points d'ombre effleurés mais vite évacués ( sa disparition pendant deux ans, la frustration des enfants). Clara est forte, mais aussi égoïste dans son combat. Il y a de beaux moments, telle la relation d'affection avec le maitre-nageur local, ou la sortie au bal entre nanas mais la sauce d'accompagnement est bien trop délayée pour ne pas ôter la saveur à ce qui aurait pu être l'occasion de mieux aimer le cinéma brésilien. Cinéma vo - janvier 17
deux heures trente d'un ennui mortel . pas de scénario, mais des historiettes , pas de dialogues mais du bavardage, des situations ridicules. Une femme sur le retour qui retouche sa tignasse tout le long du film recherche des minets pour la satisfaire et oublier qu'elle est "harcelée" par un promoteur qui veut acheter son appartement. même pas de belle photos, mais un imbroglio soporifique.
Sublime portrait de femme mais aussi (et c'est là l'une ses nombreuses qualités) celui d'une ville et de la société brésilienne qui, sur une trame relativement simple, balaie plusieurs thématiques comme le souvenir, la transmission (les décors sont superbes et mériteraient à eux seuls de revoir le film tant ils ont de choses à dire), le renoncement tout autant que la résistance sans qu'aucune piste ouverte ne soit plus ou moins bien traitée qu'une autre. L'immense Sonia Braga plus qu'injustement oubliée au palmarès de Cannes (le jury s'est trompé sur quasiment tout le palmarès excepté le Dolan) donne corps, épaisseur, sensualité, force et noblesse à ce sublime personnage. On n'oubliera pas la bande originale magnifique qui (dernier clin d'oeil) allie vinyles et MP3.
Je ne peux pas nier m'être quelque peu ennuyé par moment devant "Aquarius", et ce malgré toute l'authenticité dégagée par l'oeuvre et le charisme incontestable de Sonia Braga. Le scénario est assez long à se mettre en place et se dessiner, il y avait quelques incompréhensions également au niveau de la construction, notamment les différents espaces temps qui pour ma part m'ont désorienté. J'en garde un souvenir mitigé mais certaines scènes me sont quand même resté en mémoire, un moindre mal même si mon ressenti est sans doute personnel car c'est sas aucun doute une production de grande qualité.
Film long et ennuyeux. La musique est très bruyante. Les personnages sont fades. Il n' y a aucune surprise. Je me demande bien comment la croisette a pu danser, rire ou pleurer. Je n'ai ressenti aucune émotion. Cela a été long et ennuyeux. Et en plus certains sous-titres blanc sur clair sont totalement illisibles !
Ce film brésilien retrace les doutes existentiels d'une sexagénaire qui veut avant tout garder son appartement malgré la pression des promoteurs immobiliers. On y retrouve Sonia Braga dans ce rôle de femme forte mais à part son interprétation formidable, j'ai trouvé le film manquant un peu de tout : des longueurs à n'en plus finir, des dialogues sans intérêt et une volonté, certes louable, de dénoncer le système capitaliste mais qui m'a plongé dans un profond ennui. Heureusement qu'il y a cette scènes finale qui ne me réconciliera pas pour autant avec ces 2h25 décevantes.
Le film joue sur plusieurs tableaux, par moments tendus comme un thriller, à d'autres adoptant un rythme langoureux, c'est non seulement un film politique dénonçant un capitalisme sauvage, mais c'est surtout le sublime portrait d'une femme, ciselé avec une précision d'orfèvre.
Superbe portrait d’une femme lumineuse, interprété par une actrice époustouflante qui doit être bien semblable à la fiction. Cette fiction est en fait une histoire assez banale que le réalisateur réussit à rendre foisonnante et captivante malgré sa longueur. Grâce à des ruptures de rythme, des ellipses, des pauses, mais aussi par la fantastique humanité de ce peuple brésilien chaleureux et englué, comme tant d’autres, dans l’arrogance des possédants, tous corrompus et suant de bassesse. La grâce, la force et la beauté, d’autant plus bouleversante qu’elle est un peu flétrie, de Sonia Braga représentent la dignité des gens bien, des gens qui ont du cœur, des gens qui savent que la valeur n’est sûrement dans les coffres bancaires. Un grand film social et moderne. Je recommanderais à Ken Loach de le visionner, ça lui plaira !
A travers un beau portrait de femme, magnifiquement interprété par Sonia Braga, le réalisateur nous livre un film qui aborde plusieurs thèmes dont celui de la lutte contre la modernité. Seule, mais tout de même entourée par sa famille et ses vinyls , elle lutte contre le pouvoir de l'argent d'un promoteur qui souhaite démolir l'immeuble dans lequel elle a passé une bonne partie de sa vie pour le remplacer par une construction plus contemporaine. Beaucoup d'émotion dans ce film ou l'on découvre également la classe moyenne brésilienne ainsi qu'une ville du bord de mer le tout accompagné d'une très belle musique